30/05/2012
François-Xavier VERSCHAVE et la FrançAfrique
« François-Xavier Verschave, dont on voudrait faire croire qu'il n'est jamais allé en Afrique, a été coopérant en Algérie où il a mis ses connaissances en économie au service des Transports algériens. Il a aussi fait plusieurs voyages dans d'autres pays africains, même s'il y est peu allé par rapport à la moyenne des "Africanistes". (Lire l’article sur les massacres génocidaires des Bamileke au Cameroun, dans lequel François-Xavier Verschave est plusieurs fois cité pour son enquête sur place)
Tout seul, on ne connaît jamais un pays et encore moins un continent. Quel journaliste pourrait prétendre qu'il ne parle que des faits dont il a été témoin direct ? Le plus souvent, même sur place, ils enquêtent auprès de témoins directs. Il se trouve que les Africains qui ont des problèmes avec leurs dictateurs viennent souvent en Europe et qu'on peut, de ce fait, faire ce travail d'enquête en France, à Paris et le compléter avec le travail des journalistes de terrains qui font parfois de bons articles. Les Africains et Européens qui sont sur place, savent écrire à Survie, communiquer des photos, des vidéos... Il suffit ensuite de recouper l'information.
Les juges français ont souvent été convaincus de la qualité des textes de Survie et plus particulièrement de ceux de François-Xavier Verschave. Les jugements des tribunaux en témoignent. Ce travail collectif de connaissance de l'Afrique est fait de ceux qui décrivent et de ceux qui synthétisent. François-Xavier était incontestablement de ceux qui synthétisent, avec en plus une intelligence des souffrances qui sont derrières les événements, que les Africains, présents à son enterrement, ont appelé "intelligence du cœur".
Ce problème de "François-Xavier Verschave en Afrique" n'est qu'une argumentation mesquine de ses détracteurs, ceux qui voudraient que la Françafrique dure encore longtemps ou qui sont écorchés vifs par la jalousie secrète de ne pas avoir été pourvus des capacités de synthèse de François-Xavier. »
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22/05/2012
Henri TEISSIER et les coopérants
En 1962) Henri Teissier a fait le choix de rester « par fidélité, à l'Évangile ». Il a découvert la nouvelle situation comme appel à vivre une relation plus profonde avec l'Algérie et les Algériens et à promouvoir les valeurs de justice, de communion et de paix universelle. La manière dont il vit les premiers mois de l'indépendance est riche d'enseignement :
« En raison de ce que j'avais perçu en Égypte, je m’attendais à des évolutions radicales et même à une mise à l'écart drastique du groupe des chrétiens qui resterait. J'ai été plutôt bien impressionné par les possibilités qui nous ont été laissées au début de l'indépendance dans la phase "participation au développement". » Il y avait, il est vrai, tant à faire ! « Tout reconstruire, tout mettre au service des Algériens : les écoles, les dispensaires, les foyers de jeunes filles, les centres de formation professionnelle, les salles de cinéma … toutes les structures. Il fallait aussi se préparer à enseigner l'arabe, ce qui n'existait pas dans l'enseignement diocésain. »
L'Église est aidée dans sa tâche par l'arrivée assez massive de coopérants. Dès 1962, Mgr Duval a en effet appelé les catholiques de France à participer au développement de l'Algérie «en raison de leur responsabilité historique vis-à-vis de l'Algérie ».
Enseignants, ingénieurs, techniciens, soignants, venus de tous pays, ces coopérants apportent leurs compétences techniques et professionnelles, concourent à l'édification de l'Algérie nouvelle, et préparent la relève par la formation de jeunes Algériens.
Une période extraordinaire de collaboration s'ouvre ainsi entre chrétiens et musulmans, ou plutôt entre Algériens et coopérants dont certains adhèrent à l'utopie tiers-mondiste socialiste d'hommes comme Frantz Fanon, médecin-chef de l'hôpital psychiatrique de Blida dont il démissionna pour rejoindre le FLN...
De ces relations de collaboration vont naître des amitiés qui passent par-dessus les barrières historiques, culturelles et religieuses.
Certains y verront l'idéal même de la fraternité sans frontières définie par le concile Vatican II qui vient de s'ouvrir.
Martine DE SAUTO
Henri Teissier
Un évêque en Algérie
Éditions Bayard. 2006
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24/04/2012
Coopération et Engagement au Jardin (Michel Charmey)
Dossier spécial. Des idées pour agir. Solidarité-intégration.
Dans certaines cités, le chômage endémique a fait des ravages. Dans les quartiers urbains comme dans des zones plus rurales, on cherche à retisser le lien social. À Saint-Étienne, on s'évade de la cité pour cultiver son jardin.
