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04/10/2009

L'ETOILE ALGERIENNE de Fabrice Blaudin de Thé

Remerciements de ses compagnons

Notre communauté se souvient avec enthousiasme de Fabrice Blaudin de Thé, ce jeune volontaire de la Délégation Catholique pour la Coopération venu améliorer le système informatique du diocèse. Connu pour sa disponibilité et son grand cœur, il était aussi toujours prêt à sillonner l’Algérie en vue de mieux comprendre ses frères d’accueil.

Trois années se sont écoulées et Fabrice n’a rien oublié de l’Algérie et de la communauté chrétienne. Pour témoigner de sa gratitude, il a rassemblé avec soin les lettres qu’il avait écrites à ses proches durant ses deux années de coopération dans son premier recueil L’Etoile algérienne.

D’Alger à Tamanrasset en passant par El Oued, Fabrice pose avec spontanéité et humour la mosaïque de son aventure humaine. Sa démarche n’est ni celle « d’un historien, ni celle d’un sociologue » et se veut avant tout personnelle. Nous nous délectons ainsi à lire ses anecdotes «glycinesques» ou diocésaines, à retrouver ceux que nous aimons et à découvrir toujours davantage ce pays, ses habitants et leurs traditions.

Merci Fabrice en te souhaitant bonne route vers ton étoile.

 

Source

 

BLAUDIN-DE-THE_l-etoile-algerienne.jpgFabrice Blaudin de Thé

L’Etoile algérienne

Aix-en Provence, Les Editions du Persée, 2007

 

Mot de l'éditeur sur "L'étoile algérienne" de Fabrice Blaudin De Thé

L'Algérie, ses paysages de rêve, son histoire tumultueuse, sa jeunesse éclatante, sa diversité ethnique et religieuse, son aspiration à la paix. Un pays tellement lié à la France et qui reste pourtant méconnu et intrigant.

 

D'Alger à Tamanrasset, de Tlemcen à Constantine, de Ghardaïa à Tibhirine, l'auteur dépeint, avec humour et pertinence, une société pleine de surprises et loin des préjugés habituels. Il évoque sans tabou l'islam, la place des femmes, le traumatisme des années de terrorisme, les espoirs et les désillusions des jeunes, les soubresauts de la nouvelle démocratie et aussi la vie de la communauté catholique au sein de laquelle il a été accueilli.

 

L'Etoile algérienne nous amène à réfléchir à nos modes de fonctionnement d'Occidentaux par rapport à ce qui se vit en Algérie ; un pays où l'on n'est pas si en retard qu'on voudrait bien le croire... Un vrai dépaysement !

 

Fabrice Blaudin de Thé, 29 ans, travaille à Paris comme consultant en informatique. Avide de rencontres, de découvertes et sensible aux questions de développement et de fraternité, il œuvre au sein de différentes associations caritatives. Il a passé deux ans en Algérie comme volontaire de la solidarité internationale.

 

 

01/09/2009

BINTNER Patrick Armand, découvert mort à Annaba

 

Il n’avait pas donné signe de vie depuis trois jours

Un coopérant technique découvert mort dans un hôtel à Annaba

 

Porté disparu depuis plusieurs jours, ″Betnar″ Patrick Armand, un ressortissant luxembourgeois de 50 ans, en activité à ArcelorMittal en qualité d’ingénieur, a été découvert avant-hier aux environs de 19 heures, décédé dans sa chambre d’hôtel, à Sidi-Amar, daïra d’El-Hadjar (Annaba), signalent des sources sécuritaires.

 

Le corps de la victime a été découvert et signalé au service de sécurité par des valets de chambre de l’hôtel Solb, une infrastructure appartenant au complexe sidérurgique d’El-Hadjar et réservée aux cadres étrangers. Selon une première constatation établie par un médecin légiste d’ArcelorMittal dépêché sur les lieux par les responsables de l’entreprise juste après avoir été alertés, la mort de ce coopérant technique serait naturelle. Ce qui n’est pas l’avis pour le moment des éléments de la Police scientifique de la sûreté de wilaya d’Annaba, qui soupçonnent d’autres hypothèses.

 

Après avoir fouillé de fond en comble la chambre du disparu et procédé aussi à des prélèvements d’empreintes, les enquêteurs ont sollicité le procureur de la République près le tribunal d’El-Hadjar pour procéder à une autopsie et déterminer les causes exactes de la mort de la victime.

