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27/07/2008

Père J-F BERJONNEAU, sous le signe de l’hospitalité

          « On réalise toute l’importance de l’hospitalité quand on a vécu soi-même comme un étranger. C’est ce qui m’est arrivé, lorsque, jeune séminariste, j’ai été envoyé comme coopérant en Algérie, dans l’Atlas saharien. Je n’avais de connaissance ni du pays, ni de la langue, ni de l’islam. Je ne possédais pas les codes qui permettent de vivre ensemble. Dans cette expérience de l’étrangeté, l’hospitalité se révèle comme quelque chose de bouleversant. 

          Moniteur de formation professionnelle, j’ai reçu l’hospitalité des familles musulmanes et nomades de mes élèves. J’ai appris que, dans l’islam, l’hôte est appelé “Daïfallah”, ce qui veut dire “l’hôte d’Allah”. Quand on arrivait devant la tente d’une famille, il fallait dire “Daïfallah” et le chef de la tente sortait en disant “Marhababik”, ce qui signifie “Sois le bienvenu !”.

 

          On était accueilli avec les rites de l’hospitalité : l’eau fraîche, les dattes, le petit-lait… Il était possible de rester sous la tente le temps que l’on voulait, sans que personne ne nous pose de questions sur notre identité. Cette hospitalité laisse transparaître une sorte de socle commun d’humanité. Le nomade sait que, dans le désert, l’homme peut se perdre. Très concrètement, l’hospitalité peut le sauver. Il y a, dans l’hospitalité, une petite expérience du salut.

 

          L’hospitalité des musulmans est inscrite dans le Coran qui dit : “Le bénéficiaire de grâce et d’opulence parmi vous ne manquera pas de les répandre sur les proches, les pauvres, les émigrés sur les sentiers d’Allah” (Sourate 24, verset 22, traduction d’André Chouraqui). Nous sommes, nous qui sommes accueillis par les musulmans, “les émigrés sur les chemins d’Allah”. Cette expression est très belle et très profonde.

 

          Cette expérience de l’hospitalité a été déterminante dans ma vie et dans mon ministère. Je me sens, depuis, en dette d’hospitalité. Aujourd’hui, dans un contexte de fragilisation des identités et de mondialisation qui peut créer des tensions entre chrétiens et musulmans, alors que l’on a tendance à se replier, le même sur le même, l’Eglise a un signe magnifique à donner par l’hospitalité, reçue ou donnée, vis-à-vis de ceux qui se sentent exclus et rejetés.

 

          Si on commence par l’hospitalité, quelque chose est gagné dans la qualité du dialogue et de la compréhension mutuelle avec les musulmans. »

 

Père Jean-François BERJONNEAU

Membre du Conseil national du S.R.I.

La Croix du 22 décembre 2006

 
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20/07/2008

Le Gourara de Frédéric MALHER

« Mais, c'est plein de scorpions et de vipères le Sahara ! ». En 7 ans de séjour en Algérie et de nombreux trajets au Sahara, je n'ai vu que 3 scorpions et jamais de vipères. . . . De manière générale, il n'y a pas beaucoup d'animaux dans le désert . . . . ! Dans les oasis, il y a plus d'oiseaux, mais peu variés : principalement 2 espèces de Tourterelles (T. des bois et des palmiers ) et la Pie-grièche grise.  

Dans les maisons, de sympathiques Geckos s'occupent d'éliminer les moustiques.

Dans le désert proprement dit, il reste quelques rares Gazelles et Fennecs, hélas trop souvent capturés malgré l'interdiction officielle. On y trouve aussi un Coléoptère noir, le Khanfouss , qui récupère tout, y compris mes mégots !

 

 

PRÉSENTATION DE L'AUTEUR

PAR LUI-MÊME

Un peu de narcissisme, ça fait du bien de temps en temps !

Je suis enseignant en Biologie dans un collège de banlieue parisienne (93) et j'ai eu l'occasion de vivre 6 ans en Algérie. Je suis parti en 77 comme VSNA (coopérant militaire) et je suis resté jusqu'en 83 comme coopérant civil. J'ai enseigné à l'Université des Sciences et Techniques Houari Boumedienne (USTHB) de Bab-Ezzouar dans la banlieue d'Alger. Cela me laissait suffisamment de temps pour me rendre au Sahara : en effet, je n'ai pas mis longtemps à me prendre de passion (formule passe-partout, mais je n'ai rien trouvé de mieux ! ) pour cette région grande comme 3 fois et demie la France (pour la partie algérienne). J'y suis évidemment retourné depuis.

