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13/07/2008

François MONDOLINI : Corse, Algérie, Alsace …

Au revoir Monsieur le directeur  

L’école élémentaire Rossalmend a fait ses adieux à son directeur, François Mondolini : un moment émouvant rempli de surprises.

 

« Nous allons regretter un enseignant de haute qualité, un confrère chaleureux qui a su durant 20 ans créer une entente professionnelle dans l'équipe, sans aucun désaccord, dans le respect de chacun », a déclaré Bernadette Brender à François Mondolini. Cette même enseignante prendra la succession au poste de direction à la rentrée prochaine. Les  hommages ont été nombreux, tous plus poignants les uns que les autres. Il y a eu tout d'abord ceux des municipalités en commençant par celle de Wittelsheim représentée par son maire Denis Riesemann accompagné de quelques-uns de ses adjoints qui lui ont offert une perceuse. Puis ce fut au tour de Staffelffelden. L'adjoint Kammerer décora le retraité de la médaille de la ville et un hommage fut rendu par le maire de Richwiller M. Schenini. Des amis guitaristes du groupe Lutringer lui ont dédié une aubade, ses anciens compagnons de football lui ont remis un poster géant de l’équipe de jadis, l'ensemble des parents et des enseignants ont offert un superbe vélo et  d’innombrables cadeaux. Son épouse Nicole a chanté pour lui, mais le moment le plus troublant et où le couple Mondolini n’a pu contenir ses larmes, a été lorsque tous les élèves munis d'une rose ont interprété la chanson « Adieu M. le Directeur » et lui ont remis leurs fleurs.  

 

Parcours

Après des études secondaires au lycée Fesch à Ajaccio et un bac philo, François Mondolini est parti effectuer un service national au titre de la  coopération en Algérie en qualité d'instituteur. Il est arrivé en 1973 à Ferrette en Alsace loin de chez lui et là, s’est épris de Nicole, enseignante comme lui, qu'il épousera. De 1975 à 1980, il a enseigné au collège Berkane pour prendre en 1980, la direction de l'école élémentaire de Rossalmend. « Là, j'ai découvert des gens attachants. J’ai toujours veillé à la stabilité de mon équipe pédagogique et à une bonne ambiance entre collègues. Mon premier souci ‘enseignant a été de développer l'esprit de recherche, de curiosité des élèves pour les amener à observer, expérimenter, raisonner et se forger ainsi un jugement personnel sur les choses ». Il a cité ému les vers du Petit Prince de Saint-Exupéry : « On ne connaît bien qu'avec le coeur ». Maintenant il attend impatiemment la mutation de son épouse pour la Corse. Entre temps, il jouera de la guitare, voyagera, fera bien sûr du vélo, du ski et de la natation.

« L’Alsace » adresse ses meilleurs voeux de retraite à un personnage qui a su garder sa fraîcheur et son authenticité. Bref un vrai rayon de soleil corse.

 

François Mondolini et son épouse très émus par les attentions témoignées lors de ce départ à la retraite.

Sonia VUILLEQUEZ

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06/07/2008

Recherche Coopérants de DJELFA

SUITE À UN AVIS DE RECHERCHE, SUR DES COOPERANTS DE DJELFA, JE REPRODUIS ICI LE CV DE L'UN D'ENTRE EUX :

 

QUINIOU Philippe (coopérant à Djelfa)

CV de Philippe QUINIOU

EXPERT PRINCIPAL

Poste b5 : Formation technique des formateurs en gestion et commerce agricole

1. Nom de famille : QUINIOU  

2. Prénom(s) : Philippe

3. Date de naissance : 11 août 1958  

4. Nationalité : Française

5. Etat civil : Marié  

10. Fonction actuelle :

• Formateur – Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricoles (CFPPA) de Carmejane (04).

• Consultant SFERE, 8 avenue des Minimes - 94300 Vincennes Cedex – France.

11. Nombre d'années dans l'entreprise : 18 années  

12. Qualifications principales :

• Ingénierie de la formation professionnelle agricole

• Conception et implantation de programmes de formation professionnelle agricole par apprentissage

• Développement d’outils de validation des acquis professionnels pour la mise en oeuvre de formations continues diplômantes  

13. Expériences particulières à l'étranger :

Guyane, Portugal, Brésil

2002 : Définition et faisabilité d’un projet de formation au développement durable.

