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20/07/2008

Le Gourara de Frédéric MALHER

« Mais, c'est plein de scorpions et de vipères le Sahara ! ». En 7 ans de séjour en Algérie et de nombreux trajets au Sahara, je n'ai vu que 3 scorpions et jamais de vipères. . . . De manière générale, il n'y a pas beaucoup d'animaux dans le désert . . . . ! Dans les oasis, il y a plus d'oiseaux, mais peu variés : principalement 2 espèces de Tourterelles (T. des bois et des palmiers ) et la Pie-grièche grise.  

Dans les maisons, de sympathiques Geckos s'occupent d'éliminer les moustiques.

Dans le désert proprement dit, il reste quelques rares Gazelles et Fennecs, hélas trop souvent capturés malgré l'interdiction officielle. On y trouve aussi un Coléoptère noir, le Khanfouss , qui récupère tout, y compris mes mégots !

 

 

PRÉSENTATION DE L'AUTEUR

PAR LUI-MÊME

Un peu de narcissisme, ça fait du bien de temps en temps !

Je suis enseignant en Biologie dans un collège de banlieue parisienne (93) et j'ai eu l'occasion de vivre 6 ans en Algérie. Je suis parti en 77 comme VSNA (coopérant militaire) et je suis resté jusqu'en 83 comme coopérant civil. J'ai enseigné à l'Université des Sciences et Techniques Houari Boumedienne (USTHB) de Bab-Ezzouar dans la banlieue d'Alger. Cela me laissait suffisamment de temps pour me rendre au Sahara : en effet, je n'ai pas mis longtemps à me prendre de passion (formule passe-partout, mais je n'ai rien trouvé de mieux ! ) pour cette région grande comme 3 fois et demie la France (pour la partie algérienne). J'y suis évidemment retourné depuis.

 

En plus, je suis ornithologue amateur, ce qui m'a amené à beaucoup sillonner l'Algérie avec quelques collègues : il y avait du boulot ! Tout était à (re)faire, les dernières études complètes dataient de 1940 ! Au passage, je me suis aussi intéressé aux langues locales et j'ai pu faire un petit lexique des noms de mammifères en arabe parlé et en berbères

 

 

Tout ça pour dire que, s'il existe des tas d'endroits fantastiques en Algérie (montagnes de Kabylie, côtes de la Corniche de Jijel, montagnes du Hoggar et du Tassilli, etc. ), c'est Timimoun qui m'a le plus profondément marqué !

 

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28/11/2007

LiMag, le site du professeur Charles BONN

Interview du professeur Charles BONN (Liberté - 15/11/2000) extrait

 

"Ce n’est que dans la marge qu’on peut inventer de nouvelles choses"

 

1d054e775b2fb6ae96bba296cf4fe177.jpgLe professeur Charles Bonn est l'un des plus grands spécialistes de la littérature maghrébine, qu'il a découverte fortuitement après son affectation, en tant que coopérant, à l'Université de Constantine en 1969.

 

Il y a passé 6 années durant lesquelles il a ficelé sa thèse de doctorat 3e cycle, en 1972, sur "Imaginaire et discours d’idées. La littérature algérienne d’expression française à travers ses lectures ", sous la direction de l’éminent sociocritique Robert Escarpit, avec la mention très bien.

 

En 1982, il soutient sa thèse de doctorat d’État sur "Le roman algérien contemporain de langue française. Espace de l’énonciation et productivité des récits ", sous la direction de Simon Jeune.

 

Entre-temps, il a quitté l’Algérie pour le Maroc où il a continué ses recherches sur d'autres écrivains qui le fascinent, notamment Kateb Yacine, Mohamed Dib, Nabil Farès…

 

Enfin, depuis quelques années, il a créé un site Internet

http://www.limag.com/

qui se veut à la fois une expérience originale et une référence incontournable pour tout chercheur sur la littérature du Maghreb. Ce travail, lui prend plus d’un tiers de son temps.

