Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/11/2012

Souvenirs de TEBESSA (Jean-Claude FARCY)

 

Jean-Claude Farcy, Flers le 22 novembre 2008

 

 

Quel copain ou copine avez vous retrouvé et comment ?

J'ai retrouvé un collègue enseignant coopérant en Algérie, après qu'il ait essayé de me joindre plusieurs fois au téléphone, sans savoir si j'existais encore, et en appelant au hasard dans la région où il pensait que je vivais, compte tenu des conversations que nous avions eues à l'époque.

 

Pourquoi cet instant était-il particulièrement surprenant, drôle ou émouvant ? Racontez-nous.

J'ai tardé à répondre à ses appels, le N° de téléphone m'étant inconnu. Après des recherches sur annuaires, j'ai pu l'identifier et l'ai appelé à mon tour. Il n'y croyait plus, car 44 années s'étaient écoulées sans nouvelles réciproques alors que nous étions très proches à l'époque. Nous pensions fréquemment l'un à l'autre, mais sans espoir de se revoir un jour. Nous nous sommes rencontrés à mon domicile, en 2005, et avons évoqué nos carrières et vies familiales avec une grande émotion. En 1961, date à laquelle, nous nous sommes connus là-bas, enseignants au titre de la coopération, dans le cadre des accords d'Evian, nous avions l'un et l'autre, une vingtaine d'années. Rien n'était structuré dans ce pays qui sortait de 7 années de guerre et ce service de coopération était, au début, une galère: pas de salaires les premiers mois car les services n'étaient pas encore opérationnels, etc... C'était réellement une Aventure (avec un grand A) que nous vivions l'un et l'autre. Aujourd'hui nous sommes retraités et grands-parents, sans avoir eu un seul contact entre ces 2 périodes. Les retrouvailles ont été particulièrement émouvantes. Le rappel de nos souvenirs communs et de l'expérience vécue en Algérie, juste après le cessez-le-feu de 1962 ont ravivé beaucoup de souvenirs, moments heureux, passages difficiles ; nous nous sommes remémoré nos contacts avec nos élèves, presque aussi âgés que nous (nous étions alors 2 jeunes partis sans expérience de la vie et livrés à nous-mêmes, dans un pays supposé nous être hostile à cette date). Nous nous étions quittés un peu brutalement, en 1964, car j'ai dû être rapatrié en France, pour raisons médicales, et je pensais pouvoir reprendre mon poste, mais ce ne fut pas le cas. Lui, a continué sa carrière itinérante de Coopérant à travers le monde (Afrique, Madagascar notamment). Nous ne nous étions jamais revus ni contactés.

 

TEBESSA_Marché_ph-assotebessa-2009-04-12_toit.jpg

Et maintenant, avez-vous gardé le contact ? Cette rencontre a-t-elle changé quelque chose dans votre vie ?

Nous continuons effectivement à correspondre par internet et parfois au téléphone. Nous essayons de nous rencontrer le plus souvent possible, mais la distance est un frein.

Cette rencontre a éveillé en moi un peu de nostalgie et, ayant gardé la liste de mes élèves algériens de l'époque, j'ai adressé une lettre au maire de la ville où nous exercions en Algérie (Tébessa) en y joignant cette liste. Mon courrier a été diffusé là-bas et une dizaine d'élèves ont repris contact avec moi par courrier dont un par téléphone. Ils sont tous sexagénaires, souvent retraités. L'un est même Préfet. Là encore mon émotion a été grande de pouvoir lire les lettres souvent touchantes de ces garçons devenus hommes.

 

Source :

http://copainsdavant.linternaute.com/temoignage/temoignag...

 

20/06/2011

Anciens de Fort-National (1969-1973)

 

 

Message aux anciens camarades et anciens professeurs

du collège de Fort-National (1969/1973)

 

La semaine passée, une rencontre a été organisée au domicile de Saïd SERIR à Paris. Étaient présents Messieurs LE ROUX et CHATEAUDON,  et des anciens camarades des années 1969/1973. Ce fut un moment plein d’émotion ; beaucoup de souvenirs sont remontés en surface. Nous avons eu les larmes aux yeux. Je ne me suis pas retenu, ni non plus Monsieur Le Roux.  Car ce moment, lui a rappelé sa défunte épouse (Dany).

 Nous leurs élèves, nous avons tous des cheveux gris.  Nous avons pris de l’âge. Nous dépassons tous la cinquantaine !

DSCF1221_groupe_pf.jpg

 

J’ai appris que les frères BOUDAOUD Ahmed et Bachir sont en France et bien d’autres tels CHALAH Kamal, DJEBBAR Abdellah (ancien moniteur de sport), Kaci, Méradji, Bouhou, Ouar, Ameur, Serrir, Dahmane Youcef, Leclou (fils de Mr Maurice), …

Nous avons été formidablement bien reçus par la femme de Saïd SERIR, CHRISTIANE, que je remercie au passage ; elle nous a fait un très bon couscous ; c’était comme une WADHA.  

 Ferhat Imazighène Imoula a clôturé cette charmante rencontre par de belles chansons des répertoires des anciens chanteurs : Taleb Rabah, Cherif Khedam, Nouara et d’autres…

Ce moment sera gravé dans ma tête à jamais.

