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12/02/2007

PREMIER MOIS DE LUCIE A ORAN

Bonjour à tous !

 

Cela fait déjà un mois que je suis arrivée à Oran. Ici tout va bien pour moi, je continue d’ouvrir grand mes oreilles, mes yeux, mes narines pour observer tout ce monde tellement nouveau pour moi. Tant de changements en si peu de temps : plein de découvertes. Bien sûr ce fut d’abord le Muezzin (appel à la prière) de la mosquée voisine, qui m’a réveillée en sursaut les premiers matins vers 5h30-6h (ça rappelle des souvenirs à d’autres personnes, il parait ?) puis après on s’habitue et c’est ce qu’il m’est arrivé. Je me suis habituée ! Ensuite cette ville d’Oran qui grouille de monde, où les gens vivent quasiment dans la rue… des rues sales où les chats, errants en quête de repas dans les poubelles, côtoient les enfants qui s’amusent. Les nombreuses femmes voilées, et les autres habillées à l’occidentale…. Ville de contrastes !

 

Pour illustrer les choc des cultures, une des paroles de José, Père Blanc et directeur de la bibliothèque, à mon arrivée à propos de la conduite automobile : « En France, la loi est impérative, en Espagne (il est espagnol) elle est indicative et ici [en Algérie] elle est décorative » ! ! ! Je n’ai pas encore hâte de me mettre à cette conduite digne des courses de « fun cars ».

 

Mais c’est aussi et surtout la magnifique vue sur la Mer Méditerranée et malgré toute cette eau bleue, on espère la pluie pour nous sauver de la sécheresse qui oblige les autorités à couper l’eau tous les deux jours environ.

 

À la bibliothèque, je n’ai pas eu le temps de dire ouf ! On m’attendait de pied ferme et j’ai rapidement été projetée dans le quotidien : accueil des abonnés pour les prêts des livres les après-midi, début du « cercle de lecture » que j’anime (enfin j’essaye) une fois par mois, et où nous tentons d’aborder divers sujets à travers les lectures des uns et des autres (étudiants en médecine, infirmière, dentiste, pédiatre, enseignants etc.…mais aussi algériens, espagnol, française, rwandaise,… quel melting-pot !), cette semaine nous avons parlé de nos lectures à propos du dialogue inter religieux. Vaste sujet et vaste débat, mais très intéressant. Et puis surtout j’ai commencé à donner les cours de français une fois par semaine à une vingtaine de jeunes femmes. Je travaille avec trois Pères et cinq oranais (deux hommes, l’un d’eux connaît très bien la Chartreuse pour y séjourner régulièrement l’été, et trois jeunes femmes)

Ce sont aussi ces rencontres et ces échanges avec les étudiants africains (camerounais, burundais, congolais, etc.….), qui me font dire que oui vraiment mon vœu est exaucé : je suis en Afrique….. du Nord certes, mais aussi grâce à toute cette population d’ici et d’ailleurs, je suis aussi en Afrique ! ! ! Chouette !

 

Bon vent,

À bientôt,

Novembre 2006. Lulu.

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Retrouvez l’article complet :

http://www.ladcc.org/ puis : « Nouvelles des volontaires »

 

04/02/2007

CYBERPAPY ET SES COLLEGUES DE BATNA

Je vous adresse mes vos vœux.

 

Je cherche à retrouver la trace de deux amis connus en Algérie entre septembre 1967 et novembre 1968.

Le premier s'appelle Dominique Paramithioti et le second Aymeric de Montesquiou (je crois qu'il est sénateur)

 

Nous étions tous les trois coopérants techniques dans le cadre du service national; Aymeric et Dominique travaillaient à la préfecture de Batna avec le secrétaire général Mr Madoui devenu depuis wali d'Oran puis.... et moi j'étais médecin à l'hôpital de Batna, mon épouse était professeur de lettres au lycée Ben Boulaïd de cette même ville.

 

Que de souvenirs de cette expérience humaine irremplaçable pour mieux approcher le monde musulman. C'est pendant cette période que nous avons fait la connaissance du père Pierre Georgin.

 

Si vous pouviez m'aider à les retrouver, je vous en serais reconnaissant.

 

Cyberpapy

 

 

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24/01/2007

4 JOURS AVEC MAELYS ET JEAN-MICHEL A TAM

 

Mardi 5 décembre 2006

Matinée, visite de plusieurs campings (certains sont de vrais havres de paix pour ceux qui veulent se poser quelques jours à Tam ) avec Antoine et Rania.

L’après-midi, nous avons la joie de faire la connaissance d’Ali et de sa femme Kheira, grâce à Taher qui nous introduit chez eux. Ali est enseignant de Français à Tam. Il a longtemps enseigné à Tazrouk, village touareg à 60 kilomètres de Tam où a vécu, pendant 40 ans, Taher.

