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26/04/2010

Denis BALCON (VSNA à DJELFA)

Denis BALCON

 

Chef de Service, DDEA de Maine et Loire

ANGERS - France

 

Depuis 2009 : Chef de Service 

 

DDEA de Maine et Loire 

Depuis le 1er janvier 2009, fusion de la DDE et de la DDAf dans le Maine et Loire, et création de la DDEA - Direction Départementale de l'Equipement et de l'Agriculture

Responsable du service Ingénierie d'appui aux politiques publiques, 35 agents affectées ...

Environnement - Agriculture

Chef de Service 

 

 

2007 - 2008 : Chef Service Equipements Publics 

 

DDAF de Maine et Loire 

A compter du 15 octobre 2007

Management et encadrement technique d'un service de 20 agents spécialisés en matière d'équipements publics (ingénierie d'appui aux territoires) au sein de la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt (DDAF) ...

Services Techniques

Chef Service Equipements Publics 

 

 

2006 - 2007 : Chef Service Aménagement Environnement 

 

DDAF de Loire Atlantique 

Management et encadrement technique et administratif d'un service de 20 agents spécialisés en matière d'agroenvironnement au sein de la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt (DDAF) de la Loire-Atlantique

Environnement - Agriculture

Chef Service Aménagement Environnement 

 

… …

 

 

1980 - 1982 : Ingénieur Chef de projet 

 

DUCH -Djelfa - ALGERIE 

Volontaire Service National Actif (VSNA) 16 mois

Ingénieur en charge de projets d'infrastructures (création villages sédentarisation nomades): VRD, Eau potable, Assainissement Eaux Usées

Services Techniques

Ingénieur Chef de projet 

 

 

Ancien élève de 

 

ENGEES 

prépa bio 

Lycée La Croix Rouge 

 

 

Source

 

DJELFA_oued+pont.jpg
Environs de DJELFA ( http://djelfa.skyrock.com )

20/04/2010

Gilbert DESCOSSY, artiste et coopérant (2)

(suite)

 

Sur son faible pour l’Afrique du Nord, le professeur et éternel étudiant a toute une histoire à raconter. Cela  remonte au bon vieux temps. Flash-back.

 

 

« En 2004-2005, je suis arrivé à  Tunis pour apprendre l’arabe à Bourguiba-School. C’était juste après ma retraite. Mon dernier poste était dans une école parisienne. Le premier était à Caen alors que je n’avais que 21 ans. À 23 ans, j’ai été coopérant en Algérie. C’était à l’époque de Boumediene. Depuis, j’ai eu le coup de foudre pour le Maghreb. J’ai apprécié le brassage des cultures dans ces pays. Plus tard, je passais quasi tous mes Noëls au Maroc. En 1997, je me suis intéressé à la Tunisie. Il faut dire que j’ai découvert ce pays un peu plus tôt. En 1972, je suis resté un mois à Monastir où mon frère résidait. Lui aussi était comme moi coopérant dans l’enseignement. Quelque temps après, j’ai séjourné  les trois mois des grandes vacances à Djerba », se souvient le Citoyen du monde (pour de vrai puisqu’il est en possession de cette carte symbole).

 

 

Puis le voilà de retour depuis six mois et cette fois-ci, pas comme touriste, mais pour changer sa manière de voir le pays en y vivant et pour le sentir. Mieux sentir les lumières qui ont captivé le regard de plus d’un artiste notamment Paul Klee. L’homme s’occupe aussi en bénévolat de tout ce qui touche à l’univers livresque. On peut le trouver dans la semaine soit à la bibliothèque de Carthage de Tunis soit à la bibliothèque du 9 rue Sidi Saber … Le reste de son temps, il le consacre à l’art. Il hume la pierre de notre histoire et s’imprègne de notre culture et écrit dans la langue d’El Moutanabbi.

 

 

À son âge, il se remet sur les bancs de l’école. Comme X temps quand il était dans la région de Perpignan, où il passait le plus clair de ses heures à dessiner. À Bourgoin Jallieu ( le pays du rugby ), il continue à donner libre cours à son imaginaire sans frontières. « C’est là-bas que j’ai eu de la chance d’avoir un instituteur qui était peintre et l‘un des  premiers des fondateurs de la Société de Amis de Arts de la commune. Il m’a mis sur le bon chemin. À 13 ans, j’ai fait ma première expo et puisque je n’étais pas un bon élève, j’ai fait un raccourci. Après le brevet aux Beaux-Arts à Lyon, j’ai passé un concours sans avoir le Bac. C’est ainsi que j’ai intégré l’enseignement », raconte M.Gilbert qui aime de temps à autre s’exprimer en arabe tunisien, algérien et parfois avec un accent du Maroc. C’est ainsi qu’il sympathise avec les gens du pays et avec ceux qui ont besoin d’un coup de pouce.  Lui, généreusement, il  tend la main  aussi à ses cadets sans compter. L’essentiel est de les aider à s’épanouir dans leur passion.  

