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01/07/2011

Le Volontariat par Jean PONSIGNON (2)

 

Quels enjeux pour les pays d’accueil et pour notre propre pays ?

La question est souvent posée de la légitimité de l’envoi de ce type de personnes expatriées, par ceux qui parlent de " néocolonialisme " ou " d’expérience acquise sur le dos d’autrui ". Aborder la question en ces termes me parait un contresens. En effet (à l’exception d’une partie des postes d’urgence) la plupart des postes ont fait l’objet de demandes de la part d’organismes ou d’associations locales demandant soit un transfert de compétences (mais c’est de moins en moins le cas) soit le souhait de travailler de façon stéréoscopique en associant deux approches, deux expériences différentes pour stimuler la réflexion et enrichir l’action, soit souhaitant que des témoins externes viennent vivre avec eux pour être à même de témoigner à leur retour de ce qu’ils ont expérimentés et compris.

Sans être une panacée, ou la solution exclusive aux problèmes posés par le développement des pays du Tiers Monde, le volontariat et le bénévolat ONG représentent un atout majeur dans le dispositif français de coopération car :

·                     au Sud et à l’Est il donne une image de la coopération française désintéressée (car faiblement indemnisée), dynamique (car enthousiaste et disponible), efficace (parce que proche des populations), et compétente (car de plus en plus professionnelle). Non seulement ce type de volontariat est souhaité et demandé par nos partenaires, mais son action est ancrée profondément dans les réalités humaines et économiques du développement à la base.

·                     au Nord elle sensibilise et mobilise la jeunesse sur les questions de coopération et de développement. Grâce aux actions d’information et de formation des organismes de volontariat, ce sont plusieurs milliers de jeunes, qui, chaque année, sont informés des possibilités de coopération volontaire à l’étranger ou des actions diverses en faveur du " Tiers Monde ". C’est ainsi un moyen de canaliser, d’orienter, de concrétiser les idéaux. De plus, au retour, les volontaires jouent pendant tout le reste de leur vie un rôle important de témoins et d’avocats en faveur des populations étrangères. Ils alimentent les réseaux des organisations de solidarité et sont souvent des acteurs et des soutiens à l’accompagnement et à l’intégration des étrangers en France. Enfin comme l’a montré l’ancienne enquête à laquelle 5000 anciens coopérants avaient répondu ("l’appel à témoins" de la DCC), ils sont très souvent impliqués dans des actions favorisant une meilleure solidarité en France. On constate en effet, qu’à leur retour ils s’impliquent de façon beaucoup plus importante que la moyenne de leur classe d’âge et de leur type de formation dans des responsabilités politiques, syndicales ou associatives.

·                     il s’agit enfin d’une action peu coûteuse pour l’état, et donc pour chacun d’entre nous, puisque l’aide accordée par les pouvoirs publics est, pour les seuls volontaires bénéficiant du statut du décret de 95, et pour deux ans d’action sur le terrain de l’expatriation, de l’ordre de 6 000 euros par an.

 

 

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 Ces volontaires, par le don de leurs compétences, sont une réponse à un besoin exprimé par des structures locales ; associations, structures d’églises, et parfois pouvoirs publics. Ils sont à l’œuvre dans des secteurs aussi variés que : la formation d’adultes, l’enseignement et l’alphabétisation, la santé, la gestion et la micro-économie, la conduite de chantiers, le développement rural ou l’action sociale, l’accompagnement et la présence auprès de populations en difficulté. Ils réalisent une coopération de "proximité" : en effet si le volontaire ONG reste par nature un étranger, c’est un étranger qui s’est fait proche et qui vit avec les populations.

 

Jean PONSIGNON 

 

Secrétaire général de Intercordia 

 

AVENTURE N°96 - AUTOMNE 2002

 

20/06/2011

Anciens de Fort-National (1969-1973)

 

 

Message aux anciens camarades et anciens professeurs

du collège de Fort-National (1969/1973)

 

La semaine passée, une rencontre a été organisée au domicile de Saïd SERIR à Paris. Étaient présents Messieurs LE ROUX et CHATEAUDON,  et des anciens camarades des années 1969/1973. Ce fut un moment plein d’émotion ; beaucoup de souvenirs sont remontés en surface. Nous avons eu les larmes aux yeux. Je ne me suis pas retenu, ni non plus Monsieur Le Roux.  Car ce moment, lui a rappelé sa défunte épouse (Dany).

