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17/02/2010

Le Service Civique, pour les 16-25 ans

 

Qu'est-ce que le service civique ?

 

Donner de votre temps aux autres, agir pour le bien commun, vivre une expérience en servant l’intérêt de tous ?

 
Soyez volontaire !

 

Le Service Civique permet à tous ceux qui le souhaitent de s’engager pour une durée déterminée dans une mission au service de la collectivité et de l’intérêt général. Plus particulièrement, le Service Civique s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans.


C’est :


>> un engagement citoyen reconnu et valorisé ;

 
>> une chance de vivre de nouvelles expériences ;

 
>> l’opportunité de se rendre utile et de faire bouger la société ;

 
>> la collectivité qui témoigne respect et confiance.



Le Service Civique doit faire émerger une génération engagée. Il permet de consacrer du temps à des missions utiles pour la société. Cette étape de vie est reconnue et valorisée dans les parcours.

 

En 2010, 10 000 jeunes seront concernés par le Service Civique. D'ici à 5 ans, ce temps d’engagement aura vocation à mobiliser 75 000 jeunes.

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11/02/2010

Roland NOËL, volontaire en Algérie et au Rwanda

 

Médecin généraliste, doublé d'une compétence en Pédiatrie, obtenu à l'Université René Descartes Paris V, titulaire d'une Licence de Remplacement de Spécialiste en Pédiatrie, Docteur Roland Noël exerce dans un Cabinet Médical Privé à Chaville.



Il a été Médecin vacataire des Crèches et Centres de Protection Maternelle et Infantile des DDASS, appartenant aux départements des Hauts-de-Seine, Yvelines et Paris. Il est breveté de la Préparation Militaire Supérieure à Satory, Mourmelon puis Bourges de 1968 à 1970. Volontaire pour le Service National Actif (VSNA) de 1976 à 1978 en Algérie, il sera sollicité, en 1994, par le Commandement Militaire d'Ile-de-France, comme Médecin Réserviste Volontaire au Rwanda.



En outre, l'auteur est Secrétaire Général du Groupement des Ecrivains Médecins (GEM), Membre de l'Union Mondiale des Écrivains Médecins (UMEM), et Président Fondateur de l'Association de Formation médicale Continue de Médecins de Chaville et de la région Ile de France.

 

RWANDA_infirmiere-canadienne_ph-patrimoine-militaire1994.jpg
Infirmière canadienne au Rwanda en 1994


 

 

 

06/02/2010

Chantier en Algérie (Christian COLOT) 2

L'après-midi, on se baladait souvent sur la plage et parfois on allait au marché de Boumerdès (où j'ai pu acheter un petit autoradio SONY de 150w...). J'ai fait connaissance rapidement avec pas mal de gens sur la plage (des habitués principalement). Ils n'avaient pas l'habitude de voir des étrangers et cela leur faisait plaisir de voir deux étrangers débarquer dans leur coin. Une fois même, j'ai fait la connaissance d'un groupe d'amis provenant d'Alger. Il se fait que ce sont tous des plongeurs. Ils m'ont rapidement proposé à faire un baptême dans la mer... J'avais quelques appréhensions au début (ayant eu quelques soucis avec un détendeur en piscine...). J'y suis allé et je ne l'ai pas regretté. À essayer absolument !

Après deux semaines, l'association algérienne nous a proposé de revenir sur Alger pour faire des visites dans la région, voir notamment l'ancienne ville romaine de Tipaza. Là, de nouveau, l'accueil était exceptionnel : logement dans un hôtel 4 étoiles ! Jamais arrivé en chantier...

À la fin du chantier, Vivi est repartie en Normandie. Je suis resté une semaine de plus. ALEJ m'a proposé de loger dans leur Centre pour éviter d'avoir des frais d'hôtel. J'ai pu ainsi faire plein de balades dans le coin avec principalement une volontaire avec qui j'avais fait connaissance. Bon, je ne vous en dirai pas plus à ce sujet (bande d'indiscrets !).

Je voudrais juste vous dire pour conclure, que si vous aimez l'aspect découverte, l’improvisation dans un chantier, … n'hésitez pas à partir en Algérie : vous ne serez pas déçus. Je me suis jamais ressenti en insécurité pendant ce mois. Je me suis pourtant à l'occasion baladé seul en soirée dans Alger. Vous comprendrez là-bas la juste nuance du terme «discrimination positive»...

J'espère que la lecture vous a intéressé. Si vous avez des questions, faites-moi en part (possibilité de se rendre là-bas même pendant l'année pour une durée variable...).

 

Christian - août 2004

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Bibliothèque de TIPAZA, ancienne église (Photo Mimoun)

30/01/2010

UN FRAGMENT DE LA CRISE ALGERIENNE (Jean-Yves TOUSSAINT)



Nous présentons ici la recherche bibliographique réalisée à l'IPRAUS entre 1990 et 1993 dans le cadre de la thèse architecte-urbaniste en Algérie - soutenue par J.Y. Toussaint le 12 novembre 1993.
Cette thèse prend appui sur une expérience particulière d'architecte-urbaniste coopérant en Algérie dans le cadre d'un contrat de coopération entre 1980 et 1982, passé avec la CADAT (Caisse Algérienne d'Aménagement du Territoire) d'Oran, Mission Technique de Tlemcen.


L'objet de ce travail est de procéder à une déconstruction des mobiles à l'œuvre dans la production de l'espace dans le cadre du projet - ici le projet en urbanisme. Ce regard sur le projet s'intéresse au système de relations qui lie tout à la fois l'engagement personnel d'un individu, son statut professionnel et le rôle social que ce dernier lui octroie, une organisation spécifique (l'organisme employeur), ainsi qu'un complexe organisationnel (les organisations mises en rapport par le projet d'urbanisme ou d'aménagement).