 

Par : B. BADIS

Liberté

29 août 2009

 

Tebessa_ArcelorMittal_ph-bettembourg.jpg

Chantier ArcelorMittal à Tébessa (Photo Bettembourg)

 

Suite à la réaction de ses collègues de travail, le journal Liberté a publié l’article suivant le 1er septembre :

 

Décès du coopérant technique luxembourgeois à Annaba

Une mort naturelle selon les résultats de l’autopsie

L’autopsie effectuée au CHU Ibn-Rochd d’Annaba sur la dépouille de Bintner Patrick Armand, ce ressortissant luxembourgeois de 50 ans, découvert mort jeudi dernier vers 19 heures, a révélé qu’il s’agit bien d’une mort naturelle. C’est ce qu’a affirmé, hier, le chargé de la communication d’ArcelorMittal, Farid Dridi. Ainsi, ces résultats sont venus conforter la constatation établie par le médecin légiste d’ArcelorMittal dépêché sur les lieux par les responsables de l’entreprise juste après avoir été alertés. La direction du complexe sidérurgique d’El-Hadjar précise, par ailleurs, que le cadavre avait été découvert par un haut cadre de l’entreprise à la résidence Solb, une infrastructure appartenant au complexe sidérurgique d’El-Hadjar et réservée aux cadres étrangers. Celui-ci s’est inquiété de l’absence de son collègue de son poste durant la journée de jeudi. La veille, le disparu avait passé toute la journée au complexe. “Après avoir occupé des responsabilités importantes au niveau du groupe, Patrick, un assistant technique, a rejoint Annaba en mars 2009 avec pour mission d’aider l’usine à surmonter les problèmes techniques au niveau des aciéries. Connu pour son savoir-faire, sa disponibilité et son dévouement au travail, il a réussi en un laps de temps à accompagner et à former nos techniciens sur l’élaboration de l’acier”, dira du défunt un cadre dirigeant d’ArcelorMittal.

Rédaction de Liberté

 

01/11/2008

Michael ONUCHCO au chevet de l’école algérienne

Les Américains (dont Michael ONUCHCO) au chevet de l’école algérienne

 

Une équipe d’experts américains devra formaliser la méthode idoine d’enseignement de l’anglais et de l’introduction des nouvelles technologies dans les écoles algériennes.

 

Par Hassan Moali, liberte-algerie.com lundi 28 mars 2005.

 

Les responsables de l’Éducation nationale se sont orientés vers le pays de l’Oncle Sam pour y puiser savoir, méthodologie et surtout rigueur dans l’enseignement efficient de la langue de Shakespeare comme projeté dans la réforme de l’école.

 

En l’occurrence, la langue anglaise, qui sera dispensée dans nos établissements scolaires, se fera désormais sous l’œil vigilant de formateurs américains, qui devront encadrer le processus d’enseignement de cette langue. Pour ce faire, le ministère a convié, hier, à l’ex-ITE de Ben Aknoun, un groupe d’experts venus des États-Unis, mais aussi de la Jordanie et de l’Inde afin de leur exposer l’état des lieux de l’enseignement de l’anglais en Algérie. Trois jours durant, les étrangers écouteront les exposés des représentants de l’éducation nationale à la lumière desquels ils prescriront une conduite à tenir et une démarche à suivre. Ce séminaire-atelier permettra aux américains de s’imprégner de la réalité de l’anglais dans les écoles algériennes mais également des manuels scolaires qui accompagnent son apprentissage. Ils semblent tout de même en connaître un bout, puisque Michael Onuchco, un coopérant US, confie en aparté que “beaucoup de choses doivent changer”. Présent en Algérie depuis une année en tant que formateur des enseignants de l’anglais, notre interlocuteur constate que les salles de classe en Algérie sont surchargées. “You have a very large work class” assène-t-il, étonné, aux journalistes, lui qui s’est rendu à Tamanrasset, Béchar, Oran, Jijel et El-Oued. S’il relève que la plupart des écoles sont dotées de bibliothèques, il regrette, néanmoins, le fait que ces espaces demeurent indigents en termes d’ouvrages. “Il n’y a pas beaucoup de livres et le peu qu’il y a, est très ancien...” lance-t-il dans un français approximatif. Un constat partagé par le directeur des affaires juridiques et de la coopération à l’éducation nationale,