 Nous leurs élèves, nous avons tous des cheveux gris.  Nous avons pris de l’âge. Nous dépassons tous la cinquantaine !

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J’ai appris que les frères BOUDAOUD Ahmed et Bachir sont en France et bien d’autres tels CHALAH Kamal, DJEBBAR Abdellah (ancien moniteur de sport), Kaci, Méradji, Bouhou, Ouar, Ameur, Serrir, Dahmane Youcef, Leclou (fils de Mr Maurice), …

Nous avons été formidablement bien reçus par la femme de Saïd SERIR, CHRISTIANE, que je remercie au passage ; elle nous a fait un très bon couscous ; c’était comme une WADHA.  

 Ferhat Imazighène Imoula a clôturé cette charmante rencontre par de belles chansons des répertoires des anciens chanteurs : Taleb Rabah, Cherif Khedam, Nouara et d’autres…

Ce moment sera gravé dans ma tête à jamais.

 

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Je lance, ici, un appel à tous ceux qui veulent participer à une nouvelle rencontre dans un endroit à définir. Nous nous organiserons pour que ce soit encore une réussite totale. Elle demandera, sans doute, beaucoup de temps et de sacrifice. Si quelqu’un avait la possibilité de  lancer un appel dans les Médias, ce serait une bonne chose, je pense aux élèves et professeurs qui habitent Paris. L’information aura plus d’échos.

 

Et pourquoi, ne pas créer une Association des anciens élèves et professeurs du CEG de Fort National, 1966 -1973 ?

 

Celui qui souhaite me contacter, mon adresse mail est la suivante :

bobdubons@yahoo.fr

Je suis installé dans le Calvados (14) depuis 2009.

 

Boussad DAHLAB

Ancien élève du CEG de Fort-National

Année 1969 - 1973

 

14/06/2011

Le Volontariat par Jean PONSIGNON (1)

 

  Le volontariat et le bénévolat de solidarité internationale sont-ils d’utilité publique, ou servent-ils seulement d’alibi à notre mauvaise conscience ?  

   

  Le volontariat et le bénévolat de solidarité internationale ont-ils encore un sens à l’heure de la mondialisation ?

 

Avant de proposer une réponse à ces questions, il est sans doute utile de rappeler qui sont ces “ volontaires ” et ces " bénévoles ", ce qu’ils font et dans quel esprit. Sont-ils des post soixante-huitards attardés (et retardant de plus d’une génération), des accros de l’anticonformisme ou des témoins, des précurseurs et qui sait des prophètes ?

Je laisserai bien entendu au CLONG (Collectif des organisations de volontariat) le soin de fournir et de commenter les chiffres et la répartition des " volontaires " (statut de 1995). Sur les dix dernières années on constate une évolution et une diversification de ceux qui consacrent une partie de leur existence à la solidarité internationale. Le volontariat a perdu la forme CSN avec l’arrêt du Service National, sans que le nouveau volontariat de droit public ne vienne le remplacer pour les associations. Les salariés sont devenus plus nombreux, parce que certains postes tenus autrefois par des volontaires devenaient de plus en plus difficiles à trouver (sous l’effet d’un besoin d’expérience de plus en plus poussé) ; les indemnités de volontariat ont eu tendance à augmenter et à atteindre des montants de salaire, ce qui était contraire à l’esprit du volontariat. Certaines associations, notamment Handicap International en ont pris conscience et ont remplacé une part importante de leurs postes de volontaires par des postes de salariés.

Enfin il y a de plus en plus de jeunes en cours de cursus universitaires qui souhaitent s’investir dans la solidarité internationale pour une durée inférieure à celle du volontariat, et sans prétendre à la même compétence. S’y ajoutent ceux qui dans le cadre d’un DESS, d’un Master ou d’un DU doivent faire un stage de mise en pratique. Ce corps de " bénévoles ", que Solidarités Etudiantes s’est donné pour mission de guider dans leurs réflexions et leur recherche, est utilisé par de nombreuses associations (Enfants du Mékong, Pour un Sourire d’Enfants, Arche International, ...). Leur nombre est plus difficile à évaluer et à mesurer puisqu’il n’est concerné par aucun statut, mais la demande de jeunes souhaitant trouver un poste de bénévole me parait avoir augmenté au cours des dernières années.