Reportage. Le centre social Espace loisir de Saint-Étienne entend rapprocher les habitants des quartiers sensibles des petits agriculteurs des environs. Centre social Espace loisir de Saint-Étienne. Prix national 2006 pour le projet « Campagne pour la ville ». Saint-Étienne (Loire), de notre correspondant régional.
Pantalons retroussés, Zara, 40 ans, manie la bêche avec dextérité. Tout en binant des plants de courgettes, elle s'aère l'esprit. « Cela faisait longtemps que je n'avais pas travaillé la terre, et cela me fait vraiment du bien », dit-elle en s'épongeant le front, le visage inondé de soleil. Longtemps, c'est peu dire. Depuis qu'elle a quitté Maghnia, à la frontière algéro-marocaine, où le soin des jardins est confié aux femmes. À son côté, Fatma, 63 ans, est aussi venue pour le plaisir de « sentir la terre » en compagnie de ses deux filles, Anissa et Dalila. Pour ces dernières, l'exercice n'a rien d'évident. Mettre en place des plants de tomates demande un coup de main qu'elles n'ont jamais appris.
La petite parcelle de 1 500 mètres carrés, aménagée entre blés et champ de trèfles, a été labourée et préparée au début du printemps par Michel Charmey, éleveur de volailles et producteur de tabac dans cette exploitation située au pied du village de Saint-Galmier (Loire), à 25 kilomètres de Saint-Étienne. « C'est une tradition familiale que d'échanger avec d'autres communautés, de partager nos richesses », explique-t-il. À ces motivations, héritées de deux années passées en Algérie comme professeur d'agriculture, s'ajoute le souci de « permettre aux enfants de découvrir ce qu'est une plante, pour ne plus les entendre confondre une botte de radis et une botte de fleurs ! »
Le jardin, où viennent aussi bien les enfants que les parents, est l'un des multiples fruits des croisements entre ville et campagne organisés par le centre social Espace loisir de Montchovet, quartier populaire perché dans les hauteurs de Saint-Étienne, dans une zone urbaine sensible. Là, de grandes barres abritent des familles à faible niveau économique et social, issues pour l'essentiel de l'immigration. Le projet a pris racine en 2004, à l'initiative de l'Association départementale pour le développement de l'emploi agricole et rural (Addear Loire) animé par des membres de la Confédération paysanne. L'idée : nouer des liens entre le monde paysan et les habitants des quartiers. « J'ai tout de suite pensé que cela marcherait, dit Jean-Paul Barbot, directeur du centre social. Ces deux populations ont en commun de venir de la terre. Et toutes deux souffrent d'un manque de reconnaissance de la part du reste de la société. » Trois cents familles et six exploitations sont concernées.
Pour multiplier les échanges, un marché paysan mensuel a été mis en place dans les locaux du centre social. Une dizaine d'agriculteurs viennent y proposer des produits fermiers à un prix modique. « Les agriculteurs souhaitent reconquérir les marchés urbains, aller à la rencontre des consommateurs, souligne l'apiculteur Jean-Paul Suc. C'est une démarche militante, sans grandes retombées économiques. » S'ensuivra une tournée en bus chez des exploitants de la région, et quelques après-midi d'été consacrées à des goûters paysans, marqués par un souci pédagogique. « Nous, Maghrébins, sommes de grands consommateurs de légumes frais, explique Zakia, 53 ans. Mais nos enfants ont tendance à mal se nourrir, à avaler un sandwich ou des frites. Ils ne savent pas comment fonctionne une ferme. Ils n'ont pas l'idée d'y aller ! » « La plupart des jeunes du quartier ne se sont même jamais rendus à la Roche Taillée, en plein Pilat, à quatre kilomètres d'ici, s'étonne Marcel Gaillard, secrétaire du comité des quatre quartiers sud-est de Saint-Étienne. Ils ne se déplacent quelque part que s'ils y connaissent quelqu'un. Ce projet permet de briser la peur qui peut exister vis-à-vis du monde extérieur au quartier. »
Au fil de rencontres, de repas partagés, d'échanges de recettes, le projet prend forme. « Nous n'en sommes qu'au début, souligne Jean-Paul Barbot. Cela peut encore se développer de multiples façons. » Déjà des femmes du centre social, qui à l'occasion préparent des repas achetés par les sociétés alentour, commencent à passer commande de produits fermiers, plutôt que d'aller se fournir au supermarché. Plusieurs réunions ont fait émerger d'autres pistes, comme des stages à la ferme pour les plus jeunes et un jardin accessible à tous, sans avoir à emprunter le minibus du centre social. Les habitants pensent également réserver des moutons pour la fête de l'Aïd-El-Kebir. Une épicerie solidaire pourrait même voir le jour d'ici à deux ans.
