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16/06/2008

Claude COLLIN auteur de MON AMÉRIQUE À MOI

Voici sa Biographie : Source l'Harmattan

 

Renseignements

Titre(s), Diplôme(s) :

Licence (1964), Diplôme d'études supérieures (1965) et Capes (1966) d'allemand. Maîtrise de sciences et techniques de la Communication (1977).

DEA (1978) puis doctorat de 3ème cycle en Information et Communication (1980)

 

Institution de travail :

Institut de la Communication et des Médias

Adresse géographiques : 11, avenue du 8 mai 1945 - 38130 Echirolles

Adresse postale : Domaine universitaire - BP 25 - 38040 Grenoble cedex 9

Tél. 04 56 52 87 46 - Télécopie : 04 56 52 87 10

 

Fonction(s) actuelle(s) : Ecrivain(e), Universitaire, enseignant-chercheur, actuellement en congé de fin

 

Pays d'origine : France 

 

Biographie

Après des études à l'Université de Nancy (1961-1966) et deux années de coopération en Algérie (1966-1968), je me suis installé à Grenoble où j'ai enseigné l'allemand de 1971 à 1975. A cette date, j'ai entrepris des études en sciences de l'information et de la communication qui m'ont conduit à un doctorat ("La radio, instrument d'intervention sociale et politique") en 1980. De septembre 1977 à septembre 1984, j'ai été détaché de l'Education nationale au Centre audiovisuel de la Villeneuve de Grenoble où j'initiais des enfants d'âge scolaire et des adultes en formation continue à la lecture de l'image fixe et animée, ainsi qu'à l'utilisation des techniques audiovisuelles simples (photo, son, vidéo VHS et cinéma super 8). D'octobre 1984 à septembre 2001, j'ai été assistant puis maître de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'Université Stendhal de Grenoble. Mes enseignements ont porté essentiellement sur l'enquête en sciences sociales, l'histoire de la radio et de la télévision et enfin sur le traitement de l'histoire dans les médias audiovisuels. Je suis par ailleurs l'auteur de séries radiophoniques, de films documentaires et de divers ouvrages sur l'histoire de l'Occupation, de la Résistance et de l'après-guerre. 

 

 

Bibliographie

ONDES DE CHOC

De l'usage de la radio en temps de luttes

Claude Collin 

MON AMÉRIQUE À MOI

Voyage dans l’Amérique noire (1944-2000)

Claude Collin 

 

- "Ecoutez la vraie différence" (La Pensée sauvage, 1979)

- "Ondes de choc. De l'usage de la radio en temps de lutte" (Publications de l'université des langues et lettres de Grenoble/ L'Harmattan, Paris 1982)

- "Avoir 20 ans en zone interdite. Histoire de Résistance en Meuse" (en coll. avec J.-P. Harbulot, Editions du sapin d'or, Epinal, 1984)

- "Dix jours qui ébranlèrent Verdun. L'affaire des péniches de sucre (20-30 septembre 1947)" (Dossiers documentaires meusiens n°49, 1990)

- "L'été des partisans. Les FTP et l'organisation de la Résistance en Meuse" (Presse universiataire de Nancy, 1992)

- "L'insurrection de Villeurbanne a-t-elle eu lieu ? (24-26 août 1944)", (Presses universitaires de Grenoble, 1994)

- "Jeune combat. Les jeunes Juifs de la MOI dans la Résistance" (Presses universitaires de Grenoble, 1998)-

-   "Carmagnole et Liberté. Les étrangers dans la Résistance en Rhône-Alpes" (Presses universitaires de Grenoble, 2000) 

 

Description de MON AMÉRIQUE À MOI

 