 

DSCF1239_Le-Roux+Chateaudon+Ferhat.jpeg

 

Je lance, ici, un appel à tous ceux qui veulent participer à une nouvelle rencontre dans un endroit à définir. Nous nous organiserons pour que ce soit encore une réussite totale. Elle demandera, sans doute, beaucoup de temps et de sacrifice. Si quelqu’un avait la possibilité de  lancer un appel dans les Médias, ce serait une bonne chose, je pense aux élèves et professeurs qui habitent Paris. L’information aura plus d’échos.

 

Et pourquoi, ne pas créer une Association des anciens élèves et professeurs du CEG de Fort National, 1966 -1973 ?

 

Celui qui souhaite me contacter, mon adresse mail est la suivante :

bobdubons@yahoo.fr

Je suis installé dans le Calvados (14) depuis 2009.

 

Boussad DAHLAB

Ancien élève du CEG de Fort-National

Année 1969 - 1973

 

23/06/2007

FETE DES RETROUVAILLES. Mai 2007 (ERNEST)

 

Le 11 Mai 2007, à l'initiative de Hacène et ses amis, un rassemblement festif eut lieu à l'école d'Isly Moussi à Ouadhias-Villages.

 

Un soleil radieux promenant sa silhouette dans le ciel bleu de Kabylie nous inondait de sa lumière agréable.

 

Quand j'arrivai sur la cour vers les 10 h 30, un groupe d'élèves m'attendait déjà, impatients de vivre cet évènement qui s'annonçait historique et inoubliable.

 

La journée s'annonçait belle et les retrouvailles émouvantes.

 

Certains s'étaient déplacés de Tizi, du Sahara mais la plupart vivant sur place avaient fait le chemin à pied ou en voiture.

 

Omar, un agriculteur des Ouadhias, vint même en tracteur !

 

Ernest.

d2783384f3251fee134c988c5baf8239.jpg

Découvrez le Blog de ce Breton-Iwadiyen :

29/05/2007

AUX OUADHIAS, 35 ANS APRES. (Ernest)

Ernest arrive de Kabylie ! Voici son premier message en ligne :

"Trente-cinq ans après mes années d'enseignement aux Ouadhias, je viens de passer trois semaines parmi mes anciens élèves. Ce fut un séjour très agréable aux émouvantes retrouvailles. Mon plus grand bonheur fut d'en rassembler une cinquantaine d'entre eux autour d'un couscous et de photos d'époque inédites. À 70-80%, le puzzle s'est reconstitué. Il ne manquait que ceux qui résident loin de leur pays et ceux qui sont décédés. L'an prochain, on essaiera de faire le plein ou presque.
Si les années ont passé et défraîchi nos visages juvéniles, elles n'ont pas terni les souvenirs et les sentiments qui leur sont inhérents. Partout je fus accueilli avec joie, présenté, véhiculé, dorloté...Une fois de plus l'hospitalité kabyle n'a point failli. Je remercie chaleureusement élèves, amis et la population pour m'avoir permis de passer ces quelques jours de bonheur parmi eux."

Ernest

À la Kabylie, son Djurdjura et à la Bretagne, ses Monts d'Arrée ; à la Kabylie, ses Ouadhias et à la Bretagne, Bain et Janzé.

858eff24a5ad777c6a3ce0ca22a9f003.jpg

À lire dans le FORUM DE KABYLE.COM

26/07/2006

POUR LA VIE ( selon Patrick Bruel )

Ce matin, lorsque j'ai entendu cette chanson  à la radio, je me suis dit que les paroles illustreraient parfaitement cette page !

 

Pour la vie : Patrick Bruel    

 

On est partis c'était fin juin

On s'est embrassé serré la main

Un pour tous et tous pour un

Et puis chacun a pris son train

On avait tous aussi peur

On s'est juré la main sur l'cœur

Qu'on s'reverrait avant dix ans

On s'est revus et maintenant

De temps en temps on s'invite

Même si souvent on s'évite

On s'dit bien sûr j'm'en souviens

Mais on s'rappelle de moins en moins

Ça nous a pas rendus amers

On sait bien qu'on peut rien n'y faire

 

C'est la vie, c'est la vie,

C'est la vie qui nous change

Et qui dérange

Toutes nos grandes idées sur tout

C'est la vie, c'est la vie,

C'est la vie qui décide

Qui nous file des rides

Au coin des yeux et du cœur

A quoi ça sert d'aller contre

On perd son temps

Et quand on r'garde nos montres

Tout à coup on comprend

Y 'en a qui ont fait des enfants

Y 'en a d'autres qui ont dit j'attends

On a tous aimé les femmes

On s'est tous trouvés du charme

On est tous devenus quelqu'un

Dans son quartier ou plus loin

Bien sûr on s'est perdus de vue

Mais on n'appelle pas ça perdu

On s'est traités de tous les noms

On s'est tombés dans les bras

On n'a pas osé dire non

On a dit oui quand fallait pas

Ça nous a pas empêchés

De continuer à s'aimer

 

Pour la vie, pour la vie

Pour la vie qui nous change

Et qui dérange

Toutes nos p'tites idées sur tout

Pour la vie, pour la vie,

Pour la vie qui décide

Qui nous file des rides

Au coin des yeux et du cœur

Pas besoin de faire semblant

Ça sert à rien

Chaque jour qui passe on apprend

Qu'on peut jouer sans être comédien

A quoi ça sert d'aller contre

Ça sert à rien

Chaque jour qui passe on apprend

Qu'on suit tous le même chemin

 

Paroles et Musique: Gérard Presgurvic  © 2000 - 14 Productions