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13/02/2009

Les énergies renouvelables en Algérie (Bernard CHABOT)

Les énergies renouvelables au service du développement durable

Intervenant : Bernard Chabot

 

Défi : les ressources

Cycle :Energie : quelles nouvelles techniques

 

le mercredi 21 novembre 2007 de 19:00 à 20:30

Amphithéâtre O, Manufacture des Tabacs LYON

 

Bernard Chabot

Fonction : Expert sénior ADEME

 

Parcours :

Bernard Chabot est ingénieur Arts et Métiers et économiste. Il a consacré sa carrière au développement des énergies renouvelables d’abord comme coopérant en Algérie puis dans une PME spécialisée dans les installations solaires pour les pays en développement et à partir de 1981 à l’ADEME d’abord comme chargé de mission pour la promotion de l’électricité photovoltaïque puis de 1988 à 1993 comme chef du département Energie Solaire et enfin comme Expert Senior au Département Energies Renouvelables. En s’appuyant sur une méthode d’analyse économique innovant, la "méthode du Taux d’Enrichissement en Capital", qu’il a développée et vulgarisée d’abord pour optimiser les investissements en énergies renouvelables, il a contribué à la définition et à la mise en place de systèmes tarifaires efficaces et équitables ou d’incitations économiques en faveur des énergies renouvelables et des projets de développement durable, d’abord en France puis dans d’autres pays industrialisés et en développement.

 

Source de l'article

 

SKIKDA_panneau-solaire_ph-bariq21.jpg
Présentation d'un panneau solaire à Skikda

 

02/02/2009

Yves PERRIN, président d'Armateurs de France

 

Pour un professionnel de la marine marchande, le nouveau président d'Armateurs de France, Yves Perrin, passe décidément beaucoup de temps dans les trains et les avions. Entre le Havre, où est basé l'armateur Delmas qu'il dirige depuis 1999, Marseille, fief de son actionnaire CMA CGM, et l'Afrique, où il se rend régulièrement, ce grand amateur de moto a depuis longtemps pris l'habitude de garer sa BMW 1150 RT dans les parkings des gares ou des aéroports. Mais ces déplacements fréquents ne sont pas pour déplaire au successeur de Patrick Decavèle, lui qui a précisément choisi ce métier, au milieu des années 1970, pour « voir du pays ».

 

« Une tradition familiale », explique ce fils d'officier de port né à Khouribga, au Maroc, où son père travaillait dans l'administration française. Parti d'Afrique du Nord à l'âge de six ans, Yves Perrin y retournera quelques années plus tard comme coopérant en Algérie, avant de s'envoler pour les Antilles. A Fort-de-France, précisément, où il rejoint en 1974 la société Plissonneau et Cie, dans laquelle il exercera pendant cinq ans la fonction de directeur commercial et administratif.

 

Après cette première expérience à la frontière du transport maritime  en tant qu'agent consignataire de navires et manutentionnaire, Plissonneau s'occupe des bateaux une fois amarrés dans le port , Yves Perrin retrouve en 1979 la métropole comme responsable des opérations Antilles Guyane de la Compagnie maritime des Chargeurs réunis. Ainsi débute un voyage au long cours qui l'amènera à souquer successivement pour le compte de trois grandes figures de la marine marchande  Francis Fabre, Tristan Vieljeux et aujourd'hui Jacques Saadé  et de deux investisseurs de haut vol, Jérôme Seydoux et Vincent Bolloré. Et ce, sans jamais changer de navire !

 

Un métier très diversifié

… Yves Perrin prendra régulièrement du galon. Directeur général de Chargeurs Réunis à Hong Kong dans la première moitié des années 1980 une époque bénie pour celui qui professe que « le bonheur d'un cadre dirigeant est proportionnel à la distance qui le sépare de son siège », l'ancien élève de l'Ipag (Institut de préparation à l'administration et la gestion) deviendra ensuite directeur du service Asie-Europe puis directeur général de Chargeurs Réunis Paris. Chez Delmas, il dirigera tour à tour les divisions Europe et Amérique-Pacifique-DOM-TOM, avant d'être promu numéro deux du groupe. Autant de fonctions qui lui ont peu à peu permis de prendre toute la mesure de la diversité de son métier : « Quand on ouvre un journal, de préférence international, tout ce qu'on lit est susceptible de vous intéresser directement. Il y a peu de secteurs qui soient aussi riches. »

 

 

YANN VERDO

 

Les Echos n° 19643 du 07 Avril 2006 • page 11

 

 

PS : Suite aux problèmes de santé d'Yves Perrin, hospitalisé depuis plusieurs semaines, l'assemblée générale d'Armateurs de France a élu, jeudi dernier, Alain Wils à sa tête. ...

 

Mer et Marine (08-04-2007)

CMA-CGM-Medea_ph-P-Plisson.jpg
Porte-Conteneurs Médéa

 

 

28/01/2009

Michel CATHELAIN, les pieds dans l’eau

Michel Cathelain, ingénieur et chef de service de la mission littoral à Boulogne sur Mer

 

 Il fait ses études principalement à Rouen et à Lille et obtient en fin d’études un doctorat en chimie structurale. Il fait ensuite une année d’enseignement en Coopération en Algérie.

