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15/08/2006

Adel Abdessemed à LA CRIEE (Rennes)

Adel Abdessemed / Practice Zero Tolerance

du 30 juin  au 27 août 2006 à La Criée ( Halles Centrales ) RENNES

Exposition réalisée en partenariat avec Le Plateau / Frac Ile-de-France

 

Adel Abdessemed est né en 1971 à Constantine, Algérie. Il réside à Paris. 

La sculpture, la vidéo, le dessin, l'écriture, l'action constituent autant de pratiques traversées par Adel Abdessemed pour offrir des lectures critiques de notre monde contemporain.

  Les énoncés lapidaires, les gestes simples d'écrasement ou de déversement, le dévoilement de corps nus, l'usage de figures de la mort et de la vie composent des images, mais des images qui ne racontent rien d'autre que l'importance vitale de l'action et de la résistance.

Le citron, le lait, la terre, le vin sont utilisées pour leur qualité matérielle brute, mais aussi pour leur résonance symbolique à la loi ou à l'ordre.

 

Adel Abdessemed est par la force des choses habitant du monde et son œuvre, reflet de son nomadisme qui l’a conduit successivement d’Algérie en France, puis de France en Allemagne et de nouveau en France.

 

Practice Zero Tolerance : "les sculptures, vidéos et photographies de l’artiste Adel Abdessemed constituent un énoncé performatif direct comme un coup de poing : des images en actes et non des histoires en images. Ou comment ramener le pouvoir de l’image à la sensation et l’élever à la critique du monde." (Larys FROGIER)

 

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7 frères 2006

 

7 frères : une photographie réalisée dans une parcelle de rue à Paris que l’artiste désigne comme son espace de travail. Une meute de sangliers a été lâchée dans la ville. Sur la photographie, six sangliers sont dénombrés, le septième est hors-champ... L’artiste ? Le spectateur ? La force de l’image tient dans cette captation frontale, rabaissée vers le sol, les yeux dans les yeux, prête à accueillir une masse d’énergie. Une tentation évidente serait d’associer la représentation de ces animaux sauvages à l’actualité des manifestations et violences de rue. Mais pour qui se laisse aller à l’image, le regard se tient ailleurs. L’animalité est ce qui nous constitue fondamentalement y compris dans notre rapport à l’urbanité ou à un espace collectif de vie : être au ras du sol, percevoir autrement l’espace, aiguiser les sens, se rassembler ou se diviser.

 

26/07/2006

POUR LA VIE ( selon Patrick Bruel )

Ce matin, lorsque j'ai entendu cette chanson  à la radio, je me suis dit que les paroles illustreraient parfaitement cette page !

 

Pour la vie : Patrick Bruel    

 

On est partis c'était fin juin

On s'est embrassé serré la main

Un pour tous et tous pour un

Et puis chacun a pris son train

On avait tous aussi peur

On s'est juré la main sur l'cœur

Qu'on s'reverrait avant dix ans

On s'est revus et maintenant

De temps en temps on s'invite

Même si souvent on s'évite

On s'dit bien sûr j'm'en souviens

Mais on s'rappelle de moins en moins

Ça nous a pas rendus amers

On sait bien qu'on peut rien n'y faire

 

C'est la vie, c'est la vie,

C'est la vie qui nous change

Et qui dérange

Toutes nos grandes idées sur tout

C'est la vie, c'est la vie,

C'est la vie qui décide

Qui nous file des rides

Au coin des yeux et du cœur

A quoi ça sert d'aller contre

On perd son temps

Et quand on r'garde nos montres

Tout à coup on comprend

Y 'en a qui ont fait des enfants

Y 'en a d'autres qui ont dit j'attends

On a tous aimé les femmes

On s'est tous trouvés du charme

On est tous devenus quelqu'un

Dans son quartier ou plus loin

Bien sûr on s'est perdus de vue

Mais on n'appelle pas ça perdu

On s'est traités de tous les noms

On s'est tombés dans les bras

On n'a pas osé dire non

On a dit oui quand fallait pas

Ça nous a pas empêchés

De continuer à s'aimer

 

Pour la vie, pour la vie

Pour la vie qui nous change

Et qui dérange

Toutes nos p'tites idées sur tout

Pour la vie, pour la vie,

Pour la vie qui décide

Qui nous file des rides

Au coin des yeux et du cœur

Pas besoin de faire semblant

Ça sert à rien

Chaque jour qui passe on apprend

Qu'on peut jouer sans être comédien

A quoi ça sert d'aller contre

Ça sert à rien

Chaque jour qui passe on apprend

Qu'on suit tous le même chemin

 

Paroles et Musique: Gérard Presgurvic  © 2000 - 14 Productions

 

 

24/07/2006

Tous enfants d'Algérie ( poème de Domie G.)

Vous avez sans doute lu  le commentaire de Dommie pour qui l'Algérie est ce beau pays, qui, lorsqu'on y a vécu, nous marque à jamais.

Voici un de ses très beaux textes :

 

Tous enfants d'Algérie ( poème de Domie G.)

 

Ils étaient tous enfants d'Algérie

Unis sur le sol berbère

Loin d'imaginer la barbarie

Qui allait saccager leur terre.

 

Kahina a posé son arme

Pour laisser sécher ses larmes...

 

Juifs, Chrétiens et Musulmans,

Tous frères avant cette guerre,

Ennemis depuis trop longtemps,

Séparés dans leur frontière.

 

Coule le sang de Kahina

Sur les dunes du Sahara...

 

Ils sont tes enfants, Algérie,

Tu les reverras tous unis.

Dans leur coeur, le même amour

Ramènera les beaux jours.

 

Kahina ouvrira ses bras

À tous les enfants de là-bas.

 

© Domie G. (le 20/05/2006)

 

Retrouvez ce texte sur le Blog de Domie :

http://auxcouleursdelavie.hautetfort.com/archive/2006/05/...

 

 

14/07/2006

Fontaine de Kabylie (poème d'Ernest)

Voici un de mes poèmes à propos des fontaines de jadis qui ont marqué tant et tant de femmes de Kabylie. Oubliéées de l'histoire, délaissées par les siens, elles ne méritaient pas un tel sort.


Fontaine de Kabylie


Ô fontaine nourricière, bruissant de ton eau fraîche
Qui désaltérait du fellah la gorge sèche,
Tu es comme un vieux bâtiment en perdition
Qui se meurt dans l’océan de l’évolution.


Ô fontaine animée, témoin des cris joyeux
Que les filles poussaient, puisant le liquide précieux,
Tu es devenue cet amas de pierres sans âme
A qui on a ôté toute vie, toute flamme.


Ô fontaine de Kabylie, gardienne de secrets,
De furtives amourettes et de clins d’œil discrets,
Tu te sens délaissée, victime de la passion
Qu’ont les gens pour le robinet d’eau sous pression.


Ô fontaine du village à l’avenir incertain,
Oubliée de l’Histoire par la faute des humains,
Pourquoi dans ces collines t’a-t-on abandonnée
Aux caprices du temps qui scellera ta destinée ?

Ernest

02/07/2006

BIENVENUE

Bienvenue sur mon "Blog":

 

Coopération en Algérie

Voici une première photo prise en 1973 lors d'une balade dans le Djurdjura (Kabylie)  avec des élèves scolarisés à l'école des Pères-Blancs de Taguemount-Azouz (Beni-Douala) : 

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et une autre de moi dans le jardin de l’école :

medium_gerard_taguemount_jardin_GeLamBre_mf.jpg