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24/01/2007

4 JOURS AVEC MAELYS ET JEAN-MICHEL A TAM

 

Mardi 5 décembre 2006

Matinée, visite de plusieurs campings (certains sont de vrais havres de paix pour ceux qui veulent se poser quelques jours à Tam ) avec Antoine et Rania.

L’après-midi, nous avons la joie de faire la connaissance d’Ali et de sa femme Kheira, grâce à Taher qui nous introduit chez eux. Ali est enseignant de Français à Tam. Il a longtemps enseigné à Tazrouk, village touareg à 60 kilomètres de Tam où a vécu, pendant 40 ans, Taher.

Ali et Kheira, qui parlent Tamahaq (la langue touareg) habitent une maison très simple ; c’est la deuxième maison que nous voyons à ce point si simple. Ils ont une simplicité de relation qui nous charmée, et qui est contagieuse. La simplicité appelle la simplicité !

Nous décidons de se revoir toutes les trois semaines à peu prés; Ali nous montrera ce que les élèves de primaire et collège apprennent en français et nous lui échangerons quelques ouvrages importants que nous avons avec nous pour l'enseignement du Français.

Quelques jours plus tard, nous apprenons par Taher que Kheira, la femme d Ali, lui aurait dit une formule en Tamahaq qui signifie, en parlant de nous : « Ils nous ont enlevé la solitude ! » Nous sommes très touchés parce que nous n’avons rien fait d'autre que répondre à leur propre simplicité d’accueil et de relation. Comme quoi, heureux les cœurs simples !

 

Mercredi 6 décembre 2006

Matinée préparation de cours et, après-midi, cours !

Le soir, nous terminons à 20 heures et Mohammed B. nous téléphone : sa femme Naïma (Mohammed sait faire plein de choses mais pas la cuisine) nous a préparé un plat traditionnel (comme des crêpes enroulées) ainsi que de la soupe excellente. Hum ! notre repas du soir est tout prêt ! Il repart avec 3 citrons bien jaunes cueillis sur notre citronnier le matin même.

 

Jeudi 7 décembre 2006

Réveil à 4h 30, Petit déjeuner à 5h pour emmener nos deux hôtes à l'aéroport. La voiture de la communauté, c’est tout un poème ! Enfin, passons sur les détails puisque nous étions à l’heure pour l’avion ! Nos hôtes sont revenues heureuses de leur séjour à l’Assekrem ! frigorifiées, mais heureuses !

Comme tous les jeudis, la journée est remplie par nos cours, de 8h à 19h. Les groupes de Maëlys progressent vite, tandis que mes groupes se préparent à une évaluation lundi prochain ! Un groupe de terminales que Maëlys a en anglais et moi en français nous interroge beaucoup : leur retard est considérable et elles misent beaucoup sur leur bac. Comment les aider de façon efficace et appropriée ? est une question que nous nous posons après chaque cour : c’est pour cela que nous sommes là.

 

Vendredi 8 décembre 2006

La matinée a été des plus habituelles : cours et cours ! Maëlys m’avoue trouver vraiment du plaisir tous les vendredis matins à enseigner, c’est un vrai échange qu’elle vit avec ses élèves. Elle le mérite bien, vu la peine qu’elle se donne à préparer ses cours de la façon la plus attentionnée

L’après midi devait être chargée et, en fait, nous avons eu tout le temps pour préparer nos cours pour la semaine suivante. Petit détail pour vous donner envie de venir nous voir : nous préparons nos cours dehors, puisque chez nous, il fait encore chaud, l’après-midi !

En fin de journée, nous sommes invités comme tous les vendredis à un superbe repas communautaire (chez Marthe, cette fois) précédé d’une heure de partage d’Evangile (sur l’Annonciation pour ceux qui connaissent). Devinez le dessert : une mousse au chocolat ! Tant pis pour vous : fallait être là !

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01/11/2006

Tamanrasset vue par Maëlys et Jean-Michel

En septembre 2006, un jeune couple de Coopérants français a rejoint la Communauté de Tamanrasset.

Voici leur vision de cette ville du Sahara :

 

Tamanrasset est à 1 400 mètres d’altitude. C’est une ville relativement récente qui ne comptait il y a un siècle qu’une quarantaine de Touaregs et aujourd’hui (enfin, d’après ce qui est dit…) 100 000 habitants. Il s’agit d’une population très mélangée : se côtoient des Algériens du Nord venus s’implanter ici, notamment pendant les années noires du terrorisme (qui a surtout marqué le Nord du pays), les Touaregs originaires de Tam ou des environs, des Africains du Mali et du Niger (considérés comme des « travailleurs trans-frontaliers »)… Tout cela donne aux rues de Tamanrasset un aspect parfois plus « Afrique noire » que maghrébin (il n’est pas rare de rencontrer des femmes africaines , habillées tout en couleurs, porter leurs provisions sur la tête). Tamanrasset est une ville commerçante, une ville de marchés, porte de l’Afrique au cœur du Sahara où végètent, dans ce qu’on appelle les « rochers » autour de la ville des migrants clandestins venus dans cette ville-étape dans l’espérance de continuer leur route vers l’Europe ou du moins, le Nord de l’Afrique.