BÉNÉVENT TOSSERI
MIS À JOUR LE 27/11/08
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16/04/2012
Témoignage envoyé par Frère Alain STEINBACH (2)
Bonsoir,
J’ajouterai à mon texte que, fin septembre 1974, alors que le Père Gilles NICOLAS (ensuite curé de MEDEA, et à ce titre, beaucoup interrogé concernant le drame de Tibhirine, dans les médias !) était responsable de l’enseignement Catholique pour le Diocèse d’ALGER, et le Père Thierry BECKER, responsable de l’enseignement Catholique pour toute l’ALGERIE (66.OOO élèves scolarisés je crois !), une partie des nouveaux Coopérants de la D.C.C. ont déclenché une grève, avec A.G. , etc. Le leader était Xavier DENECKER, qui avait été élève comme moi, chez les Pères Maristes d’ENGHIEN-LES-BAINS (95) ! J’ai eu des problèmes dont je ris encore du fait que, souvent des prêtres d’ALGERIE, me confondaient avec ce Xavier D. Il paraît que notre ressemblance était si frappante que, croyant lui reprocher son action, c’était à moi qu’ils s’adressaient.
Comme aventure aussi, sur le bateau allant à ALGER, je me suis fait voler les 4OO francs nécessaires pour entrer en ALGERIE – vol effectué certainement au moment où je me suis penché vers quelqu’un qui offrait des bonbons, et les billets de 1OO F. ont été pris dans mon porte-monnaie, dépassant de la poche intérieure de ma veste. Et c’est Dominique ( ?), Coopérant chez les Frères des Ecoles Chrétiennes à EL-BIAR qui m’a prêté les 4OO francs nécessaires pour entrer en ALGERIE. Avec mon 1er salaire, je suis monté, pour rembourser Dominique (devenu ensuite Frère des Ecoles Chrétiennes) – et j’y ai mangé avec les Frères des Ecoles Chrétiennes – et j’ai trouvé un établissement , une mentalité , des séparations très nettes entre Frères , Coopérants , Profs du Moyen-Orient , etc. , un type d’élèves ... à l’exact opposé de ce que nous vivions au Cours de Rattrapage de Belcourt et même du Collège St-Bonaventure , toujours à Belcourt , dont le Directeur était Frère Henri VERGES , .... ce qui peut donner une explication à la grève des Coopérants qui fut assez dure et a duré ... En 1976, le Président Houari BOUMEDIENNE a fait nationaliser les établissements scolaires Catholiques ! À EL BIAR, il y avait aussi MARC qui est devenu Père Mariste, et est malheureusement mort très jeune d’un cancer .
Aventure amusante : l’Administration algérienne était si compliquée que je me suis trouvé dans l’impossibilité de rapatrier en FRANCE ce qui me restait de la maigre solde mensuelle qu’on nous octroyait ! Alors, il me fallait acheter des souvenirs pour ma famille, et je me vois encore Rue Didouche Mourad (ex-rue Michelet) à ALGER chez un vendeur de souvenirs, “ Je vous en prie : Montrez-moi ce que vous avez de plus cher (mais aussi de moins encombrant !), je veux l’acheter pour l’offrir à mes parents ! ” Ce fut finalement un service en cuivre pour le thé à la menthe !
Amicalement !
Frère ALAIN
(Petit Frère de Marie, ou Frère Mariste)
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07/04/2012
Témoignage envoyé par Frère Alain STEINBACH (1)
Cher Monsieur,
J’ai été en effet, Coopérant en ALGERIE (je n’accepte pas le qualificatif de “pied rouge” qui n’a pour moi aucune raison d’être ! ni pied-noir, ni pied vert, ni pied rouge,... mais si certain(e)s aiment ce qualificatif et s’il représente quelque chose pour eux, je n’y vois aucun inconvénient !).
C’était du temps du Président Houari BOUMEDIENNE, au Cours de Rattrapage de Belcourt (à ALGER), rue Nacira Nounou (pas très loin du Jardin d’Essai,) dirigé par RAMDANE (membre du F.L.N.) et par le Père Pierre LAFITTE. Nous occupions une ancienne salle de cinéma et ses annexes. Nous n’avions pas de cour de récréation sinon la rue et en 2 ans nous faisions 2 niveaux (6ème/5ème) puis (4ème /3ème). Nous ne donnions comme cours que maths, français et arabe (profs Syriens essentiellement). Nous avions des classes de plus de 40 élèves qui étaient en cours de rattrapage pour avoir été renvoyés d’autres établissements scolaires pour des raisons de manque de travail, ou de discipline ou de problème de santé. La 1ère année, le lundi, j’avais 8 heures de cours : 4 heures de maths et 4 heures de français dans 2 classes différentes (le nombre de classes était limité du fait de l’exiguïté des locaux !) ; j’en sortais “lessivé” ! J’ai fait ma coopération au lieu du service militaire (étant licencié en droit international), de septembre 1973 à fin juin 1975.
