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28/09/2008

Bernard CUBERTAFOND, de OUARGLA à PARIS 8

 

Notice biographique :

 

Bernard Cubertafond est professeur de droit public à Paris 8. Il a été, auparavant, assistant au Centre de formation administrative de Ouargla (Algérie), attaché de direction au Crédit Lyonnais (Paris), maître de conférences à l’université de Limoges, détaché prés l’ambassade de France à Rabat (attaché de coopération universitaire, scientifique et administrative) et professeur à Sciences-Po Grenoble.

 

 

Principaux ouvrages :

 

La République algérienne démocratique et populaire, PUF, 1979 ;

Contestations en pays islamiques, CHEAM- Documentation Française (en collaboration), 1984 ;

L’Algérie contemporaine, PUF, Que sais-je ? , Paris 4ème éd, 1999 ;

La Création du droit, Ellipses, Paris 1999 ;

Le Système politique marocain et La Vie politique au Maroc, L’Harmattan, 1997 et 2003.

 

 

Responsabilités à Paris 8

 

Mise sur pied du programme Tempus « gestion des universités » (programme retenu en 2004) avec un pool d’universités algériennes, et les universités de Louvain et de Turin. Animation du groupe d’études « droit post moderne ». Responsable du master « Etudes transdisciplinaires : relations euro - méditerranéennes, monde maghrébin » au sein de l’Institut Maghreb Europe. Président du jury de la maîtrise de droit public.

 

 

Bio (Paris 8) ici

 

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21/09/2008

Bruno SCHENCK, cadre puis viticulteur

 

"Sur la porte de sa cave, à la craie, il a écrit des horaires où la sieste et l’apéro figurent en bonne place. Comme un clin d’oeil à sa vie d’avant. Une vie de cadre chez Renault, une vie où on parlait de moteurs, de culasses, et de centres d’usinage, mais aussi de plans de restructuration. Une vie où il a croisé des gens " extraordinaires ", affirme-t-il, ouvriers professionnels, contremaîtres, ingénieurs ou cadres. Une vie où il s’est " régalé ", un terme qu’il vous sert à tout bout de champ, mais où il craignait de ne rêver, à quarante ans, que d’une retraite anticipée. Alors Bruno Schenck a dit adieu à la Normandie et à l’usine de Cléon. Femme et enfants sous le bras, il est venu s’installer en pays cathare, dans le petit village de Padern, coincé entre rocher et rivière. C’est là qu’il a pris racine en cultivant sa vigne, en récoltant son vin - un corbières qui aujourd’hui se pose là - et en s’émerveillant chaque jour de travailler pour créer un produit destiné au plaisir. Bien sûr, les horaires affichés sur sa porte sont pure fantaisie. Bruno et sa femme travaillent sans répit, ne comptent pas leurs heures. Et le syndicaliste CGC qu’il était s’occupe aujourd’hui de syndicalisme d’appellation. Une autre vie. Un vrai… régal.

 

Nos mômes avaient huit et dix ans, c’était le bon âge, et nous ne pouvions pas en avoir d’autres. En plus, nous n’étions liés à rien matériellement. Alors, on s’est permis toutes les questions. Avec comme seule idée de choisir un autre style de vie, de changer d’horizon. En été 1987, nous avions découvert le village de Padern, près de Cucugnan, dans l’Aude. Tout ce qu’on aime. Du soleil, des cailloux, des arômes. En hiver 1989, nous y avons trouvé une maison. Il fallait au minimum un toit, il y avait quand même les enfants et on ne cherchait pas forcément à entrer dans une galère. On avait quelques économies grâce à deux ans de coopération en Algérie et à un départ de Renault qui s’est passé dans les meilleures conditions financières possibles. On pouvait voir venir.