À l'automne 1944, Tom, un lieutenant noir de l'armée américaine, est hébergé par une famille de paysans du nord-est de la France. Il se prend d'affection pour le fils de ces gens - l'auteur de ce livre - et entretient avec eux une correspondance qui s'interrompt au bout de quelques mois. En 1971, à l'occasion d'un voyage touristique en France, Tom, devenu juge à la Cour suprême de l'état de New-York, retrouve l'enfant désormais adulte et l'invite à séjourner dans le ghetto noir de Brooklyn. Ce sera l'occasion d'un voyage passionnant et d'une grande enquête sur la situation de la communauté noire après les explosions des années 60. A partir de là, les échanges seront réguliers. L'auteur reçoit à plusieurs reprises Tom et son épouse Bertha et se rend à nouveau aux Etats-Unis, poursuivant sa réflexion sur le problème noir. Par ailleurs, il découvre progressivement ce qu'a été l'engagement de ce couple qui a consacré toute sa vie à la lutte pour la justice sociale et l'égalité raciale, faisant sienne la devise proclamée par le poète Carl Sandburg : " The peuple, Yes ! / Le peuple, oui !"

 

 

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Editeur : Editions L'Harmattan

 

Collection : Mémoires du XXe siècle

 

Livre Broché de 330 pages édité le 28 novembre 2002

 

 

 

 

08/06/2008

Jean-Michel PICHERY de l’ALGERIE à l’ARTEC

Jean-Michel PICHERY, Président-Fondateur de l’Artec  

Etudes: Diplômé en Philosophie Scolastique, diplômé d’Etudes Supérieures en Science Politique, diplômé d'Etudes Supérieures en Sciences Criminelles, Docteur d’Etat en Droit.

Travaux: "Etude comparative de la science historique politique et sociale d'Ibn Khaldoun (XIVème) et de Montesquieu (XVIIIe)". "Le jeune adulte délinquant" (Prix français de Criminologie, délivré par le Ministère de la Justice en 1980).  

Enseignement: 20 ans d’expérience en coopération en Algérie, comme intervenant dans divers instituts de formation sociale et sanitaire, comme chargé de cours à  la Faculté de Droit de Montpellier.

Recherche: C'est en cherchant des solutions à la marginalité et à la délinquance que Jean-Michel Pichery, dès 1975, s'intéressa de près aux techniques corporelles de développement personnel et à leur impact dans le monde de la prévention et de la rééducation sociale.

Il se forme aussi pendant plusieurs années aux techniques de médiation thérapeutique et de la relation d'aide.

Découvrant que ces disciplines peuvent être d'une grande efficacité dans le monde du travail, il est un des premiers à intégrer ce type de stages dans le cadre de la formation continue et professionnelle depuis plus de 30 ans et en créant l'Artec dès 1982. Il assure, en tant que Président-Fondateur, la fonction de directeur général pédagogique.  

Site de l’ARTEC : http://www.artec.fr/

…………..

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L'ARTEC en bref : Académie de Recherches des Techniques Educatives Corporelles

 

L’Artec perfectionne chaque année ses cycles de formation qu’elle élabore depuis 30 ans.

Prenez connaissance du nouveau catalogue 2007-2008 que nous sommes heureux de vous présenter.  

Notre Académie en tant qu’institution, comme toute personne physique, franchit des caps et des événements avec détermination et l’objectif fondamental que nous nous sommes fixé : conserver un sens et une valeur à nos vies et nos activités – principe basique à toutes les formations présentées dans ce catalogue – nous aide à progresser et à nous professionnaliser plus encore.

Après la satisfaction d’avoir obtenu dès 1996 le label OPQF et en 1999 la norme ISO 9001 qui attestent de notre investissement et d’un travail de qualité, notre Académie vient d’être habilitée par la Fédération de la Formation Professionnelle (FFP) et l’Office Professionnel de Qualification des Organismes de Formation (OPQF) à délivrer des Certifications professionnelles pour le nouveau métier que nous avons construit en réponse aux demandes et besoins émergents de notre société : Praticien en techniques éducatives corporelles de bien-être et de relation d’aide.  

Forts et fiers de cette confiance, nous assumerons ce que nous considérons comme une mission avec intégrité pour faire de vous des professionnels compétents et performants.