Espagne

2000 : projet européen LEONARDO. Constitution d’une banque de données de ressources bibliographiques et pédagogiques sur l’élevage caprin en Europe, projet professionnel et projet de vie.

Québec

1998 : réalisation d’un voyage d’études pour les étudiants en BTS ACSE.

Découverte de l’agriculture québécoise et financement comparé des agricultures française et québécoise.

Italie, Espagne

1998 : projet européen NOW. Conception d’un CD Rom présentant les pratiques pédagogiques des différents partenaires : débroussaillage technologique et élaboration de la première version.

Maroc

1990 et 1991 : Formation de formateurs

+ Date : De 1981 à 1983

Lieu : Djelfa - Algérie

Entreprise : Service National/Gouvernement français

Fonction : Enseignant coopérant

Description : Enseignement en Institut Technologique de Machinisme Agricole.

15. Autres informations utiles : Activité familiale d’élevage de brebis laitières avec transformation fromagère.

 

CV intégral ici

   
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29/06/2008

Pierre Martin, un volontaire dès 1947 !

" …. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Pierre Martin sera élu quatre fois de suite et pendant douze ans au Conseil de l'Internationale des résistants à la guerre.

En 1947, en sa qualité de pionnier du Service Civil International, Pierre foule pour la première fois la terre africaine, pour diriger en Kabylie un chantier de développement communautaire. C'est au cours de ce chantier, qu'il fait la connaissance de Mouloud Feraoun, instituteur dans un village voisin. Cette rencontre a permis à Mouloud de publier son premier roman "Le fils du pauvre". Après cette riche expérience, dont le récit est relaté dans son premier ouvrage "En Kabylie, dans les tranchées de la paix", publié à Beyrouth en 1953, l'UNESCO lui confie une mission d'éducation de base auprès des réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza, en Egypte et en Jordanie.  

Lui à qui le Mahatma Gandhi avait écrit que, s'il était résolu à agir dans l'esprit de la non-violence, il se devait de la pratiquer, là où il se trouvait : en se débarrassant de la peur et en luttant sans relâche contre toutes les formes d'injustice/ Plus il approfondissait la pratique de la non-violence, plus il souhaitait rencontrer Gandhi. C'est ainsi qu'en 1948, il entreprend de rallier l'Inde et enfourche sa bicyclette "Gertrude". C'est en Libye, qu'il apprend qu'une violence fanatique venait de ravir la vie du Mahatma. Gandhi, l'apôtre de la non-violence est assassiné.

Il rebrousse chemin et décide de s'installer en Algérie pour se consacrer à l'enseignement. Il demande et obtient un poste d'instituteur dans l'Ouarsénis, pour appliquer les méthodes de l'éducation intégrale. Peu de temps après le tremblement de terre d'Orléansville (actuellement Chlef) en 1954, Pierre est interdit de séjour en Algérie, il se retrouve en France et rencontre Louis Lecoin. Ensemble, ils créent le journal pacifiste "Liberté" et collaborent trois années durant à son animation. Cette précieuse collaboration conduira quelques années après, à la législation de l'objection de conscience.

En 1959, il interrompt une mission d'étude pour l'UNESCO, à Accra, pour rejoindre l'expédition internationale contre l'explosion atomique au Sahara. Les autorités françaises le bloquent au Ghana, il y mène quinze jours de grève de la faim devant l'Ambassade de France, à Accra. Son action est unanimement appréciée : Kwamé Krumah, panafricaniste et premier président du Ghana, lui adresse ce message :"Pierre, vous êtes un héros de l'Afrique. Votre nom sera perpétué par les générations futures."

En 1961, il arrive à Dakar, au Sénégal, pour s'occuper des coopératives.  

En 1962, il anticipe son départ en congé en France pour assister Louis Lecoin dans sa grève de la faim, qui a permis de convaincre de Gaulle de la nécessité de reconnaître l'objection de conscience.  