Cette ville ne cesse de s’étendre, de nouveaux quartiers gagnant le pas sur le désert. Il ne faut pas rêver de bâtiments en hauteur : tout est à échelle humaine. Traverser la ville à pied reste faisable, de toute façon, ici, on a le temps pour tout faire ! Parfois, des chameaux traversent notre rue. Se côtoient voitures, mobylettes et chameaux sur des routes on ne peut plus cabossées. On apprécie cette ville dans laquelle on se sent en campagne (pardon… en désert !). Les murs, comme on a pu souvent l’apprécier cachent des trésors verdoyants, comme ce jardin dont s’occupe Jean-Marie, petit frère de Jésus… Oui, même si l’architecture n’est pas des plus raffinées, on ne peut qu’aimer cette ville si particulière, quand on l’habite de l’intérieur… Signalons au passage que notre régal, c’est de faire les courses ensemble (au marché aux légumes…) ou de traverser l’oued, le soir, au moment de la rupture du jeûne, quand il n’y a plus personne dans les rues, au moment du coucher du soleil, tout est si calme ici. En ce moment, on distingue très nettement les différentes montagnes qui entourent la ville... un peu de rêve vous invitant à oser le voyage !

Maëlys et Jean-Michel

 

En effet, Jean-Michel et Maëlys s’occupent de l’accueil au Gite Diocésain de Tamanrasset. C’est un lieu pour des temps de silence, des retraites spirituelles et des excursions vers l’Ermitage de Charles de Foucauld et le Hoggar 

Si des personnes sont intéressées, je peux leur fournir l’adresse email du Gîte.

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17/10/2006

Coopération au Tchad (Thierry FAUCHER)

En parcourant la toile, j'ai trouvé le site d'un nouveau coopérant au Tchad. Voilà un aperçu de ses 1ers commentaires :

 

"...

Vendredi soir avant de partir en week-end (pensais-je naïvement), j'apprends que l'on travaille le samedi... Quelle drôle d'idée franchement ! C'est vrai, les journées sont plutôt courtes mais de là à sacrifier le sacro-saint week-end ...

 Pour me remettre de cette nouvelle, je me suis donc autorisé à regarder la télé en rentrant. On a beau être à l'autre bout du monde et ne pas avoir d'électricité, j'ai quand même pu voir Laurent Ruquier sur France 2. (grâce au groupe électrogène) 

 Samedi soir, après la journée de travail donc, petite "soirée" à l'évêché. Après une semaine de visite sur la paroisse, un groupe de nouveaux arrivants étaient invités à partager un repas.

 Dimanche matin, messe à la Cathédrale (1h30). Cette messe m'a paru moins vivante que la précédente, tout en restant dynamique. Puis un petit pot au presbytère, où j'ai pu goûter du fromage fabriqué par les Sœurs. À l'odeur j'ai eu un peu peur, je me suis demandé comment y échapper. Mais un Français qui ne mange pas de fromage, difficile à faire croire. Il se révéla bon et très doux.

 …"

 

Retrouvez Thierry FAUCHER sur son blog :

http://thierryfaucher.blogspot.com/

 

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30/06/2006

LES VOLONTAIRES DU 21ème SIÈCLE

QUI D'ENTRE NOUS SAIT QU'IL Y A, AUJOURD'HUI, DES "COOPÉRANTS" EN ALGÉRIE ?

En janvier 2006, j'ai eu l'occasion d'en croiser quelques-uns (garçons et filles) au Centre Diocésain de Documentation d'Alger.

Voici un témoignage repris sur Internet :

"Depuis 2002, nous sommes plusieurs volontaires en Algérie pour des missions différentes : économe diocésain à Ghardaïa, tutorat d’étudiants à Alger, présence auprès des plus démunis à Tamanrasset, animateur en informatique à Alger, formation féminine à Ghardaïa... A travers nos activités et notre vie quotidienne, nous souhaitons aller à la rencontre des algériens en dépassant les préjugés historiques et les idées reçues de nos pays respectifs. Nous avons ainsi l’occasion de construire ensemble des liens d’amitié et de fraternité porteurs d’avenir."

Fabrice, volontaire DCC*, 

*Délégation Catholique pour la Coopération.

Photo prise lors d'une colonie de vacances à Ghardaïa :

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Pour lire cet article :

http://www.ada.asso.dz/Mouvements/DCC/index.htm