Sollicité pour nous entretenir sur, aussi bien sa carrière de chercheur que sur la littérature maghrébine, il a accepté avec plaisir et amabilité.

 

Vous êtes l’un des plus grands spécialistes de la littérature maghrébine. Comment est né votre intérêt pour cette littérature ?

Tout à fait par hasard. Étant étudiant français, je ne connaissais rien à cette littérature jusqu’à ce qu’on me propose un poste, en tant que coopérant, à l’Université de Constantine, en 1968. Suite à cela, j’ai voulu travailler sur un sujet de thèse qui soit en rapport.

Et il se trouve que j’ai entamé et clôturé ma thèse avec Le Polygone étoilé, qui passe pour le texte le plus difficile de cette littérature que j’ai découvert fortuitement dans une librairie. J’ai dû vivre cette résistance comme étant un défi à relever : je suis sorti de ma première lecture sans rien comprendre. C’est justement ce qui m’a poussé à travailler dessus. Entre-temps j’ai, bien sûr, travaillé sur des textes plus faciles.

Les portes et cet univers et référent ont-elles résisté longtemps à vous ?

Étant Alsacien d’origine, je n’avais pas grand-chose à voir avec cette culture, si ce n’est, peut-être, mon bilinguisme. Étant de langue maternelle alsacienne qui est un dialecte allemand, j’ai dû apprendre le français à l’école. Cela me rapproche davantage des expériences linguistiques maghrébines.

Pour revenir à la résistance du texte, je crois que mon cours, à l’époque, qui a fonctionné comme un forum où les diverses idées véhiculées par mes nombreux étudiants, m’a été d’une grande utilité. Pour moi, c’était une sorte de familiarisation vivante et dynamique. Cela a compensé mon handicap de la non-connaissance de l’arabe.

Plus tard, vous avez quitté l’Algérie pour le Maroc. Pourquoi ?

Je me suis dit que 6 ans, ça suffit, surtout qu’à l’époque, la vie en Algérie était à la fois dure, tendue et épuisante. Par ailleurs, le Maroc se présentait pour moi comme un espace de repos. C’était le repos du guerrier.

Vous êtes un défenseur de la francophonie. Quel signifié mettez-vous dans ce signifiant ?

Je ne suis pas un défenseur de la francophonie officielle, c’est-à-dire, la théorie de l’universalité de la langue française, réconciliation entre les peuples… je n’y crois pas trop pour ne pas dire pas du tout. J’y vois des intérêts qui ne sont pas les miens.

Ceci dit, pour moi, la francophonie, je la vois comme un espace de parole de marge. Elle recouvre un ensemble d’identités culturelles non-définies. Je crois que cette non-définition favorise la création. D’ailleurs, cela se voit dans l’inventivité des auteurs dits francophones qui, sur le plan formel, présentent des originalités pendant qu’ils apportent un renouvellement à l’écriture de langue française.

C’est également une sorte de laboratoire des définitions aussi bien de la littérature que des identités culturelles. Je crois que ce n’est que dans la marge, et l’immigration en est une du même ordre, qu’on peut inventer de nouvelles choses dans la mesure qu’on est placé en dehors des définitions consacrées…

 

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Source de l'article : http://dzlit.free.fr/bonn.html

 

21/07/2007

À tous mes amis d'El Milia (Michel COLLIGNON)

 À tous mes amis d'El Milia ,

 

En 1967, je suis parti pour El Milia au titre de la coopération pour deux ans. Je suis rentré en France ... 8 ans plus tard après avoir enseigné au CET et accompagné l'équipe de foot qui s'est appelée JSEM, puis CREM et qui s'appelle désormais CRBEM.

 

J'ai publié un certain nombre de photos en ma possession: je me rends compte que cela ne représente qu'un bref aperçu de mon séjour de huit ans.

 

J'ai finalement fait peu de photos, j'ai vécu parmi vous sans imaginer que c'était temporaire et que 30 ans plus tard l'envie de regrouper ces souvenirs me tiendrait tant à coeur ...