 

Nous nous sommes installés ici en 1990. …

C’est vrai, la vigne, je n’y connaissais rien. Rien du tout. Mais ça a été très intéressant de découvrir tout ça. Et cohérent avec la formation que j’ai reçue, parce que le cadre se trouve toujours devant des situations nouvelles. Est-ce que c’est plus difficile de se lancer dans la vigne que de devenir, je ne sais pas moi, fabricant de toupies chinoises ? Bien sûr, nous avons fait des erreurs de néophytes, malgré une année de formation pour adultes qui nous a permis de décrocher le brevet professionnel agricole. Mais avec la pratique… Et puis, le gars qui nous a vendu son exploitation venait nous rejoindre chaque fois qu’on taillait les vignes. Il était content qu’un couple reprenne ses vignes. Notre apprentissage s’est fait petit à petit. Il y avait tout l’encadrement nécessaire sur place. Et sacrément compétent.

 

Notre première récolte ? C’était en 1992, une année d’inondations. De la flotte, de la flotte, de la flotte. Et j’avais un lumbago horrible, je pouvais à peine conduire. J’arrivais à la cave, je me couchais par terre, j’attendais qu’on me dise que le véhicule était prêt à repartir. Ma femme faisait tout le boulot. On avait tout ce qu’il fallait pour faire de belles vendanges… et on a eu toutes les mauvaises conditions. Mais on ne s’est pas dit " quand même, Renault c’était plus cool ". Depuis 1990, jamais, pas un seul jour nous n’avons regretté notre choix."

 

Propos recueillis par Florence Haguenauer

 

Article de L'Humanité du 14 juin 1999

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14/09/2008

La liberté chez Philippe RAULET

Philippe RAULET nous a quittés brutalement en 2006.

À l’occasion d’un hommage qui lui fut rendu à La Roche-sur-Yon, au Grand R le 19 janvier 2008, Dominique Bondu nous a fait l’honneur et l’amitié de nous offrir ces mots pour se souvenir.

 

La liberté chez Philippe Raulet

 

Philippe Raulet a assumé toute sa vie la liberté qu’il avait décidé de se donner. Sans concessions. Il a compris très tôt, je crois, cette vérité sans fard, avec laquelle il n’est pas possible de tricher durablement : loin de se définir comme un droit que l’on peut revendiquer, la liberté est avant tout une condamnation faite à l’homme, à la fois nécessaire et sans recours possible. Pour qui veut se conduire dignement, il n’est pas possible d’y échapper. Cette leçon sartrienne, si mal comprise, Philippe en avait pris acte. Elle aura déterminé sa conduite d’homme et d’écrivain, ces deux aspects étant pour lui indissociablement mêlés – il a vécu comme écrivain, à la vie, à la mort.


 Ainsi, ce fils de commerçants (ses parents étaient boulangers-pâtissiers-biscottiers) et petit-fils d’agriculteurs va commencer par faire des études de droit. Comme il était d’usage en effet chez la petite bourgeoisie provinciale, il fallait que le fils de la famille fût médecin ou, tout au moins, juriste. Ce déterminisme social, amorcé depuis la moitié du 19e siècle, aura ainsi marqué le destin de Gustave Flaubert : son père, Achille-Cléophas, médecin puis chirurgien à l’hôpital de Rouen voulait à tout prix que Gustave fasse du droit, à défaut de médecine. Et c’est sur le chemin de Rouen pour l’inscription à la Faculté de Droit, que Gustave fait une grave crise qui amènera son père à renoncer à toute ambition sociale pour son fils, ce dernier retrouvant ainsi une pleine liberté de détermination. Il y a en quelque sorte du Flaubert chez Philippe Raulet. Socialement déterminé pour être juriste, Philippe va passer sans passion sa licence de droit ; ensuite, il occupe un emploi durant trois années à la Bourse de Paris. Mais ceci est l’apparence sociale. « Gustave » Raulet se prépare à assumer sa liberté ; et il met ensuite fin à toute carrière professionnelle. Il décide de choisir la coopération en Algérie, ce qui lui permet de découvrir l’ailleurs ;  libéré de ses obligations, il en profite pour voyager et fait le grand tour de la Méditerranée. De retour à Paris, il s’engage résolument dans l’écriture – la création littéraire : c’est à cette nécessité existentielle qu’il consent librement, en se dégageant de toutes autres contraintes.