Certes ces chiffres sont faibles en valeur absolue ; en estimant approximativement à 2000 les volontaires présents sur le terrain (partis pour plus d’un an pour des actions de développement avec les 28 associations agréées par la Commission Mixte du Volontariat), et à un nombre analogue ceux partant pour des actions d’urgence (et de ce fait pour des durées plus courtes), et en ajoutant environ 500 bénévoles, on arrive à un total compris entre 4 et 5 000 personnes (françaises pour la plupart, et dans une très faible proportion issues des autres pays de la Communauté Européenne). Cela signifie que, à un moment donné, 1 Français sur 8 000 est actif hors de nos frontières dans le domaine de la solidarité. Comme il y a au moins 10 candidatures pour 1 départ cela témoigne du fait qu’environ 1 Français sur 800 fait une démarche en ce sens. Et depuis 30 ans on sait que, en cumul et toutes filières confondues, ce sont plus de 300 000 personnes qui ont fait cette démarche ( soit environ 1 sur 200 ), d’où l’importance d’une réflexion sur les enjeux du volontariat.

 

 

À suivre

Jean PONSIGNON

 

Secrétaire général de Intercordia

 

AVENTURE N°96 - AUTOMNE 2002

 

 

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13/05/2011

Romain DEMAEGDT (VSNA, français et anglais)

 

Consultant RH (réseau Maneom)

 

 

Expérience professionnelle

RRH, DRH, Directeur d'Etablissement, Directeur Marketing, Groupe Auchan

 

1983 - 2005

 

Directeur des Ressources Humaines - 06/2001-01/2005 - Marjane, filiale Auchan et ONA (3000 p), Maroc

Ouverture de 4 hypermarchés en plus des 6 existants et recrutement de 1500 pers.

Ingénierie de formation, création de définitions de fonction et d’évaluation, de modules, de cursus de formation et de plans de formation, d’une politique salariale et d’intéressement. Création des IRP.

Création et pilotage d’une équipe RH / sites et sièges

Directeur des Ressources Humaines 01/1996-06/2001 - Direction Logistique, Auchan France, V’d’Ascq (1700 p)

Intégration et harmonisation des statuts sociaux/ 6 Sociétés

Création et pilotage d’une équipe RH / sites et sièges

Elaboration du référentiel Qualité et Certification des 2 premiers entrepôts français, base de la politique formation.

 

 

Coopération et Ressources Humaines au Maghreb, 6 missions en entreprises, secteur public et semi-public

 

1969 - 2010

 

DRH Groupe International Algérie

DRH Centre Emirati de Préservation d'Oiseaux Maroc

DRH Groupe International Hypermarchés au Maroc

RRH Groupe Français d'Ingénierie en Algérie

Resp. Sce Sélection et Évaluation CCCE Algérie

Enseignant VSNA Français et Anglais Algérie

 

 

Actuellement

ANDRH

 

 

 

Ancien élève de

1955 - 1966 Lycée Saint Ouen

 

1964 - 1965 Lycée Banville

 

Hobbies

Sciences, Randonnée, Golf, Musique, Théâtre, Bricolage, Energies Renouvelables, Ecologie.

 

 

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30/03/2011

Michel ALEMPS, assistant en zootechnie-élevage

 

 

§         Expérience début de carrière

 

o        Coopération en Algérie (16 mois)  1973/74 : assistant zootechnie-élevage à l’Institut Technologique Agricole de Mostaganem ; formation de futurs ingénieurs agricoles.

 

o        Direction Départementale de l’agriculture Haute-Saône (70-France), 3 ans : plans d’aménagement rural, plans d’occupation des sols.

 

 

Voyages professionnels et personnels 

 

o        Voyages professionnels à l’étranger : Chine Hong-Kong (1 semaine), Pays-Bas (10 jours en plusieurs fois), quelques jours à une semaine :Prague, Budapest, Londres, Madrid, Lisbonne, Algérie.

 

o        Voyages divers en découverte : Mali (2 semaines), Maroc (1 semaine), Australie (1 mois), Singapour-Malaisie (3 semaines), Suisse, Pays-Bas (fréquent, famille proche), Italie, Réunion.

 

Ouvrages étudiés microfinance  

 

o        Le Guide de la Microfinance (Eyrolles), Voyage au cœur d’une révolution (J.Attali), Vers un monde sans pauvreté (Muhammad Yunus), Banquiers aux pieds nus (Jean-Michel Servet), Vers un nouveau capitalisme (Muhammad Yunus).

 

o       Divers : Participation au colloque FARM Décembre 2007

 

 

 

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ITA de Mostaganem,

lors de la visite de Boumediene en 1977