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05/07/2009

Le communiqué de Georges BERTIN

  

 

″Chers collègues et amis,

 

Pour poursuivre l'entreprise d'échanges internationaux sur les sciences sociales et l'intervention sociale entreprise depuis 6 ans par une équipe bénévole enthousiaste, laquelle a abouti à faire de la revue Esprit Critique la première revue gratuite en ligne de ce type, j'ai accepté d'en prendre la direction à la suite de notre fondateur Jean François Marcotte, lequel demeure dans l'équipe.

 

Vincent Baholet, directeur régional du CNAM des Pays de la Loire, a bien voulu nous apporter le concours technique et administratif  du CNAM, ce qui permettra également de créer des synergies avec les réseaux du Conservatoire. Ceci correspond d'ailleurs à l'une des missions du CNAM : la diffusion de la Culture Scientifique et Technique.

 

En parcourant le site de la revue:

http://www.espritcritique.org

vous pourrez juger du sérieux avec lequel nous avons conduit nos travaux: en témoignent 250 articles disponibles en ligne.

 

Aussi, pour poursuivre l'œuvre entreprise, si vous souhaitez rejoindre cette belle aventure humaine et scientifique, soit pour participer à la rédaction de la   revue, soit pour proposer un article ou un numéro thématique, soit pour nous apporter vos compétences techniques et littéraires, ou encore participer à la diffusion d'Esprit Critique et assurer son rayonnement, n'hésitez pas à nous contacter, nous reprendrons très vite langue avec vous.

 

Si la mission de la revue vous interpelle et que vous avez quelques heures à investir, nous avons toujours besoin d'aide pour assurer le développement de la revue: mise en page, révision linguistique, rédaction, promotion, etc. Parlez en aussi autour de vous. Vous trouverez en pièce jointe un descriptif de la revue, n'hésitez pas à nous contacter.

 

Bien cordialement.″

 

 

Biographie de Georges BERTIN (par les éditions Trédaniel)

 

Georges Bertin est, au Conservatoire National des Arts et Métiers, à Angers, directeur général de l'Institut de Formation et de Recherches en Intervention Sociale (IfoRIS).

 

Il est docteur en Sciences de l'Education et Habilité à diriger les recherches universitaires en sciences sociales, chevalier dans l'Ordre National du Mérite et dans l’Ordre des Palmes Académiques. Ancien professeur d'enseignement général puis animateur, il a dirigé, 15 ans, l'Office départemental de la Culture de l'Orne et son Université Rurale.

 

Maître de conférences en sociologie de l'UCO, il a enseigné aux Université de Paris 8, Caen, Angers, le Mans, Pau, a été directeur de l'Institut de Psychologie et Sociologie Appliquées à l’Université Catholique de l’Ouest d'Angers et Vice-Recteur de cette université.

 

Il est membre du GRECO CRI (groupement européen de recherches coordonnées des centres de recherches sur l'imaginaire fondé par le professeur Gilbert Durand), directeur exécutif de la revue /Esprit Critique, et /de la revue /Herméneutiques sociales/, directeur de recherches associé au laboratoire /Processus, accompagnement, formation /de l'Université de Pau.

 

Il est aussi membre du bureau international de l'association francophone internationale de recherches scientifiques en Education (AFIRSE), membre de la Société Internationale arthurienne et de la Société de Mythologie Française. Ancien Conseiller économique et social de Basse Normandie, il est chevalier dans l'Ordre National du Mérite et dans l'Ordre National des Palmes Académiques.

 

 

 

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25/06/2009

Souad MASSI et IDIR à FOUGERES (35)

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18/06/2009

"Alger, mon amour" par Bernard Batais


À propos de l'auteur :
Après des études de météorologie, Bernard Batais occupe différentes fonctions au sein de l’administration, dans l’Armée de l’air et au titre de la coopération en Algérie. En 1973, il embrasse la carrière de journaliste d’entreprise. Il devient rédacteur en chef d’un magazine de prestige, poste qu’il occupera jusqu’en 1994. Depuis, devenu indépendant, il travaille comme pigiste pour différents magazines spécialisés dans la photographie.
En 2002, il publie un premier ouvrage aux Editions Grandvaux, Monsieur Michel a disparu, roman policier où il se livre à une satire féroce des multinationales.