 À 26 ans, Philippe Raulet publie chez Gallimard, dans la prestigieuse collection « blanche » Napoléon V, un premier roman très remarqué. Le voilà promu jeune écrivain talentueux et prometteur. Il se trouve intronisé dans la scène littéraire parisienne – ce qui lui permettra de rencontrer Samuel Beckett.


 Mais Philippe Raulet comprend très vite que les honneurs de la vie parisienne qu’on lui offre constituent un piège aliénant, qu’il va y perdre sa liberté et donc se perdre… Cette incroyable lucidité est véritablement étonnante de la part d’un jeune homme promis à tous les honneurs de la vie littéraire parisienne – nous sommes en 1966, la vie littéraire bat son plein, elle est encore auréolée d’un immense prestige social. En fait, cette lucidité du jeune écrivain situe parfaitement la hauteur de son exigence de liberté, Il prend alors la décision de fuir ce monde enivrant.


 Philippe va se retirer en Lozère, sur le causse de Sauveterre. Loin de tout, dans cette splendide immensité déserte qui tient à distance de toutes mondanités. Il va y vivre une dizaine d’années. Sur le causse, il fait l’expérience de l’indépassable beauté de la nature sauvage, de son immensité qui excède la mesure de l’homme et qui en impose à toute volonté humaine. Cette extériorité radicale, devant laquelle l’humain doit abdiquer, et qui remet l’homme à sa juste place, le rappelle à sa juste mesure, constitue pour Philippe une leçon inestimable, consistant à remettre à sa place la prétention de l’artiste, du créateur. La beauté du causse l’empêchera d’écrire, me confiait-il un jour.


 Il stoppe net toute « carrière » d’écrivain. Et presque trois décennies s’écouleront entre la parution de son premier roman en 1966 et celle du second véritable, MicMac, en 1993, chez Minuit, si l’on veut bien excepter la publication en 1987 chez Albin Michel d’un livre de commande sur Faust, un magnifique récit où il réinvente tout le mythe (Jean Faust, histoire d’un pacte, Albin Michel, 1987). Ainsi, c’est seulement en 1993 que paraît son second roman, Micmac, aux éditions de Minuit. Dans cet écart temporel considérable, ne voyons surtout pas l’illustration du syndrome bien connu du premier roman à succès, qui brise le ressort de l’auteur grisé, appelé à demeurer l’auteur d’un seul livre. Chez Philippe Raulet, la suite prouvera le contraire. Philippe est habité par l’écriture, il est porteur d’une œuvre immense qui se construira ensuite peu à peu avec une rare puissance.


 Alors, que furent ces trois décennies silencieuses ? Eh bien ! des années de liberté. Intenses. Philippe Raulet n’a jamais confondu liberté et vacance, absence de cadre, refus de toute limite. Une œuvre va mûrir dans un esprit extrêmement bien organisé. Simplement refusant toute perspective de « faire carrière » au prix de toutes les compromissions, Philippe s’abstiendra de vouloir publier tant que la nécessité ne s’imposera pas à lui. Il vivra de divers petits boulots. Son origine rurale – il aura, gamin, participé aux travaux des champs – lui aura donné une solide constitution : petit, râblé, Philippe était une force de la nature, ce qui lui permettra de faire de durs travaux manuels.

 
 Passionné par le lien entre écriture et oralité, Philippe travaillera également, durant toute cette période, avec des conteurs, des compagnies de théâtre et des radios, au gré des rencontres instauratrices.

 

Dominique BONDU

 

 

Intégralité du témoignage

 

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07/09/2008

MICHEL OCELOT, FILS DE COOPÉRANTS

 

«Azur et Asmar est inspiré de l’Algérie...»