Jean-Michel PICHERY

 

31/05/2008

Les magistrats-coopérants (D. RENARD) extrait2

 

Un magistrat que les nouvelles autorités souhaitaient avoir comme coopérant, alors qu'il avait vécu pendant deux années l'expérience de procureur militaire, ce qui n'était pas neutre, déclare: «On voulait me garder». « Les autorités arabes m'ont proposé d'être secrétaire général du procureur général à Alger» après l'avoir rassuré sur l'accueil qui lui serait réservé. Avant qu'il n'accepte ce poste, on lui dit en effet : « On ne peut pas vous en vouloir d'être Français». Ce magistrat a vraiment eu le sentiment de faire son devoir en acceptant ce poste.

Toutefois, ce qui allait être la nouvelle fonction de ces magistrats n'a pas toujours été conforme à leurs aspirations.

Ainsi le nouveau secrétaire général du procureur général d'Alger se souvient «Le nouveau procureur général d'Alger, sous les ordres de qui je devais accomplir ma nouvelle fonction, était un avocat kabyle qui, en réalité, s'occupait davantage d'affaires personnelles que de la gestion du parquet. Il se déchargeait alors sur son secrétaire de l'ensemble de son travail». Celui-ci devait par conséquent gérer l'ensemble du parquet, devenant ainsi le véritable procureur en plus de ses attributions de secrétaire. Il devait « tout connaître alors qu'il n'y connaissait rien »

Il essaya de profiter au mieux des nombreux services mis à la disposition du procureur général, mais avoue-t-il, le résultat n'était pas satisfaisant. La quantité toujours plus impressionnante de courrier qui s'amoncelait ne pouvait être traitée et les dysfonctionnements se multipliaient.

D'autres magistrats coopérants ont eu, à l'opposé, des expériences tout à fait satisfaisantes.

Ainsi, un magistrat a été très apprécié par les autorités locales pour l'ensemble de son travail qu'il assurait avec entrain. Ce juge d'instruction à Alger était « toujours prêt à consacrer une part importante de son temps à la formation de ses collègues algériens ». Il a été nommé conseiller technique en 1966 et chargé de rédiger un « guide des greffiers d'instruction » et un « guide du casier judiciaire ». Sa participation a été requise dans plusieurs séminaires comme instructeur.

 

La fonction de ces magistrats qui coopéraient n'était pas de juger. L'un d'eux explique ainsi qu'étant magistrat coopérant, il ne pouvait rendre la justice que seuls les « nationaux » pouvaient prétendre faire. Leur tâche était principalement de former ces derniers.

...

 

Les magistrats rencontrés témoignent en général qu'ils n'ont jamais fait l'objet d’aucune menace de la part de ceux qui étaient désormais au pouvoir.

En 1970, douze magistrats étaient toujours coopérants en Algérie. Apres avoir accepté de construire avec les Algériens une autre Algérie, ces magistrats ont tous décidé de rentrer en métropole. En effet, la politique de l’Algérie ne cessait de se dégrader. Certains étaient heureux de rentrer, mais pour d'autres, c'était un « déchirement de quitter le pays qui il les avait vu naître et qu'ils aimaient ».

 

LES MAGISTRATS EXERçant en AlgÉrie face au conflit AlgÉrien

(Domitille RENARD)

Mémoire de DEA Droit et Justice

Année universitaire 2001-2002

La coopération en Algérie (pages 94 à 99)

 

Mémoire au format pdf

 

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Carte postale ancienne : Palais de Justice de Tizi-Ouzou

19/05/2008

Les magistrats-coopérants (Domitille RENARD) extrait 1

L'article 3 de la déclaration de principe relative à la coopération technique disposait: « Les agents français, à l'exception de ceux bénéficiant des droits civiques algériens qui sont en exercice au jour de l'autodétermination et aux fonctions desquelles les autorités algériennes n'entendent pas mettre fin sont considérés comme mis à la disposition des autorités algériennes au titre de la coopération technique à moins qu'ils n'expriment une volonté contraire ».

 

 

Si certains sont restés par devoir, d'autres ont accepté le principe d'une coopération pour des raisons pratiques.

 

 

Pour d'autres, les motivations pour poursuivre une mission en Algérie étaient plus terre-à-terre.

 

 

Enfin pour d'antres magistrats, c’est par attachement au pays, qui était le leur, qu’ils choisirent de rester en Algérie.