 

 

Zohra ABID

 

Gilbert-DESCOSSY_Homme-Volcan.jpg
Gilbert-DESCOSSY_Homme-Volcan

 

 

13/04/2010

Gilbert DESCOSSY, artiste et coopérant (1)

Exposition : L’art de circuler avec passion

 

L’Espagnol d’origine, Diego Sarrio, a prêté, le temps d’une expo et pour la bonne cause, la cour de la bibliothèque diocésaine de TUNIS (des sciences et des religions), qu’il dirige depuis 2001 à l’artiste français Gilbert Descossy.

 

 

Dans le désir d’ouvrir un peu plus la bibliothèque à la vie culturelle, la proposition de Gilbert Descossy a été validée par le jeune directeur. Une pareille idée ne peut que séduire tout un chacun. L’opération est gratuite et non commerciale et les bénéfices de la vente des œuvres reviennent de droit aux artistes. Les jeunes s’en sortiront, de toute manière, satisfaits et  gagnants à tous les coups. «Espoirs» est le nom de cette exposition qui s’inscrit dans une démarche libre. « J’ai suivi la trace artistique de ces jeunes. Sur notamment  les coupons de la presse. Je les ai détectés à la fac et ailleurs. À mon avis, ces jeunes, par leurs recherches plastiques contemporaines, seront les artistes de demain. Pour cette première du genre, pas de thème précis. Chaque artiste s’exprime à sa façon et chacun a une part des murs prêtés », raconte M. Descossy, parrain des artistes du monde.

 

 

Et d’ajouter : « J’ai aujourd’hui  61 ans et je vis de ma retraite. Mon but est de réunir les artistes, de rassembler et de partager les savoirs. Ma démarche réside dans un engagement un peu particulier, celui du citoyen peu importe son origine. Dans le monde, il vaut mieux s’unir que de faire la guerre. On naît tous et on meurt tous et nous sommes tous pareils. Mon idée est de combattre la haine entre les citoyens.

 

 

En réunissant les jeunes artistes, j’ai l’impression qu’ils apprennent à mieux se côtoyer et surtout à éviter les différends… et les bombes.  Ceci, je l’ai fait déjà  auparavant, (2002-2003)  et à deux reprises en Mauritanie. Mais bien avant, à Paris des années 1970, j’ai monté une exposition collective  au garage Renault du 18ème arrondissement. C’était  avec 15 artistes peintres de Montmartre, dont quelques-uns sont très connus de par le monde des arts ». L’artiste s’y plaisait et a fini par y prendre goût.  L’aventure a suivi son cours au bonheur des amis artistes au point d’ouvrir  son propre appartement. « Tous les six mois, je montais pendant sept ans des expos et c’était chez moi, au salon de mon appartement de Paris ».

 

 

L’artiste français est aussi un Sindbad exercé qui refuse l’immobilité et la stagnation. Il aime, le plus clair de son temps, se promener dans l’espace terrestre et surtout se frotter aux gens et créateurs. Il connaît bien évidemment notre pays, pratiquement comme sa poche, et même les artistes de chez-nous les plus ou moins côtés. « En France, je me suis trouvé une fois avec Meriem Bouderbala  dans le même espace. Où, on a exposé côte à côte nos œuvres. J’ai aussi rencontré dans pas mal de manifestations culturelles à l’étranger, Tahar El Bekri, le poète de Tunis  résidant en France », raconte-t-il.

 

 

Sur son faible pour l’Afrique du Nord, le professeur et éternel étudiant a toute une histoire à raconter. Cela  remonte au bon vieux temps. …

 

 

(À suivre)

 

Zohra ABID

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Gilbert-DESCOSSY_Déjà 17 ans_2002
Chewing-gum et texte écrit sur planche mauritanienne

05/04/2010

S. MONTEVERDI et J-Y SANCHEZ au Département de Chimie

Serge MONTEVERDI et Jean-Yves SANCHEZ au Département de Chimie

 

 

L’émergence d’une communauté de chimistes

 

En 1962, les Algériens prennent possession de l’université coloniale. La politique de la terre brûlée a laissé ses empreintes : incendie de la bibliothèque de l’université, départ massif des enseignants européens qui animaient cette université. Les enseignements redémarrent grâce à la coopération internationale et aux premiers coopérants qui répondent à l’appel de l’Algérie, au titre de leur engagement politique. Dès la rentrée universitaire 1962-1963, à l’appel lancé par la nouvelle équipe dirigeante, le recrutement d’étudiants est massif. Mais il montre très vite une grande hétérogénéité des lieux comme des itinéraires de formation. Parmi eux, des expatriés, des militants dont les études avaient été interrompues par l’action politique, et ceux qui ont pu bénéficier de conditions spéciales, dérogatoires d’accès aux études supérieures.