 

Le contexte - l'Algérie - est exemplaire. La modernité y est un enjeu considérable du développement, notamment par les transformations économiques et sociales qu'elle signifie. La planification urbaine joue un rôle central, dans la mesure où elle organise l'espace et où elle se veut l'instrument de cette modernité ; Le rôle d'un architecte étranger, mis en situation de réaliser un Plan d'urbanisme peut y être primordial, et cela, d'autant plus que l'architecte issu d'un pays industrialisé se trouve, de par son origine ethnique et culturelle, dans les meilleures conditions pour dominer le procès de modernité.

 

 

Ainsi, ce travail a-t-il progressivement glissé de l'analyse du cheminement de l'acteur - l'architecte - dans une organisation - la Cadat - chargée de produire l'espace urbain, à l'analyse de la Cadat comme organisation et de l'organisation au phénomène bureaucratique dans la société algérienne.

 

 

Jean-Yves TOUSSAINT

UN FRAGMENT DE LA CRISE ALGERIENNE

 

Recherche bibliographique : architecte-urbaniste en Algérie

par Eliane Nicolino, Jean-Yves Toussaint


I
nstitut Parisien de Recherche

Architecture Urbanistique Société

École d'Architecture de Paris Belleville

1994

6 €

Alger_Villa-La-Cadat.jpg
Une des villas "La Cadat" à Alger

 

23/01/2010

Chantier en Algérie (Christian COLOT) 1

 

Christian - août 2004

 

Pour un septième chantier, où aller pour partir à l'aventure ? Où (presque) aucun volontaire n'est parti... Visiter un pays arabe moins connu ? Pourquoi pas ? Surtout comme j'ai rencontré des gens super sympas de ce pays qui m'en ont parlé avec passion... C'est ainsi que je me suis décidé cette année à partir en Algérie profitant d'une période creuse niveau boulot...

L'Algérie fait peur pour pas mal de gens chez nous. Dès que l'on en parle, des mots comme 'terrorisme', `égorgement' viennent rapidement à l'esprit. Si l'on décrypte l'actualité internationale depuis le début de l'année, on remarquera cependant que des pays limitrophes de l'Algérie comme le Maroc et la Tunisie ont fait face à des attaques terroristes, tandis que l'Algérie non.

Fort de cette analyse, je me suis inscrit sur un chantier proposé par l'association algérienne ALEJ. Le projet était de réaliser des travaux de rénovation d'un Centre pour jeunes. J'ai eu rapidement la confirmation que je pouvais venir. Le fax d'invitation a cependant tardé à arriver, alors que je partais dans moins de 10 jours (cette lettre étant nécessaire pour obtenir le visa...). Pas de réponse par email, heureusement le téléphone a permis de débloquer la situation après quelques péripéties... Ouf ! Mais dans quoi je m'engage... ?

Une fois arrivé sur place, l'appréhension s'estompe rapidement : accueil à la sortie de l'aéroport par un volontaire de l'association qui me conduit dans un Centre de vacances pour jeunes dans Alger.

Durant le début du séjour, je suis resté dans ce centre (étant arrivé plus tôt que le début du chantier) avec quelques balades sympa dans Alger (shopping, barbecue, jogging,...). J'ai pu faire connaissance avec pas mal de volontaires et d'animateurs ALEJ. J'ai même eu l'occasion d'assister aux dernières répétitions d'un groupe folklorique en partance pour la France pour y faire des représentations.

Après deux jours, le deuxième volontaire international est arrivé (Virginie, une Française de Normandie). On a appris ce jour-là que le projet était changé : comme nous étions juste deux, on allait être intégrés à une équipe de médecins et de psychologues qui interviennent dans les centres de sinistrés suite au tremblement de terre du 21 mai. On serait chargé de faire de l'animation pour les enfants.

Le lendemain, on part donc pour Boumerdès, la ville la plus proche de l'épicentre du séisme. On sera finalement logé dans un petit village juste à coté s'appelant Figuier. Le logement est vraiment exceptionnel par rapport aux autres logements que j'ai pu avoir en chantier : un bungalow dans un Centre au pied de la plage. Celle-ci est également d'une grande beauté : plage de sable fin entrecoupée de massifs rocheux et une eau claire et chaude

On ne tardera pas à faire connaissance avec l'équipe sur place : une équipe composée essentiellement de femmes portant le hijab (voile). Après un petit moment de surprise, les présentations se sont faites : la bise pour la seule non voilée, la poignée de main ou même un salut de main suivant leur réceptivité pour les autres. Par après, j'ai eu vraiment l'occasion de sympathiser avec elles et même de plaisanter sans trop de retenue.

J'ai pu partager leur quotidien pendant deux semaines. Le matin, on partait en mini-car vers les Centres et on revenait vers 13h pour le repas.

L'accueil dans les centres était vraiment chaleureux. Les adolescents et les adultes avaient fortement envie de discuter de choses et d'autres : comment était perçue l'Algérie chez nous, comment je la voyais maintenant... ? J'ai même été invité plusieurs fois à déguster du thé traditionnel dans les tentes. Le contact avec les enfants était super sympa aussi. On arrivait la plupart du temps à se faire comprendre, malgré les soucis de langue pour les plus jeunes.

(À suivre)

 

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Tentes de rescapés du séisme (Photo GéLamBre)