 

 

Michel OCELOT est le père de Kirikou et la Sorcière, d’Azur et Asmar, deux films d’animation-phares de sa carrière qui lui ont valu un grand succès, lequel, venu tardivement, a pu couronner une carrière bien riche en matière de films d’animation. C’est donc lui qui a eu l’insigne honneur, samedi soir, d’ouvrir le bal des journées du film d’animation d’Alger qui se tiennent jusqu’à aujourd’hui à la salle Ibn Zeydoun. A ne pas rater! Retour donc, sur la carrière tumultueuse d’un artiste persévérant et généreux qui a cru en son rêve. Pour le redistribuer, cette fois encore, aux grands et aux petits...

 

L’Expression: Un mot sur votre présence à Alger dans le cadre des Journées du film d’animation pour présenter votre film Azur et Asmar...

Michel Ocelot: Je suis content de présenter mon film en Algérie, car il est en partie algérien. Je l’ai fait en premier lieu pour tout le monde. C’est quand même une célébration du Maghreb et de la civilisation islamique au Moyen Age.

 

Quelle place tient l’Algérie dans votre film?

À la fin des années 1960, mes parents enseignants étaient coopérants à Annaba. Je suis venu les voir et nous avons fait un périple jusqu’à El Oued. C’était inoubliable. Pour la réalisation de ce film, j’ai visité les trois pays du Maghreb pour choisir un décor. Je garde un souvenir inoubliable de Timgad. C’est un «coup de coeur». C’était magnifique. J’ai également visité les villes mozabites. Et beaucoup dessiné. J’ai le souvenir d’un noble vieillard qui chassait les enfants qui se regroupaient autour de moi leur demandant de ne pas me gêner lorsque je dessinais. J’ai même dessiné un paysage du Sahara, la nuit. Aussi, j’étais présent, en 2001, au festival de Timimoun et à la suite je me suis rendu à Alger où j’ai visité le Bastion 23 et le musée du Bardo. Ces deux lieux m’ont inspiré une belle demeure mauresque. Au musée du Bardo, vous pourrait admirer en vrai la coiffure d’un de mes personnages: la Fée des djinns. Je crois qu’elle s’appelle Serma. C’est une coiffure très haute faite en métal. Il y a aussi les tenues et costumes que vous pouvez retrouver aussi au musée du Bardo. Les personnages féminins portent des tenues berbères et des bijoux magnifiques. Je me suis également énormément inspiré d’un livre sur le costume algérien.

 

Azur et Asmar ainsi que Kirikou et la Sorcière sont des films d’animation certes, mais qui touchent des sujets assez sensibles comme la xénophobie, le racisme, le courage, la violence de toutes parts. Comment, selon vous, les enfants perçoivent cela?

Les enfants perçoivent tout cela. Ils suivent tout. Ils comprennent très bien. Ils enregistrent. Parfois, leurs questions sont plus pointues que celles des grandes personnes. Je précise aussi que mes films sont pour tout le monde. Je suis auteur et cinéaste. Comme il s’agit d’un dessin animé, je sais qu’il y aura des enfants dans la salle, donc je fais simplement attention de ne jamais leur faire du mal. Mais je traite de tout. Dans Kirikou et la Sorcière, le personnage de Karaba a beaucoup souffert et aurait été probablement violée. Et cela les enfants le comprennent. Souvent, ils veulent savoir qui sont ces hommes et ce qu’on a fait à Karaba.

 

Pourquoi avoir fait appel aux deux langues, le français et l’arabe, sans sous-titrer cette dernière?