 

 

Le redémarrage de la faculté des sciences d’Alger à l’indépendance

 

Faut-il rappeler ici que, du XIXe siècle à la Première Guerre mondiale, les Algériens étaient exclus des carrières scientifiques ? Ainsi, l’histoire de la faculté des sciences d’Alger, tout au long de la période coloniale, révèle une institution « dont le rôle réel est de reproduire des rapports de domination et dont les enseignements dispensés expriment les intérêts d’une classe dominante ». Dans ce contexte, on comprend aisément que des disciplines telles que la médecine ou le droit aient pu occuper une place et un rôle de premier plan. Les choses n’évolueront qu’avec l’indépendance.

 

En pratique, la faculté des sciences d’Alger reste, jusqu’au début des années 1970, dominée par la présence française tant institutionnelle qu’universitaire. Dans les premières années de l’indépendance, son premier doyen est le professeur François Dumontet. Puis, de 1964 à 1970, Rachid Touri, le premier Algérien agrégé en mathématiques avant l’indépendance, lui succède.

 

Au moment de l’indépendance, les enseignants de la faculté des sciences d’Alger, toutes disciplines confondues, sont, pour quelques-uns, des enseignants issus de familles « pieds-noirs » d’Algérie et qui y sont restées après 1962 ou des enseignants venus de l’ex-métropole. Parmi ces enseignants, des communistes qui avaient marqué leur engagement en faveur de l’indépendance de l’Algérie tel le professeur Robert Sauterey, normalien de la promotion 1943, et des chrétiens libéraux. Ici, le cas d’André Mandouze a valeur d’exemple. Universitaire, latiniste de renom, il est le premier directeur de l’enseignement supérieur en Algérie.

 

La création du département de chimie

Quelques changements institutionnels intervinrent dès les premières années de l’indépendance.

 

En 1966, un chimiste algérien, Ramdane Ouahes, arrive à Alger. Agrégé de l’École normale de la rue d’Ulm, il est, dès son retour, porté par ses collègues algériens pour succéder à Robert Sauterey à la tête de la chaire de chimie, avec l’idée d’une réorganisation institutionnelle de la chimie à l’Université. Un projet de création d’un véritable département de chimie à l’université d’Alger se profile. Étant le plus gradé parmi ses collègues algériens, Ramdane Ouahes prend la direction du département de chimie créé en 1964.

 

Après l’indépendance, plusieurs coopérants français arrivent à Alger pour renforcer la communauté naissante. On peut citer, par ordre alphabétique, des professeurs : Micheline Broust-Bournazel, Annie Diara, Valentin Hekanel ; des maîtres de conférences : Marc J. M. Abadie, Daniel Bodiot, Jean-Bernard Bourdet, Michel Daguenet, José Gayozo, Jean-Pierre Monthexerd, Louis Robert, Louis Schuffenecker, Bernard Spinnck, Jean-Maurice Vergnaud, Edgard Wendling ; des maîtres-assistants : Bernard Devallez, Michel Andriaux, André Pralloux, Robert Granger, Michel Leard, ainsi que des volontaires du service national actif (VSNA) tels Serge Monteverdi ou Jean-Yves Sanchez.

 

L’institutionnalisation d’un département de chimie et le renforcement de la communauté universitaire, parallèlement à la mise en oeuvre de l’accord franco-algérien de 1963, vont susciter, en 1965, la venue d’une deuxième vague d’étudiants algériens composée de physiciens, de chimistes, de mathématiciens, tous titulaires de thèses de troisième cycle. Ces étudiants, parmi lesquels on comptait des militants de l’Union générale des étudiants musulmans algériens (Ugema) étaient en majorité issus de l’université de Bordeaux alors que ceux de la première vague, qui a caractérisé l’année 1963, étaient partagés entre les universités de Besançon et Dijon. Parmi eux, on peut citer les noms de Abdelkader Kacher, Mustapha Bouhadef et Hakim Ladjouze. Les jeunes assistants qui ont assuré le démarrage de l’université à l’indépendance, en l’occurrence Mouloud Achour, M’hamed Meklati, Ouassini Benali-Baïtich, préparent, de leur côté, leur thèse.

 

De façon générale, la plupart des thèmes de recherche abordés relèvent davantage de la science fondamentale et servent plus particulièrement à l’organisation de formations supérieures spécialisées sans prise sur le secteur économique. Il faudra attendre la réforme qui touchera l’Université algérienne à partir de 1970 pour voir se profiler de nouvelles logiques académiques et la volonté manifeste des pouvoirs publics d’instaurer de nouveaux liens entre science et industrie.

 

Source

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Auditorium de l'Unversité de Bab-Ezzouar (Alger)