 

 C’est à son retour d’Algérie qu’il a été embauché au Centre Technique de l’Equipement à Saint Quentin qu’il quitte en juillet 1986. Pendant toutes ces années, il travaille dans divers domaines tels que la sécurité routière (revêtement route, visibilité peinture par temps de pluie...), les mesures dans les égouts, et prend la direction d’un laboratoire d’analyses d’eau.

 

 C’est par cette prestation même, pour le compte des agences de l’eau, qu’il a connu l’Agence de l’Eau Artois Picardie où il s’occupe tout d’abord de tout le département du Pas-de-Calais, avant de créer la Mission Littoral à Boulogne sur Mer en 1990. Une création dont il peut être très fier... Cette création était motivée par l’enjeu que représente la reconquête de la qualité des eaux de baignade. Et c’est pour lui une grande satisfaction que 95 % des plages sont aujourd’hui classées en « bonne qualité » ou « qualité acceptable ».

 

Marié à une enseignante, retraitée depuis cette année, ils ont deux filles et une petite-fille de 5ans 1/2.

Membre de nombreuses associations de protection de la nature, randonnée, et du Rotary Club, Michel Cathelain gardera sans nul doute les pieds dans l’eau...

 

40 ans d’existence des agences de l’eau, une nouvelle consultation en 2008

Créées par la loi du 16 décembre 1964, les six agences de l’eau sont des établissements publics à caractère administratif qui emploient 1800 personnes. Elles apportent un appui technique et financier aux collectivités locales, aux industries et aux agriculteurs engageant des travaux de lutte contre les pollutions et d’amélioration de la gestion des ressources en eau. Elles contribuent également aux travaux d’entretien de rivières et de milieux aquatiques remarquables, en participant au financement des travaux engagés par les syndicats intercommunaux de rivière, par les établissements publics territoriaux de bassin et par les associations de protection de la nature et de la pêche.

 

 

En 2007, après 40 ans d’existence et d’actions en faveur de l’eau, l’Agence de l’Eau Artois Picardie prévoit de consulter le grand public. Elle prépare une consultation pour 2008 où chacun pourra donner son avis sur les priorités sur l’eau qui ont déjà été établies en 2005.

 

AZZEFOUN_Plage-Petit-Paradis.jpg
Plage "Le Petit Pararadis" près d'AZZEFOUN

 

Source de l'article: Agence de l’Eau Artois Picardie

 

24/01/2009

Maxime PICARD et les nouveaux Coopérants

 

Les vacances se déroulèrent au mieux. Oubliant tous les risques encourus pendant les «événements» et sachant qu'ils ne se renouvelleraient pas, nous profitâmes sans contrainte de ces mois de détente.

 

Quand nous repartîmes, nos familles éprouvèrent moins d'appréhension que lors des années précédentes.

 

La toute nouvelle république algérienne fit bientôt appel aux pays amis pour l'aider dans son développement. C'est ainsi qu'arrivèrent des coopérants animés des meilleures intentions. Les Français n'étaient pas les derniers à apporter leur contribution, venant renforcer l'effectif de ceux qui avaient choisi de rester après l'indépendance. Pour mener à bien l'arabisation en milieu scolaire, les pays du Maghreb apportèrent leur aide ainsi que l'Egypte et la Palestine. L’Education ne fut pas la seule branche à profiter de cette collaboration. Dans le domaine de la Santé, les autorités algériennes firent appel à des pays de l'Europe de l'Est, notamment la Russie et la Bulgarie.

 

A Mékla vint s'installer un médecin bulgare qui fut vite reconnu comme un praticien compétent et dévoué, recevant à son cabinet, se déplaçant à la demande, ouvrant de petits dispensaires dans les bleds reculés, formant des infirmiers – tout cela bénévolement, sa seule rémunération provenant du traitement que lui allouait son pays d'origine

 

Il se présenta un jour à mon bureau, de façon spontanée et très sympathique. Se rendant compte de l'importance de la population scolaire et du suivi médical déficient, il me proposa d'organiser des visites de contrôle sanitaire et d'envisager des séances de vaccination DTTAB destinées aux élèves du primaire. J'acceptais, naturellement, sachant que l'inspection académique verrait l'initiative d'un très bon œil.

 

L'organisation de cette vaccination, qui concernait plus de 500 enfants, posait quelques petits problèmes –qui ne demandaient qu'à être résolus– Chaque instituteur dicta à ses élèves un formulaire les autorisant à se faire vacciner, qui devait être signé par les parents. Il n'y eut aucun refus. Les trois injections qui devaient être espacées l'une de l'autre d'une semaine se pratiquèrent dans la grande cour de l'école. Les rudiments de secourisme que nous avions acquis à l'école normale, qui comprenaient l'initiation aux piqûres intramusculaires, nous furent alors d'un précieux secours. Nous fûmes trois enseignants à mettre à dispositions nos talents dans ce domaine. Sous le contrôle et avec la collaboration du médecin et d'un infirmier, nous progressâmes dans l'art de doser la quantité de vaccin, de flamber les aiguilles, de piquer sans hésitation. Dès la deuxième séance, nos petits patients pouvaient choisir leur «piqueur» et l'on pouvait entendre : «Monsieur Gay, il ne fait pas mal», «Moi, je préfère le docteur», «Moi, non ! C’est Monsieur Pons!». D'autres allaient vers l'infirmier ou Monsieur Picard. Toujours est-il que l'opération fut menée à bien.

