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25/09/2007

Un Alsacien en Kabylie : Jean-Pierre SPIES

Parmi tous les participants présents à cette journée, un Français de 71 ans bon pied, bon œil, originaire d’Alsace discutait avec un groupe de jeunes d’une discipline sportive très peu connue en Algérie. Fervent adepte du parapente depuis plus de 24 ans, Jean-Pierre Spies a vécu 8 années durant en Algérie en qualité de coopérant technique.

Depuis sa retraite, il se rend régulièrement en Algérie, plus précisément en Kabylie, région qu’il privilégie pour ses montagnes abruptes qui se prêtent à merveille à la pratique du parapente. Venu sur invitation du Club amateur Tikjda vol libre (CATIVOL) Jean Pierre Spies, cet ancien professeur de physique au lycée technique de Dellys et à l’école polytechnique El Harrach, apprécie particulièrement la Kabylie qu’il découvre au fil de ses séjours, s’il se rend aussi fréquemment en Kabylie, ce n’est pas uniquement pour pratiquer le parapente, mais aussi pour ne pas rompre les attaches avec les gens qu’il connaît et qu’il continue de découvrir. 

"L’accueil chaleureux que je retrouve à chaque fois est le même, les kabyles sont très hospitaliers et j’aime me retrouver parmi eux pour partager cette discipline qu’est le parapente dans le respect de l’environnement."  dira le septuagénaire qui se dit subjugué par la beauté du Djurdjura et les paysages pittoresques. "Des sites qui se prêtent parfaitement aux pistes de décollage nécessaires au parapente, " avoue notre interlocuteur qui dit ne pas retrouver cette osmose dans les montagnes françaises beaucoup, trop dense en végétation pour pouvoir décoller.

J.P Spies espère que cette discipline prenne son essor en Algérie et surtout en Kabylie car comme il le dit lui-même : "Les Kabyles ont cette volonté de liberté et de se sentir libres".  Ainsi en s’envoyant dans les airs avec son parapente Jean-Pierre initie de jeunes Bouiris qui font partie de l’association  CATIVOL créée en octobre dernier. Notre septuagénaire ne désespère pas de faire ‘’décoller’’ les jeunes adeptes du parapente sur quelques kilomètres en vol plané durant les trois jours qui lui restent à passer en Algérie.

 

Hafidh.B

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17/09/2007

Alain RIOU, un coopérant militant

 

En Algérie, où finalement j'ai fait mon service militaire en coopération (mes amis m'avaient dit : « Alain ne va pas plus loin, tu ne résisteras pas à la prison » ; il est vrai que mon amie avait déjà fait de la prison dans son pays).

 

En KABYLIE j'ai vu, dès 1974, les premières actions de ceux que l'on appelle maintenant les fondamentalistes musulmans car un de mes collègues de travail (par ailleurs éjecté de FRANCE pour malversations financières) les approvisionnait en fusils avec sa petite Diane et, dans notre vallée en 1974, on savait qu'il y avait déjà eu un mort .J'avais donc provoqué à Alger une réunion des "coopérants" travaillant avec les Pères Blancs (En 1972,en tant que touriste j'avais passé 2 jours chez les missionnaires qui se sont fait assassiner dans le centre de l'Algérie et je puis dire que cette année-là les "étrangers" étaient bien acceptés.)

 

Mais 2 ans après, tout avait changé et je me demande comment je m'en suis sorti car je ne voyageais qu'en stop et parfois avec une femme qui voulait connaitre le pays .Ceci je l'ai raconté à un journaliste d'Ouest France à Quimper pendant des heures mais je me suis aperçu plus tard qu'il était bien plus orienté sur l'Amérique du Sud et que, en 1975 ce que je disais et ce qui était vécu par ceux qui vivaient sur place n'était pas encore connu dans le reste du pays .

 

UN EXEMPLE : un jour un élève avait fait un exposé sur un sujet dont je ne me rappelle pas l'objet. Il était Kabyle alors que la majorité des élèves venaient des oasis ; Il s'est fait huer et siffler alors que son exposé était très bon. Le lendemain matin, mon collègue et moi, nous avons dit chacun dans sa classe à tous les élèves que dans leur pays il y avait du racisme entre eux. Personne n'a moufté.

 

Nous savions que la situation se dégradait dans le pays mais, je ne sais pas pourquoi, nous étions respectés au point de pouvoir leur dire qu'ils étaient racistes entre eux. Finalement après qu'un de mes collègues se soit fait "éjecter" par la Sécurité Algérienne, je suis parti aussi et je suis retourné à Paris à l'automne suivant à l'insu de tous pour dire ce que j'avais vécu pendant 3 ans : c'était en 1975.

 

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09/09/2007

Un couple de séniors de retour d’Algérie

Extraits du témoignage de Cécile et Alain Mignot, volontaires de retour d’Algérie :

Cette expérience de service nous aura permis de découvrir les réalités de la vie de l’Eglise d’Algérie, d’un diocèse, de communautés dont le charisme est spécifique et très ajusté à la vie sociale.

Non seulement découvrir mais être associés à leur réflexion sur le sens d’une présence chrétienne si minoritaire en terre d’Islam.

 

Qui dit communautés humaines, dit des hommes et des femmes qui vivent ensemble avec leurs caractères et leurs aspirations différents, qui ne se sont pas choisis. Notre regard de laïcs fut évidemment différent, quelquefois critique, mais toujours avec l’envie que ces communautés bougent et cherchent de nouvelles voies.

 

 

Le "Vivre avec", un des points forts de la mission des Pères Blancs, aura été pour nous une expérience humaine et spirituelle inattendue et enrichissante. La découverte de l’Eglise d’Algérie fut l’autre grande rencontre de notre coopération. L’Eglise en situation minoritaire, surveillée, est si proche et si solidaire, signe d’une altérité dans cette terre d’islam, ouverte à un dialogue au niveau des personnes plus que des institutions.

 

C’est étonnant de voir que l’Algérie redécouvre son passé chrétien du temps de l’empire romain, se souvient que Saint Augustin est algérien, a vécu et a été évêque d’Hippone (Annaba). Beaucoup d’Algériens viennent sur les hauteurs d’Annaba ou d’Alger visiter ou même prier dans ces basiliques chrétiennes.

 

Au-delà de ce service, nous avons pu regarder ce pays de l’intérieur, voir les questions qui se posent à la société et à chacun sur sa situation matérielle, sur l’occident, sur les religions, le colonialisme, le pouvoir, la corruption, le terrorisme qui reste un traumatisme profond pour la société aujourd’hui.

 

Nous gardons en nous la richesse de ce que nous avons découvert et partagé même si tout n’a pas toujours été facile. Plusieurs volontaires DCC sont présents dans ce pays pour soutenir et appuyer la mission de l’Église et des communautés ; ils y sont les bienvenus.

 

 

Publié dans "La lettre aux Amis" n° 39 - février 2007

 

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02/09/2007

Bouteille à la mer de Denis BOITEUX :

Bonjour, je suis allé travailler à la fin de mes études de médecine à l'hôpital de Ksar El Boukhari (Ex Boghari) au lieu de faire mon service militaire. Je suis arrivé comme coopérant en décembre 1975. Je garde un souvenir excellent de cette année et des gens que j'ai soignés ou rencontrés.

 

 

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J'y ai été heureux et j'aimerais visiter à nouveau cet endroit.

 

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J'aimerais revoir ce grand village et descendre ensuite vers El Oued et Ghardaïa.

 

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Message du 11 janvier 2007

 

 

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