Ali et Kheira, qui parlent Tamahaq (la langue touareg) habitent une maison très simple ; c’est la deuxième maison que nous voyons à ce point si simple. Ils ont une simplicité de relation qui nous charmée, et qui est contagieuse. La simplicité appelle la simplicité !

Nous décidons de se revoir toutes les trois semaines à peu prés; Ali nous montrera ce que les élèves de primaire et collège apprennent en français et nous lui échangerons quelques ouvrages importants que nous avons avec nous pour l'enseignement du Français.

Quelques jours plus tard, nous apprenons par Taher que Kheira, la femme d Ali, lui aurait dit une formule en Tamahaq qui signifie, en parlant de nous : « Ils nous ont enlevé la solitude ! » Nous sommes très touchés parce que nous n’avons rien fait d'autre que répondre à leur propre simplicité d’accueil et de relation. Comme quoi, heureux les cœurs simples !

 

Mercredi 6 décembre 2006

Matinée préparation de cours et, après-midi, cours !

Le soir, nous terminons à 20 heures et Mohammed B. nous téléphone : sa femme Naïma (Mohammed sait faire plein de choses mais pas la cuisine) nous a préparé un plat traditionnel (comme des crêpes enroulées) ainsi que de la soupe excellente. Hum ! notre repas du soir est tout prêt ! Il repart avec 3 citrons bien jaunes cueillis sur notre citronnier le matin même.

 

Jeudi 7 décembre 2006

Réveil à 4h 30, Petit déjeuner à 5h pour emmener nos deux hôtes à l'aéroport. La voiture de la communauté, c’est tout un poème ! Enfin, passons sur les détails puisque nous étions à l’heure pour l’avion ! Nos hôtes sont revenues heureuses de leur séjour à l’Assekrem ! frigorifiées, mais heureuses !

Comme tous les jeudis, la journée est remplie par nos cours, de 8h à 19h. Les groupes de Maëlys progressent vite, tandis que mes groupes se préparent à une évaluation lundi prochain ! Un groupe de terminales que Maëlys a en anglais et moi en français nous interroge beaucoup : leur retard est considérable et elles misent beaucoup sur leur bac. Comment les aider de façon efficace et appropriée ? est une question que nous nous posons après chaque cour : c’est pour cela que nous sommes là.

 

Vendredi 8 décembre 2006

La matinée a été des plus habituelles : cours et cours ! Maëlys m’avoue trouver vraiment du plaisir tous les vendredis matins à enseigner, c’est un vrai échange qu’elle vit avec ses élèves. Elle le mérite bien, vu la peine qu’elle se donne à préparer ses cours de la façon la plus attentionnée

L’après midi devait être chargée et, en fait, nous avons eu tout le temps pour préparer nos cours pour la semaine suivante. Petit détail pour vous donner envie de venir nous voir : nous préparons nos cours dehors, puisque chez nous, il fait encore chaud, l’après-midi !

En fin de journée, nous sommes invités comme tous les vendredis à un superbe repas communautaire (chez Marthe, cette fois) précédé d’une heure de partage d’Evangile (sur l’Annonciation pour ceux qui connaissent). Devinez le dessert : une mousse au chocolat ! Tant pis pour vous : fallait être là !

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10/01/2007

MESSAGE DE SERGE MATHIEU

  Voici un message reçu il y a plus d’un an, alors que je n’avais pas encore ouvert ce Blog !

 

  J'ai été coopérant en Algérie ( région de Bouïra ) de 1963 à 1972 ; je pensais que ce site permettait à d'anciens coopérants d'éventuellement se retrouver. Qu'en est-il exactement ?

Merci de me renseigner

Serge Mathieu

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02/01/2007

Vieux souvenirs (50 ans) de Mme Chapin Dauvier

Bonjour,

 Par hasard en cliquant sur Internet, j'ai trouvé votre adresse. Votre témoignage sur la Kabylie m'a beaucoup touchée. En effet, moi même, j'ai enseigné, pendant une année à Tizi Hibel, chez les Sœurs Blanches. C'était en 1953 et 1954. Nous avions des contacts avec les Pères Blancs et aussi les enseignants laïcs.

 De plus, vous habitez Châteaugiron ( Châteaubourg mais c’est juste à côté ! ) et moi je suis native d'un petit village qui s'appelle Gennes sur Seiche. Je passai toujours par votre petite ville, il y a très longtemps pour me rendre à Rennes, à mobylette.

 En région parisienne, j'ai contacté une association de Tizi Hibel, très dynamique, et lors de leur fête annuelle, j'ai rencontré une ancienne élève. 50 ans après c'est émouvant.

 Je garde aussi un souvenir extraordinaire de cette Kabylie et de ses habitants. J'envisage d'y retourner au printemps prochain.

Cordialement

                        Mme Chapin Dauvier

 

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