….

Après sa retraite en 1972, toute la famille fait une halte de quelques années en Algérie, avant de se retirer à Grasse, dans les Alpes Maritimes, et à Tourtour dans ce beau village provençal, perché dans le ciel du Haut Var.

Pierre comme nous l'appelons affectueusement et avec respect, était une personnalité hors du commun, qui a consacré son intelligence, son courage et l'énergie d'une vie au service d'une grande cause : la Paix. Il en était un inspirateur infatigable, et restera un exemple pour les générations futures. Ceux qui liront son ouvrage "Candide face au Moloch", comme ceux qui s'abreuveront aux sources fécondes du pacifisme, découvriront un homme qui n'a jamais abdiqué face à l'histoire.

Pierre Martin était convaincu que la paix dans le monde passe par une véritable solidarité fraternelle entre les peuples. Les ressources de son amitié et l'éclat de sa douce voix prolongent en notre vive mémoire leurs inépuisables échos. Grand humaniste laïque, il restera toujours vivant par la constance de son engagement. "  

Témoignage de Malick M'Baye

       

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Un évènement marquant pour Pierre MARTIN en Kabylie : sa rencontre avec Mouloud FERAOUN  

« Un jour de 1948, l’instituteur de Taourirt Moussa, petit village perché sur une crête de Grande Kabylie, m’avait invité à prendre une tasse de thé chez lui. Après m’avoir parlé de sa vie calme, de ses joies d’instituteur du bled, il me tendit avec quelque hésitation deux cahiers d’écolier remplis d’une écriture sage bien moulée. « Lis ça, si ça t’intéresse, et dis-moi ce que tu en penses, mais ne les perds pas. » Je remontai à « mon village », Tagmount Azouz, à deux kilomètres de là. J’y dirigeais depuis quelques semaines une équipe du Service civil international, des volontaires hommes et femmes de sept pays s’étaient mis à la disposition des Kabyles de cette commune pour aider à construire leur maison communale, et améliorer les fontaines. Tout de suite, Mouloud Feraoun qui passait nous voir chaque semaine en allant au marché, avait montré un grand intérêt pour cette tâche de solidarité humaine. Il allait devenir plus tard un des premiers Kabyles de la section algérienne du SCI. »  

Pierre MARTIN, juin 1962

Source de cet extrait

Jules-Migonney_Femmes-Kabyles-revenant-de-la fontaine_1910_recadree-mf_ph-ganeshabreizh.jpg
Tableau de Jules MIGNONNEY 1910

18/06/2008

Décès de Madame LE ROUX (professeur de français à Fort-National)

 

À tous les camarades du CEM de Fort-National, et à tous ses anciens élèves :

 

 

C'est avec tristesse que je vous annonce le décès de Madame LE ROUX  ancien professeur de français, années 1970 - 1974.

 

À la suite d’une longue maladie, elle nous a quittés le 17 juin 2008, jour de son anniversaire !

 

 

À son mari et à ses enfants, je présente mes condoléances les plus attristées.

 

Que Dieu ait son âme et l'accueille dans son vaste paradis.

 

 

Docteur Boussad DAHLAB

  

 

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Lire aussi : 

Retrouvailles avec Messieurs LE ROUX et CHATEAUDON (Juin 2014)

 

16/06/2008

Claude COLLIN auteur de MON AMÉRIQUE À MOI

Voici sa Biographie : Source l'Harmattan

 

Renseignements

Titre(s), Diplôme(s) :

Licence (1964), Diplôme d'études supérieures (1965) et Capes (1966) d'allemand. Maîtrise de sciences et techniques de la Communication (1977).