Toutefois, il semble qu'une sélection ait été accomplie parmi les magistrats qui avaient accepté le principe d'une collaboration avec le nouveau gouvernement algérien, sans que les modalités en soient bien connues des intéressés.

La France proposait une liste de magistrats et le gouvernement algérien donnait son avis. Une enquête a probablement été faite pour chacun des candidats à la coopération

Au final, moins de cent magistrats ont été retenus. Certains savaient alors qu'ils étaient jugés indésirables pour rester en Algérie et n'ont eu d'autres choix que de partir.

 

 

LES MAGISTRATS EXERçant en AlgÉrie face au conflit AlgÉrien

(Domitille RENARD)

Mémoire de DEA Droit et Justice

Année universitaire 2001-2002

La coopération en Algérie (pages 94 à 99)

Mémoire au format pdf

 

 

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Carte postale ancienne : Palais de Justice d'Alger

 

 

 

24/04/2008

Jean-François COFFIN, des coopératives algériennes au commerce équitable

 

1. Quel a été votre parcours professionnel jusqu'à aujourd'hui ?

J'ai fait des études de droit et d'économie, avec une spécialisation agricole et rurale. Peu attiré par la vie militaire, j'ai pu effectuer mon service au titre de la Coopération en Algérie où j'assurais la formation de directeurs de coopératives agricoles. J'ai ensuite travaillé dans des groupes de l'agroalimentaire où d'ingénieur d'études j'ai progressivement glissé vers ce qui est devenu une passion : la communication. Aujourd'hui, je suis journaliste indépendant pour la presse agricole et de l'environnement. Membre du conseil d'administration d'Artisans du monde, je collabore tout naturellement à sa stratégie de communication.

 

2. Comment êtes vous tombés dans le commerce équitable ? y a-t-il eu un déclic, quelqu'un, un événement, une rencontre ?

Je suis « tombé » dans Artisans du monde il y a plus de 15 ans en aidant mon meilleur ami qui en était le président. Déjà la communication était une préoccupation d'Artisans du Monde et la Fédération voulait organiser une conférence de presse pour mieux se faire connaître. Comme mon métier était attaché de presse à l'époque, ils m'ont demandé un coup de main. Le coup de main dure toujours car je partage la manière concrète et positive d'Artisans du Monde pour aborder les problèmes de relation Nord/Sud. 

 

3. Qu'elle a été votre plus grande satisfaction sur ce parcours ?

La rencontre avec nos partenaires qui témoignent de la réelle importance du commerce équitable. Si notre action peut sembler une goutte d'eau dans la mer, le passage d'une utopie il y a 25 ans à cette prise en compte aujourd'hui est encourageant. 

 

 

13. Quel avenir selon vous pour le commerce équitable ?

Je pense que le bond en avant que nous connaissons aujourd'hui vient d'un travail en profondeur qui a été fait notamment par Artisans du monde. Nous avons préparé le terrain. Le commerce équitable a encore toute sa place et l'avenir devant lui. Mais attention au phénomène de mode, aux récupérations !

Les pouvoirs publics s'intéressent aussi à ce phénomène et apportent un certain nombre d'aides.

 

 

14. Et pour Artisans du Monde, des projets pour l'avenir ?

Développer la présence d'Artisans du monde en province mais aussi dans le « désert » parisien qui ne compte que 3 boutiques. Multiplier les relations avec nos partenaires, comme prévu dans notre plan triennal, développer notre travail d'éducation au commerce équitable. 

Autre projet, adapter les produits à la demande. Des tentatives ont été faites. Ainsi, nous avons fait intervenir un designer dans une coopérative de Madagascar lors d'un stage de créativité de 15 jours avec les artisans. Le but était de varier le type de produits (besoin de nouveautés) avec une qualité correspondant à la demande de la clientèle. Résultat : des sacs splendides, avec un design inspiré des motifs locaux ! Chacun a su exploiter son savoir-faire. Ce stage a même révélé des talents chez certains artisans. C'est ça le commerce équitable : l'échange, le partage des compétences, le respect de chacun.

 

Interview intégral ici

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Ecole régionale d'Agriculture de SIDI-BEL-ABBES