Étant un Cours de rattrapage, nos élèves étaient en général très difficiles (n’est-ce pas KHENNOUCHE (17 ans), alors que j’en avais 25/26), mais j’ai gardé un souvenir excellent de ces 2 années à ALGER. Hamid DJOUADI qui habitait une bicoque dans une sorte de bidonville Bld. Cervantès a commencé à manquer ; je suis allé le supplier presque à genoux, alors qu’il jouait au foot, de revenir au Cours de Rattrapage. Sa soeur en a eu tant de reconnaissance qu’elle m’a envoyé de magnifiques cartes de voeux jusqu’en 2000 ! Mes parents venant en ALGERIE vers avril 1974 (lors de la mort de G. POMPIDOU que nous avons apprise à CONSTANTINE ) et avril 1975, ont été reçus “royalement” par les parents de “mon” élève Yacine EL AMRANI qui , lui-même, est venu spécialement en FRANCE , pour ma Profession Perpétuelle de Religieux, à St-ETIENNE, en juin 1985 ; il a passé 8 jours chez mes parents (dans le Val d’Oise !) où, pour pouvoir prier, il faisait ses ablutions, et le vendredi, je l’ai accompagné à la Grande Mosquée de PARIS. Dès les premiers jours de chaleur, vers avril, j’entendais rituellement des élèves qui me disaient : “Monsieur, ... le sang !” : un élève qui perdait du sang par le nez (anémie, ...), et un autre qui devait l’emmener à la fontaine !
Ce furent certainement les meilleures années de ma vie ... Cette beauté à couper le souffle, de l’ALGERIE ... toutes ses fleurs de toutes les couleurs dans les champs que nous ramenions, vers le mois de mars chez nous pour les mettre dans des vases. J’ai eu l’immense chance de pouvoir parcourir (surtout avec mes parents qui louaient une voiture !) l’ALGERIE dans tous les sens – éblouissement des Aurès – CONSTANTINE , les ruines romaines grandioses de DJEMILA , TIDDIS , TIMGAD , etc. – TIPASA si chère à Albert CAMUS (mon écrivain préféré – un homme incompris et pourtant qui proposait des solutions raisonnables, celles d’un homme de paix soucieux de la justice !) , TLEMCEN , ... et puis l’envoûtant SAHARA d’EL OUED à TIMMIMOUN , de OUARGLA à GHARDAÏA , ... et le 27/12/1974 , la messe de Noël , à l’Assekrem dans le Hoggar , après avoir fait de la Land-Rover et 3O Km. sur le dos d’un dromadaire avec Francis FAVRESSE , un autre coopérant , et un Tourareg ... BEJAIA – ex-BOUGIE (et l’église en train d’être transformée en mosquée !) , la KABYLIE – la pluie sur BLIDA , et la neige obligeant à rebrousser chemin avant de pouvoir arriver en deu-deuch à CHREA .... ORAN, ... Je suis allé à Thibirine et j’ai pu visiter une nouvelle mosquée à MEDEA. On a dû rebrousser chemin avant BISKRA du fait des inondations ... . EL ASNAM, BOUIRA, TIARET, etc.
L’accueil des Algériens m’a beaucoup touché. J’y suis retourné en août 1988 pour le mariage de YACINE, mais j’ai eu très mal de constater combien la situation s’était dégradée dans une ville comme ALGER (dans le plus grand magasin de la rue Ben M’Hidi (ex-rue d’Isly), très difficile de trouver un pot de confiture !) au point de vue économique, etc. ... J’ai logé rue Ben Cheneb, à l’endroit même où Frère Henri VERGES et la Petite Soeur Paul-Hélène ont été assassinés le 8 mai 1994 (les 1ers d’une longue série dont les 4 Pères Blancs de TIZI-OUZOU, les moines de Tibhirine, et enfin Mgr. CLAVERIE !) .
Pays enchanteur que l’ALGERIE qui occupe une grande place dans mon coeur, où j’ai passé les meilleurs années de ma vie, ... mais aussi pays tragique et très douloureux qui me fait lire tous les livres paraissant actuellement sur les drames avant l’Indépendance et après (et regarder les émissions à la télé sur la “GUERRE D’ALGERIE”!), avec les points de vue très opposés. Combien je comprends la souffrance de ceux qui ont dû quitter l’ALGERIE ! Combien je comprends ceux qui ont voulu une réelle justice ! Que de rendez-vous manqués ! Quel gâchis final pour nos pays ! Quelle honte pour la FRANCE qui n’a rien su gérer ni pour les Algériens, ni pour ceux qu’elle avait envoyés là-bas (les Pieds-noirs), et au surplus le drame des Harkis, ... !
Chers élèves de Belcourt (BELLILI, LEMOU, etc.), je vous porterai toujours dans mon coeur, surtout vous Hamid et Yacine !
Amicalement.
Frère ALAIN
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