 

M. Boubakeur Samir, dit vouloir profiter au maximum de l’expertise américaine pour optimiser l’enseignement de l’anglais en Algérie. Il explique que ce programme fait suite aux accords de coopération signés entre les gouvernements des deux pays. Les États-Unis s’engagent, ainsi, à financer gratuitement cette réforme au profit de l’Algérie “dans la mesure du possible”. Cela ira de la conception des manuels scolaires de l’anglais aussi bien sur le plan esthétique que celui du contenu, jusqu’à la méthode d’enseignement de l’anglais en passant par la formation des formateurs. Autant dire que nos potaches bénéficieront d’un apprentissage de cette langue “in the american way”. Mieux, le deuxième axe de la coopération que constitue l’introduction des nouvelles technologies dans le système éducatif fera l’objet d’une assistance des experts US qui se seront appelés à concevoir la meilleure formule d’introduction de l’outil informatique dans le système scolaire algérien. Là aussi, M. Onuchco se désole de ce que les élèves en Algérie n’aient pas accès à l’internet bien que plusieurs établissements soient pourvus de micro-ordinateurs.

 

Mais ce n’est là qu’un petit constat général. Les partenaires algériens se relayeront aujourd’hui et demain, à la tribune, pour livrer le détail - par les chiffres -, de la réalité de l’enseignement, de l’anglais particulièrement, dans l’école algérienne pour permettre aux américains d’identifier les carences. Et c’est au terme de la réunion de synthèse de mercredi, que les coopérants américains feront savoir à leurs interlocuteurs jusqu’où ils pourront intervenir techniquement et financièrement.

 

 

Source de l'article

 

 

Alger_BEN-AKNOUN_Ecole-Normale.jpg

 Source de la photo

 

27/10/2008

Antonio MONTORO auprès de réfugiés sahraouis en Algérie

 

Actuellement, la RASD est reconnue par l’Union Africaine et par 46 pays dans le monde, ceux-ci sont en grande majorité, africains ou latino-américains. Le dernier en date, a été la République du Nicaragua, le 12 janvier 2007. L’ONU et la Ligue Arabe n’ont pas reconnu La RASD, pas plus qu’un seul pays européen ni aucun membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies. En Europe, le Pays Basque est le seul Gouvernement qui reçoit la RASD avec les honneurs d’État. L’importance des liens et des engagements qui existent entre les deux peuples n’a rien de fortuit. Des douzaines d’organisations sociales maintiennent un échange d’aides constant, d’expériences et d’espoirs.

 

Antonio Montoro est coopérant de l’ONGD Mundubat. Il cohabite avec les réfugiés sahraouis dans les camps d’Algérie et il souligne l’estimable travail d’organisation engagé par la société sahraouie depuis leur exode jusqu’à nos jours, il souligne également le rôle important de la femme dans le dévouement de ce processus : « Le peuple sahraoui ne s’est pas organisé grâce aux agences d’aide humanitaire des Nations Unies, ni grâce à des gouvernements, pas plus qu’avec des ONG. Ce sont eux-mêmes qui ont montré une incroyable capacité pour créer des structures au milieu de rien. Les femmes ont démontré une force et une détermination décisives qui perdurent jusqu’à nos jours ». Jour après jour, les Sahraouis ont érigé des écoles, des hôpitaux et des ateliers, mais Antonio assure que « il s’agit d’une mesure temporaire, puisque l’important pour eux, est de se souvenir que tout cela a toujours été réalisé avec l’idée du retour à leur terre ».

 

« Un des dangers de ce conflit », affirme Edur Mintegi, chargé de Communication de Mundubat, « c’est que les gens ne voient seulement que les camps de réfugiés de Tindouf et qu’ils ignorent qu’un territoire libéré existe déjà, autre que celui occupé ». À Tindouf, Les voyages fréquents des familles qui, en été, accueillent les enfants sahraouis, ainsi que les visites de personnes du monde politique et du spectacle ont relégué, involontairement, l’existence de nombreux Sahraouis qui, avec courage, survivent et s’organisent dans les zones occupées. « Le Sahara Occidental est longé de plusieurs centaines de kilomètres de plages et de mer, il abrite des villes et des mines et n’est pas une étendue désertique comme il est souvent décrit », rappelle Mintegi.