Notre avis :
Un témoignage poignant sur ce que fut la vie des européens et pieds-noirs aux derniers temps de l’Algérie Française. Cette histoire donne à voir toute leur douleur et résonne comme un cri d’amour pour ce pays.

Résumé :
Février 1962. Fabrice retrouve Alger, une ville qui lui est chère et qu’il a bien connu, quelques années auparavant lorsqu’il était militaire. Le pays s’achemine inexorablement vers l’indépendance et sa capitale s’apprête à endurer une longue agonie. C’est cette atmosphère de fin du monde qui est retracée dans cet ouvrage. Au milieu des crimes, des attentats, des massacres, des enlèvements de toutes sortes, Fabrice rencontre l’amour. Un amour incongru, quasi-impossible, dans cette ville en folie, mais auquel il va s’accrocher… désespérément.

Un extrait :
Alger mon amour Bernard BATAIS (Extrait chapitre 2)

" Ce fut le soleil qui me réveilla. Je n’avais fermé les volets qu’en partie et un large rayon de lumière vint baigner le lit. Une douce chaleur envahit mes cuisses et mon ventre, comme si une main chaude s’était posée là pour me rappeler qu’il était temps de revenir à la vie. Je restai quelques minutes sans bouger, savourant cette caresse inattendue comme annonciatrice d’une journée bienheureuse. J’avais ouvert les yeux et je contemplais la chambre au décor banal où m’avaient installé mes cousins. À part le lit, elle n’était meublée que d’une armoire hideuse qui avait dû être qualifiée de moderne entre les deux guerres. Pas de tapis, pas de rideaux, pas de tableaux aux murs. On était loin de l’intérieur cossu de l’appartement parisien de mes parents, où foisonnaient les meubles de style et les objets d’art. Il y avait une telle débauche de luxe qu’il était devenu pour moi comme un étalon à partir duquel je jugeais de la richesse des gens lorsque j’entrais chez eux pour la première fois.
Aujourd’hui, je n’avais pas besoin de cela. Mes cousins, je le savais, n’avaient jamais roulé sur l’or. Félicien n’avait été tout au long de sa vie qu’un modeste fonctionnaire et Solange avait rarement travaillé. À Alger, ils n’avaient vécu que dans des habitations à bon marché. Mais peu importait pour moi, ils avaient le coeur sur la main. Trois ans plus tôt, ils m’avaient accueilli à bras ouverts, me considérant comme leur fils. Grâce à eux, je gardais de ces mois passés sous l’uniforme un excellent souvenir. Cette fois encore, ils m’offraient l’hospitalité sans discuter, j’étais chez eux, je pouvais rester des mois, ils ne me demanderaient pas un sou. Et puis dans cet appartement régnait la paix, je ne les avais jamais entendus se quereller. C’était un couple simple, sans histoires. Quelle transition avec l’atmosphère conflictuelle qui régnait chez moi en permanence!
Je me levai et allai sur la loggia d’où l’on dominait Alger. Vu de là, tout paraissait calme, et pourtant, je le savais, les passions dans cette ville étaient déchaînées et le drame permanent.
Je retrouvais cette cité magnifique qui m’avait tant impressionné lors de mon premier voyage. "

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Ce livre est en vente ici :

 

12/06/2009

Message adressé à … par Jean CHASSIGNET

Message adressé à un jeune visiteur algérien, interrogatif quant à l'origine de ces images, en janvier 2003 :

 

″J'ai parcouru votre pays d'origine voici plus de 20 ans. À cette époque des accords de coopération avaient été passé avec la France, en particulier dans le domaine de l'enseignement. Beaucoup de jeunes diplômés, dont je faisais partie, avaient donc, entre autres, la possibilité de venir enseigner chez vous, ce qui en intéressait plus d'un, puisque ce volontariat remplaçait notre service national, même si la durée était de 16 mois au lieu de 12.