DEA (1978) puis doctorat de 3ème cycle en Information et Communication (1980)

 

Institution de travail :

Institut de la Communication et des Médias

Adresse géographiques : 11, avenue du 8 mai 1945 - 38130 Echirolles

Adresse postale : Domaine universitaire - BP 25 - 38040 Grenoble cedex 9

Tél. 04 56 52 87 46 - Télécopie : 04 56 52 87 10

 

Fonction(s) actuelle(s) : Ecrivain(e), Universitaire, enseignant-chercheur, actuellement en congé de fin

 

Pays d'origine : France 

 

Biographie

Après des études à l'Université de Nancy (1961-1966) et deux années de coopération en Algérie (1966-1968), je me suis installé à Grenoble où j'ai enseigné l'allemand de 1971 à 1975. A cette date, j'ai entrepris des études en sciences de l'information et de la communication qui m'ont conduit à un doctorat ("La radio, instrument d'intervention sociale et politique") en 1980. De septembre 1977 à septembre 1984, j'ai été détaché de l'Education nationale au Centre audiovisuel de la Villeneuve de Grenoble où j'initiais des enfants d'âge scolaire et des adultes en formation continue à la lecture de l'image fixe et animée, ainsi qu'à l'utilisation des techniques audiovisuelles simples (photo, son, vidéo VHS et cinéma super 8). D'octobre 1984 à septembre 2001, j'ai été assistant puis maître de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'Université Stendhal de Grenoble. Mes enseignements ont porté essentiellement sur l'enquête en sciences sociales, l'histoire de la radio et de la télévision et enfin sur le traitement de l'histoire dans les médias audiovisuels. Je suis par ailleurs l'auteur de séries radiophoniques, de films documentaires et de divers ouvrages sur l'histoire de l'Occupation, de la Résistance et de l'après-guerre. 

 

 

Bibliographie

ONDES DE CHOC

De l'usage de la radio en temps de luttes

Claude Collin 

MON AMÉRIQUE À MOI

Voyage dans l’Amérique noire (1944-2000)

Claude Collin 

 

- "Ecoutez la vraie différence" (La Pensée sauvage, 1979)

- "Ondes de choc. De l'usage de la radio en temps de lutte" (Publications de l'université des langues et lettres de Grenoble/ L'Harmattan, Paris 1982)

- "Avoir 20 ans en zone interdite. Histoire de Résistance en Meuse" (en coll. avec J.-P. Harbulot, Editions du sapin d'or, Epinal, 1984)

- "Dix jours qui ébranlèrent Verdun. L'affaire des péniches de sucre (20-30 septembre 1947)" (Dossiers documentaires meusiens n°49, 1990)

- "L'été des partisans. Les FTP et l'organisation de la Résistance en Meuse" (Presse universiataire de Nancy, 1992)

- "L'insurrection de Villeurbanne a-t-elle eu lieu ? (24-26 août 1944)", (Presses universitaires de Grenoble, 1994)

- "Jeune combat. Les jeunes Juifs de la MOI dans la Résistance" (Presses universitaires de Grenoble, 1998)-

-   "Carmagnole et Liberté. Les étrangers dans la Résistance en Rhône-Alpes" (Presses universitaires de Grenoble, 2000) 

 

Description de MON AMÉRIQUE À MOI

 

À l'automne 1944, Tom, un lieutenant noir de l'armée américaine, est hébergé par une famille de paysans du nord-est de la France. Il se prend d'affection pour le fils de ces gens - l'auteur de ce livre - et entretient avec eux une correspondance qui s'interrompt au bout de quelques mois. En 1971, à l'occasion d'un voyage touristique en France, Tom, devenu juge à la Cour suprême de l'état de New-York, retrouve l'enfant désormais adulte et l'invite à séjourner dans le ghetto noir de Brooklyn. Ce sera l'occasion d'un voyage passionnant et d'une grande enquête sur la situation de la communauté noire après les explosions des années 60. A partir de là, les échanges seront réguliers. L'auteur reçoit à plusieurs reprises Tom et son épouse Bertha et se rend à nouveau aux Etats-Unis, poursuivant sa réflexion sur le problème noir. Par ailleurs, il découvre progressivement ce qu'a été l'engagement de ce couple qui a consacré toute sa vie à la lutte pour la justice sociale et l'égalité raciale, faisant sienne la devise proclamée par le poète Carl Sandburg : " The peuple, Yes ! / Le peuple, oui !"

 

 

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Editeur : Editions L'Harmattan

 

Collection : Mémoires du XXe siècle

 

Livre Broché de 330 pages édité le 28 novembre 2002