Ce film est conçu, en effet, dans deux langues. Une que tout le monde comprend, le français, et une autre que la majorité ne comprend pas, l’arabe classique. Il n’y a pas de sous-titre et j’ai refusé qu’on double ou que l’on sous-titre l’arabe dans toutes les versions. On peut doubler le français mais pas l’arabe. Parce que, outre la fable sur être riche ou ne pas l’être, être immigré ou pas, je donne une information sur une culture précise. La civilisation islamique du Moyen Age est passée par la langue arabe, et cela m’importe de faire entendre cette langue. Un des problèmes de l’immigré aussi est de ne pas comprendre ni se faire comprendre. Donc, si on ne comprend pas l’arabe, ça me va très bien. La mécanique dramatique est organisée de cette manière. C’est là où je reviens à la réaction des enfants, les spectateurs en France ou ailleurs me demandent avec un brin d’agacement: «Vous n’avez pas sous-titré l’arabe», les enfants ne posent jamais la question, parce qu’ils comprennent que la vie est comme ça. Ils acceptent totalement cela. Ils suivent parfaitement l’histoire. Ils ont compris que, dans la réalité, il n’y a pas de sous-titre, qu’il faut se débrouiller. C’est normal.

 

Quelle a été la réaction du public en France, vu que le sujet du film est assez brûlant?

Excellente! Je n’ai eu que de bons échos.

 

L’Expression 24 Décembre 2007 - Page : 21

 

 

Interview intégrale

 

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01/09/2008

In memoriam de Pierre FLANDROY

Notre confrère et ami Pierre Flandroy nous a quittés le 30 juin 2005.

 

Pierre est né le 14 mai 1947 à Anvers et vivait à Liège avec sa famille où il assurait les fonctions de Chef de Service Associé au Service d’Imagerie Médicale dans l’unité d’imagerie neuro-ostéoarticulaire du CHU du Sart-Tilman.

 

Il a obtenu son diplôme de Docteur en Médecine, Chirurgie et Accouchements en 1972 à la Faculté de Liège. C’est après avoir été coopérant en Algérie en 1973 et de retour à Liège qu’il s’oriente vers la Neuroradiologie dans l’équipe du Pr André Thibaut. Il se forme et développe l’activité de neuroradiologie diagnostique avec toutes ses composantes. Son travail et son expertise sont rapidement reconnus. Il a étudié dans le cadre de sa thèse de Doctorat en Sciences Cliniques les espaces liquidiens péri-cérébraux et obtenu avec la plus haute distinction sa thèse en 1984.

 

Il fut parmi les premiers à comprendre l’intérêt des examens invasifs angiographiques comme voie d’abord du système nerveux central et à deviner le potentiel important de ce qui allait devenir la Neuroradiologie Interventionnelle. Prompt à se former auprès des pionniers de la spécialité, Pierre a régulièrement séjourné à Paris à l’Hôpital Lariboisière dans le Service du Pr Jean-Jacques Merland dès les années quatre-vingts puis à la Fondation Rotschild auprès du Pr Jacques Moret et dans divers hôpitaux français.

 

C’est dans ces circonstances que nous avons fait la connaissance de Pierre en 1989 en particulier lors de réunions de présentations de dossiers de neuroradiologie interventionnelle où plusieurs collègues de différentes générations se retrouvaient, réunis autour d’une passion commune. Des liens de véritables amitiés se sont rapidement instaurés. La personnalité de Pierre y était pour beaucoup. Il était un pilier de ces réunions que jamais nous n’organisions sans lui. Il était toujours prêt à écouter, à donner ou à recevoir des conseils, il était toujours à l’affût de nouveautés technologiques.

 

 

Tous ceux qui l’ont approché ont pu apprécier ses qualités humaines. Humour et élégance coloraient ses prestations et faisaient le sel de sa personnalité. Dire qu’il était attachant serait réducteur.

 

C’était un honnête homme au sens du quattrocento, humaniste, passionné et passionnant, curieux, cultivé, éclectique et épicurien. Peinture, histoire, musique baroque, jardinage et botanique, champignons et bons vins composaient sa palette. Pierre et Catherine son épouse étaient amoureux de Venise et envisageaient de s’y installer.

 

 

Sa disparition crée un immense vide dans nos coeurs et notre communauté.

 

…. Nous saurons faire vivre sa mémoire et ses valeurs.

 

Pr Rémy Beaujeux, Service de Radiologie A CHU de Strasbourg 67000 Strasbourg

 

Dr Claude Depriester, Service de Radiologie Polyclinique du Bois 59000 Lille

 

Article original

 

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