13/04/2010
Gilbert DESCOSSY, artiste et coopérant (1)
Exposition : L’art de circuler avec passion
L’Espagnol d’origine, Diego Sarrio, a prêté, le temps d’une expo et pour la bonne cause, la cour de la bibliothèque diocésaine de TUNIS (des sciences et des religions), qu’il dirige depuis 2001 à l’artiste français Gilbert Descossy.
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Dans le désir d’ouvrir un peu plus la bibliothèque à la vie culturelle, la proposition de Gilbert Descossy a été validée par le jeune directeur. Une pareille idée ne peut que séduire tout un chacun. L’opération est gratuite et non commerciale et les bénéfices de la vente des œuvres reviennent de droit aux artistes. Les jeunes s’en sortiront, de toute manière, satisfaits et gagnants à tous les coups. «Espoirs» est le nom de cette exposition qui s’inscrit dans une démarche libre. « J’ai suivi la trace artistique de ces jeunes. Sur notamment les coupons de la presse. Je les ai détectés à la fac et ailleurs. À mon avis, ces jeunes, par leurs recherches plastiques contemporaines, seront les artistes de demain. Pour cette première du genre, pas de thème précis. Chaque artiste s’exprime à sa façon et chacun a une part des murs prêtés », raconte M. Descossy, parrain des artistes du monde.
Et d’ajouter : « J’ai aujourd’hui 61 ans et je vis de ma retraite. Mon but est de réunir les artistes, de rassembler et de partager les savoirs. Ma démarche réside dans un engagement un peu particulier, celui du citoyen peu importe son origine. Dans le monde, il vaut mieux s’unir que de faire la guerre. On naît tous et on meurt tous et nous sommes tous pareils. Mon idée est de combattre la haine entre les citoyens.
En réunissant les jeunes artistes, j’ai l’impression qu’ils apprennent à mieux se côtoyer et surtout à éviter les différends… et les bombes. Ceci, je l’ai fait déjà auparavant, (2002-2003) et à deux reprises en Mauritanie. Mais bien avant, à Paris des années 1970, j’ai monté une exposition collective au garage Renault du 18ème arrondissement. C’était avec 15 artistes peintres de Montmartre, dont quelques-uns sont très connus de par le monde des arts ». L’artiste s’y plaisait et a fini par y prendre goût. L’aventure a suivi son cours au bonheur des amis artistes au point d’ouvrir son propre appartement. « Tous les six mois, je montais pendant sept ans des expos et c’était chez moi, au salon de mon appartement de Paris ».
L’artiste français est aussi un Sindbad exercé qui refuse l’immobilité et la stagnation. Il aime, le plus clair de son temps, se promener dans l’espace terrestre et surtout se frotter aux gens et créateurs. Il connaît bien évidemment notre pays, pratiquement comme sa poche, et même les artistes de chez-nous les plus ou moins côtés. « En France, je me suis trouvé une fois avec Meriem Bouderbala dans le même espace. Où, on a exposé côte à côte nos œuvres. J’ai aussi rencontré dans pas mal de manifestations culturelles à l’étranger, Tahar El Bekri, le poète de Tunis résidant en France », raconte-t-il.
Sur son faible pour l’Afrique du Nord, le professeur et éternel étudiant a toute une histoire à raconter. Cela remonte au bon vieux temps. …
(À suivre)
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