 

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 Camp de réfugiés à Tindouf

 

 

 

Article tiré du Blog LeTacle

 

07/05/2008

L'AID CHEZ NOS AMIS KABYLES D'ALGER (Raphy&Nico)

عيد الأضح

 

Ce mercredi 19  décembre, l'Algérie entière fêtait l'Aïd el Adha (le sacrifice du mouton).

 

Nous avons passé cette grande fête à Alger dans la famille d'amis kabyles.

 

Sur la grande place d'un quartier d'Alger, dès 8h00 du matin, des combats de béliers s'organisent. Pendant que les grands prient à la mosquée ou chez eux, les enfants et adolescents "chauffent" les moutons et se réjouissent de les voir s'affronter cornes contre cornes.

 

Après la prière, le temps du sacrifice. Sur la place publique, des petits groupes s'organisent, amènent leur mouton à l'endroit choisi, attendent leur tour. Tous les hommes ne peuvent pas égorger le mouton, tous les hommes ne savent pas.

Ceux qui ne savent pas, sont là pour aiguiser le couteau, tenir le mouton, le tranquilliser et parfois éloigner les moutons à qui ce ne serait pas le tour, pour ne pas qu'ils voient . Ceux qui ne savent pas, sont aussi présents pour être, tout simplement, là et partager la grande fête avec les autres. Toutes les familles ne peuvent pas s'offrir un mouton, mais tout le monde est là pour s'épauler. Les familles, qui ont un mouton, donnent une partie de la viande aux plus pauvres.

 

Une fois le mouton égorgé en direction de la Mecque, on délie les pattes du mouton pour qu'il parte au paradis. Certains moutons bougent leurs pattes et galopent dans l'air donnant l'impression qu'ils courent dans le ciel, d'autres, pris d'intenses convulsions, donnent un spectacle moins agréable. 

 

Vient ensuite le temps du dépeçage. Pour que ce travail soit bien fait et facilement réalisable, la peau doit être décollée du reste du corps. Pour cela, on perce un trou dans la jambe du mouton et on souffle dedans jusqu'à ce que la peau se décolle. On peut souffler avec la bouche, donner de l'air avec une pompe à vélo ou encore avec un sèche-cheveux !!! Une fois le mouton gonflé et qu'il ressemble à ces poissons ronds, avec des pics qui se gonflent, on le dépèce tranquillement.

 

Pendant que les hommes continuent ce travail, les femmes, en cuisine, commencent le leur. Les hommes apportent la tête et les pieds du mouton aux femmes. Elles commencent la préparation du "bouzoulouf", grillent sur le feu les poils de la bête jusqu'à ce que la peau soit bien lisse. Cette exercice demande un certain coup de main, quand les poils sont cuits, on les retire avec un couteau et là il ne faut pas faire d'entailles.

 

C'est aussi le moment de la préparation des abats, mets tant recherchés, qui seront mangés au déjeuner.

La fête demande beaucoup de travail puisque toutes les familles se rendent visite, se croisant parfois sans se voir, avec thé, café, gâteaux, abats..... Le premier jour, les jeunes se déplacent pour voir leurs aînés et le lendemain on recommence dans l'autre sens ! 

Nous avons, nous aussi, suivi nos amis et visiter leur famille. Nous connaissions l'oncle et le cousin (qui n'ont que 3 ans d'écart), ils s'engueulaient gentiment pour savoir où nous allions dîner, chez la mère de l'un ou de l'autre "tu n'as qu'à dire à ma mère qu'on ira pas dîner chez elle"... In fine, la mère de l'oncle a gagné et nous avons soupé chez elle. Nicolas (bien plus téméraire que moi) a fait , alors, le plein de découvertes culinaires : abats, bouzoulouf, asben (panse de mouton farci au poumon, abats, cerveau...) !!!

 

Si les femmes plus encore que les autres jours travaillent toute la journée à préparer les repas, à recevoir les gens, cette fête est avant tout celle de la solidarité.

 

PS : Il faut savoir que si beaucoup de moutons sont égorgés ce jour-ci, les Algériens mangent tout (aucun gaspillage) et c'est la seule fois où tous mangent à peu près à leur faim et de la viande. (ils tuent au final beaucoup moins de bêtes que nous et ne font pas souffrir les animaux).

 

 par Raphy&Nico le dimanche 23 décembre 2007

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Quelques membres de la famille de leurs amis kabyles d'Alger.