 

Si vous avez des photos de l'époque, vous pouvez me les faire parvenir: je me ferais un plaisir de les publier.

 

De toute façon, les objets que j'ai ramenés me rappellent chaque jour cette époque: de la poterie achetée sur la route à Sidi Abdelaziz au plateau en cuivre que m'a offert le CREM lorsque je suis parti; des cornes du bélier de l'aïd que m'avait données Boucherit le boulanger à la lanterne en cuivre achetée à la maison de l'artisanat de Constantine (rue Abane Ramdane) ...

 

Je vais sans doute faire des photos de ces souvenirs......

   

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À bientôt sur mon Blog

 

Michel Collignon

19/03/2007

ARRIVEE, EN 1970, DE PATRICK, A CHERCHELL

Début de l’été 1970 : la réponse est là.

Départ pour ALGER début septembre car un poste de Technicien de Laboratoire est libre à CHERCHELL .Nous nous précipitons sur l’Atlas pour savoir ou se trouve Cherchell, désert, montagne, bord de mer ? Nous sommes ignorants. Cherchell est un petit port de pêche à cent kilomètres à l’ouest d’Alger. Le bonheur…vivre au bord de la mer ! bien sûr j’envisage immédiatement d’accompagner Patrick.

Nous mettons nos craintes de côté et nous nous préparons à l’aventure. Patrick va partir le premier et je le rejoindrai deux mois plus tard après avoir demandé au CHR une disponibilité et préparé les cantines.

L’heure du départ a sonné, Patrick rejoint d’autres coopérants à Marseille puis s’envole en direction d‘Alger. Pendant quelques jours, les coopérants sont hébergés à EL HARRACH. Là on leur donne leur affectation, quelques conseils et chacun doit rejoindre son poste par ses propres moyens. Patrick loue les services d’un taxi pour se rendre à Cherchell et se rend directement à l’hôpital afin de rencontrer le directeur.

Monsieur BOULAZREG. Celui ci n’attend personne ! Tous deux se rendent au laboratoire (fermé depuis la guerre), il y a quelques pipettes, mais pas de matériel pour travailler ! Patrick est déçu. Il fait connaissance de deux médecins coopérants : Denis LELIEVRE et Michel CARLIER .

Michel propose à Patrick de loger chez lui car la chambre de l’hôpital est une vraie cellule. Grâce à Michel, Patrick fait connaissance de deux personnes qui seront toujours très présentes pendant tout notre séjour : Alphonse GEORGER, curé de Cherchell, professeur au collège et Max DRILLIEN. Max à 63 ans, il était intendant à l’Académie Militaire lorsque l’armée française était là. Au moment de l’indépendance, il est resté, pourquoi ?Parce que : « En Bretagne, toutes mes petites amies sont grand-mères, maintenant ! » disait-il avec humour. Journaliste de profession, il donne des cours à de jeunes élèves, les aide à poursuivre leurs études. Il peint aussi mais ne mélange aucune couleur, Max est un original qui sait faire rire lorsqu’on est un petit peu morose, et oui ! Il a été professeur d’optimisme, c'est aussi un ami de la femme de Saint Exupéry, (Consuelo) , qui vient le voir de temps en temps.

Patrick est allé rendre visite à Monsieur MEKLATI, Directeur du collège. Il y a peu de professeurs algériens et les enseignants français sont les bienvenus. … Je pourrai obtenir un poste en sciences naturelles.

Dominique

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Retrouvez le témoignage de Dominique sur ses Pages-Perso.

 

28/08/2006

TROMPETTES ( Idir et Georges Brassens )

Connaissez-vous RadioBlogClub ?

Voici un exemple de ce qu'on peut y écouter :

 " LES TROMPETTES DE LA RENOMMEE "

 

 

 Version IDIR

 

et Version originale (Georges BRASSENS)

Cliquez pour écouter ( Noubliez pas le réglage du volume ! )