27/10/2008
Antonio MONTORO auprès de réfugiés sahraouis en Algérie
Actuellement, la RASD est reconnue par l’Union Africaine et par 46 pays dans le monde, ceux-ci sont en grande majorité, africains ou latino-américains. Le dernier en date, a été la République du Nicaragua, le 12 janvier 2007. L’ONU et la Ligue Arabe n’ont pas reconnu La RASD, pas plus qu’un seul pays européen ni aucun membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies. En Europe, le Pays Basque est le seul Gouvernement qui reçoit la RASD avec les honneurs d’État. L’importance des liens et des engagements qui existent entre les deux peuples n’a rien de fortuit. Des douzaines d’organisations sociales maintiennent un échange d’aides constant, d’expériences et d’espoirs.
Antonio Montoro est coopérant de l’ONGD Mundubat. Il cohabite avec les réfugiés sahraouis dans les camps d’Algérie et il souligne l’estimable travail d’organisation engagé par la société sahraouie depuis leur exode jusqu’à nos jours, il souligne également le rôle important de la femme dans le dévouement de ce processus : « Le peuple sahraoui ne s’est pas organisé grâce aux agences d’aide humanitaire des Nations Unies, ni grâce à des gouvernements, pas plus qu’avec des ONG. Ce sont eux-mêmes qui ont montré une incroyable capacité pour créer des structures au milieu de rien. Les femmes ont démontré une force et une détermination décisives qui perdurent jusqu’à nos jours ». Jour après jour, les Sahraouis ont érigé des écoles, des hôpitaux et des ateliers, mais Antonio assure que « il s’agit d’une mesure temporaire, puisque l’important pour eux, est de se souvenir que tout cela a toujours été réalisé avec l’idée du retour à leur terre ».
« Un des dangers de ce conflit », affirme Edur Mintegi, chargé de Communication de Mundubat, « c’est que les gens ne voient seulement que les camps de réfugiés de Tindouf et qu’ils ignorent qu’un territoire libéré existe déjà, autre que celui occupé ». À Tindouf, Les voyages fréquents des familles qui, en été, accueillent les enfants sahraouis, ainsi que les visites de personnes du monde politique et du spectacle ont relégué, involontairement, l’existence de nombreux Sahraouis qui, avec courage, survivent et s’organisent dans les zones occupées. « Le Sahara Occidental est longé de plusieurs centaines de kilomètres de plages et de mer, il abrite des villes et des mines et n’est pas une étendue désertique comme il est souvent décrit », rappelle Mintegi.
Camp de réfugiés à Tindouf
10:06 Publié dans 7-VOLONTAIRES du 21e siècle | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook
Commentaires
La réalité flagrante que cache l'autorité marocaine à son peuple est premièrement que toutes les décisions du conseil de sécurité de l' O N U sont en faveur du peuple sahraoui et ce depuis 196O il n'y a aucune marocanité du sahara occidental Mais il y a une occupation militaire des crimes contre l'humanité du napalm du gaz moutarde et un génocide perpétré par le maroc envers le peuple sahraoui.
Pourqoui le maroc a t il partagé avec la Mauritanie pourquoi à t'il signé les accords d' HOUSTON. J'aimerai bien des explications claires et précises sans insultes et sans véto
Écrit par : zou zou | 12/11/2008
Merci Zou Zou de vous intéresser à ce conflit.
Pour en savoir plus, le mieux est de consulter l'article original (Blog LeTacle : voir le lien ci-dessus) et d'y laisser vos questions.
Écrit par : GéLamBre | 13/11/2008
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