 

La collaboration avec notre médecin n'en resta pas là. Il fut toujours présent quand nous eûmes besoin de lui. Il ne tarda pas à devenir un véritable ami et nous pûmes apprécier son dévouement, son humanisme, sa culture. Il s'intégra si bien à notre groupe qu'il épousa une jeune célibataire de l'école de filles. Il avait pour habitude de nous appeler «bardjanak» (terme bulgare dont je ne garantis pas l'orthographe) et que nous traduisions par «ami».

Nous avons gardé des relations d'amitié avec le couple, installé, depuis, dans la région parisienne. Malheureusement, nous dûmes assister récemment, au «Père La Chaise» à la crémation de notre «bardjanak», victime d'une crise cardiaque.

 

Les années qui suivirent, mes collègues et moi avons participé de notre mieux à l’effort de construction de cette Algérie nouvelle. Notre statut de coopérant nous interdisait toute participation à la vie politique du pays d'accueil ; nous consacrant uniquement à notre travail, nous ne pouvions pas prendre parti devant certaines dispositions qui nous paraissaient discutables. C’est ainsi que nous connûmes l'arabisation de l'enseignement. Il paraît normal et même souhaitable qu'un pays indépendant tienne à enseigner à ses enfants dans la langue maternelle. En Kabylie, le problème est particulier : d'origine berbère, les Kabyles restent attachés à leur tamazight. Toujours est-il que cette arabisation a été lancée de façon un peu hâtive, sans que soient formés un nombre suffisant d’enseignants. On fit appel au début, aux cheikhs des mosquées qui, malgré leur bonne volonté, ne surent qu'appliquer les méthodes des écoles coraniques. Dès la seconde année, l'éducation religieuse était inscrite dans les programmes, mettant à mal la laïcité à laquelle sont attachés les instituteurs.

 

Les activités syndicales n'étaient pas, elles non plus, permises aux étrangers. Le Syndicat national des instituteurs avait résolu la question en créant une association professionnelle : l’A.P.I.F.A. *  J'acceptai d'être le secrétaire de l'association, pour la Kabylie. La collaboration de Jean Pons (qui devait, par la suite, me succéder) me fut précieuse dans l'accomplissement de cette fonction.

 

Sur le plan scolaire, les résultats que nous obtenions étaient encourageants, et satisfaisant le pourcentage de réussite aux différents examens et concours : certificat d'études, entrée en 6e, C.A.P. professionnels. Le lycée Amirouche de Tizi-Ouzou accueillait nos élèves à partir de la 6e, à condition qu'ils soient internes. Jugeant préférable que les enfants de Djemâa puissent rester quelques années de plus au pays, je demandai et obtins la création d'un C.E.G. Il fallut malheureusement enlaidir la grande cour par l'installation de deux «préfabriqués».

 

Quant à notre internat, il fonctionnait correctement mais, faute de place, fut limité à 30 élèves. Ma femme obtint, sous contrat local, l'emploi de secrétaire, je réussis à faire détacher un instructeur en qualité d'intendant et deux surveillants furent nommés ainsi qu'un second agent de service. Notre C.C.E.P., devenu C.E.T., ne demandait qu'à s’agrandir. Je proposai donc la construction de nouveaux locaux, sur un terrain communal. Bien soutenu par l'inspecteur de l'enseignement technique, le projet fut assez rapidement pris en compte et j'eus la satisfaction de voir commencer les travaux.

 

 

* Association professionnelle des instituteurs français en Algérie

 

Extrait de son livre "Chez moi en Kabylie"

11/01/2009

Joël ROLET, géologue en Algérie et en Bretagne



Né le 31 08 1943 à St Péran (35) FRANCE

Maître de Conférences (hors classe, 5e échelon) en Géologie
Université de Bretagne Occidentale – Brest

DIPLOMES
Baccalauréat M’ Sciences Expérimentales, Rennes, 1962
Licence ès-Sciences Naturelles, Univ. Rennes, 1967
DEA Géologie Structurale, Univ. Orsay, 1968
Thèse de spécialité Géologie Structurale, Univ. Orsay, 1973

SERVICE MILITAIRE
Service actif, VSNA, Faculté des Sciences d’Oran (Algérie) 1970-1972


TRAVAUX ET PUBLICATIONS
Environ 150 articles et publications scientifiques dont collaboration aux levers de cartes géologiques :
avec le BRGM (Bédarieux, Huelgoat, Château-Gontier, Quimper, Châteaulin)
avec l’IFREMER (Morgat et Baie de Douarnenez)


Deux livres :
Bretagne, Beaux minéraux, Belles roches (éditions Palantines)
Géologie de l’Environnement (Dunod)

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