 

J'ai donc enseigné à l'Institut Technologique des Travaux Publics et du Bâtiment de Kouba, dans la banlieue est d'Alger, de septembre 1978 à juillet 1980. Ce travail m'a laissé du temps libre, et comme je suis curieux, comme votre pays m'a fasciné par sa beauté et sa diversité, comme j'y ai rencontré une chaleur humaine inconnue de ce côté-ci de la Méditerranée, j'ai sillonné votre pays autant que j'ai pu. J'y étais allé aussi en 1973, chez mon frère enseignant en Kabylie. Autant dire que l'Algérie m'a marqué.

 

La photographie était un de mes hobbys à l'époque et j'ai pris beaucoup de diapositives. Les diapositives ne sont pas pratiques à regarder, et j'ai fait l'an dernier l'acquisition d'un scanner. J'en ai donc profité pour numériser une sélection de photographies, et j'ai mis ces images à la vue de tous. La qualité n'est pas excellente, mais votre pays est tellement beau que cela m'excuse peut-être. Il est seulement dommage que l'Algérie se soit fermée au monde extérieur depuis bien longtemps. Les guerres n'ont que du mauvais pour tous. J'espère pouvoir y retourner un jour, dans la sérénité.″

 

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Piste vers Tadmit

04/06/2009

Les voyages de Bernard DIMET

 

" La passion des voyages m'est sans doute venue tout petit, entretenue par la lecture des livres et les récits de voyageurs célèbres parus dans des bandes dessinées comme Tintin ou Spirou ou dans des livres comme ceux d'Alain Gerbault, à moins que ce ne soit l'Iliade et l'Odyssée.

 

 Ce n'est que plus tard, en classe de troisième, que le projet d'un grand voyage a vu le jour : des amis de mon père qui travaillaient et vivaient au Sénégal, m'ont invité à passer des vacances à Dakar.

 

Mon père répondit d'un air solennel : « Mon fils ira à Dakar s'il est reçu à son B.e.p.c. »

 

En juillet de l'année suivante, temps nécessaire pour réunir le prix du voyage, environ 900 francs de l'époque, je partis en train jusqu'à Marseille puis pris l'Ancerville, paquebot de la compagnie Paquet (en classe standard, celle juste au-dessus de la classe cale).

Après 7 jours de voyage, la ville de Dakar était en vue.

 

Ce voyage était plus qu'un simple voyage : il fut LE voyage initiatique, déclencheur d'un processus de départs et de retours.

 

Puis ce fut la coopération en Algérie avec des nombreux voyages dans le désert algérien, un des plus beau à mon goût : les sept cités de Ghardaïa, El Goléa et le plateau du Tadémaït, Ouargla, In Salah, Tamanrasset, Djanet, Timimoun la rouge, Beni-Abbes et Taghrit, ...

 

Ensuite, le désir de partir a été très fort. Ce fut le grand voyage, celui que j'intitule (livre en préparation) : Des déserts de l'Afrique aux montagnes de l'Amérique du sud - itinéraire de deux citoyens à la découverte du monde.

 

Bilan : entre les accompagnements de voyages pour Nouvelles Frontières et les voyages personnels, j'ai effectué près de deux cents voyages et visité (pas « fait » !) environ 90 pays, certains m'ayant vu plusieurs fois : la Grèce et en particulier la Crète, le Sénégal, le Népal, l'Inde, etc.

 

Algérie, Allemagne, Angleterre, Argentine, Australie, Belgique, Bénin, Birmanie, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Burkina-Faso, Cameroun, Canada (en particulier Québec), Canaries, Chine (dont Tibet), Colombie, Corée (Sud), Cuba, Danemark, Égypte, Équateur, Espagne, Finlande, Grèce, Hong-Kong, Inde, Indonésie, Italie, Israël, Japon, Jordanie, Kenya, Laos, Luxembourg, Macao, Malaisie, Mali, Malte, Maroc, Mauritanie, Mexique, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Paraguay, Pérou, Panama, Pays-Bas, Pakistan, Philippines, Rio-del-Oro (pays disparu), Roumanie, Sénégal, Singapour, Suède, Thaïlande, Togo, Turquie, Tunisie, USA, Venezuela, Viêt-Nam, Yémen, Yougoslavie.

 

J'ai également créé des circuits pour Nouvelles Frontières : Louisiane, Sénégal (Pays Bassari), Chine, Tibet. "

 

 

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