 

En plus, je suis ornithologue amateur, ce qui m'a amené à beaucoup sillonner l'Algérie avec quelques collègues : il y avait du boulot ! Tout était à (re)faire, les dernières études complètes dataient de 1940 ! Au passage, je me suis aussi intéressé aux langues locales et j'ai pu faire un petit lexique des noms de mammifères en arabe parlé et en berbères

 

 

Tout ça pour dire que, s'il existe des tas d'endroits fantastiques en Algérie (montagnes de Kabylie, côtes de la Corniche de Jijel, montagnes du Hoggar et du Tassilli, etc. ), c'est Timimoun qui m'a le plus profondément marqué !

 

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13/07/2008

François MONDOLINI : Corse, Algérie, Alsace …

Au revoir Monsieur le directeur  

L’école élémentaire Rossalmend a fait ses adieux à son directeur, François Mondolini : un moment émouvant rempli de surprises.

 

« Nous allons regretter un enseignant de haute qualité, un confrère chaleureux qui a su durant 20 ans créer une entente professionnelle dans l'équipe, sans aucun désaccord, dans le respect de chacun », a déclaré Bernadette Brender à François Mondolini. Cette même enseignante prendra la succession au poste de direction à la rentrée prochaine. Les  hommages ont été nombreux, tous plus poignants les uns que les autres. Il y a eu tout d'abord ceux des municipalités en commençant par celle de Wittelsheim représentée par son maire Denis Riesemann accompagné de quelques-uns de ses adjoints qui lui ont offert une perceuse. Puis ce fut au tour de Staffelffelden. L'adjoint Kammerer décora le retraité de la médaille de la ville et un hommage fut rendu par le maire de Richwiller M. Schenini. Des amis guitaristes du groupe Lutringer lui ont dédié une aubade, ses anciens compagnons de football lui ont remis un poster géant de l’équipe de jadis, l'ensemble des parents et des enseignants ont offert un superbe vélo et  d’innombrables cadeaux. Son épouse Nicole a chanté pour lui, mais le moment le plus troublant et où le couple Mondolini n’a pu contenir ses larmes, a été lorsque tous les élèves munis d'une rose ont interprété la chanson « Adieu M. le Directeur » et lui ont remis leurs fleurs.  

 

Parcours

Après des études secondaires au lycée Fesch à Ajaccio et un bac philo, François Mondolini est parti effectuer un service national au titre de la  coopération en Algérie en qualité d'instituteur. Il est arrivé en 1973 à Ferrette en Alsace loin de chez lui et là, s’est épris de Nicole, enseignante comme lui, qu'il épousera. De 1975 à 1980, il a enseigné au collège Berkane pour prendre en 1980, la direction de l'école élémentaire de Rossalmend. « Là, j'ai découvert des gens attachants. J’ai toujours veillé à la stabilité de mon équipe pédagogique et à une bonne ambiance entre collègues. Mon premier souci ‘enseignant a été de développer l'esprit de recherche, de curiosité des élèves pour les amener à observer, expérimenter, raisonner et se forger ainsi un jugement personnel sur les choses ». Il a cité ému les vers du Petit Prince de Saint-Exupéry : « On ne connaît bien qu'avec le coeur ». Maintenant il attend impatiemment la mutation de son épouse pour la Corse. Entre temps, il jouera de la guitare, voyagera, fera bien sûr du vélo, du ski et de la natation.

« L’Alsace » adresse ses meilleurs voeux de retraite à un personnage qui a su garder sa fraîcheur et son authenticité. Bref un vrai rayon de soleil corse.

 

François Mondolini et son épouse très émus par les attentions témoignées lors de ce départ à la retraite.

Sonia VUILLEQUEZ

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06/07/2008

Recherche Coopérants de DJELFA

SUITE À UN AVIS DE RECHERCHE, SUR DES COOPERANTS DE DJELFA, JE REPRODUIS ICI LE CV DE L'UN D'ENTRE EUX :

 

QUINIOU Philippe (coopérant à Djelfa)

CV de Philippe QUINIOU

EXPERT PRINCIPAL

Poste b5 : Formation technique des formateurs en gestion et commerce agricole

1. Nom de famille : QUINIOU  

2. Prénom(s) : Philippe

3. Date de naissance : 11 août 1958  

4. Nationalité : Française

5. Etat civil : Marié  

10. Fonction actuelle :

• Formateur – Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricoles (CFPPA) de Carmejane (04).

• Consultant SFERE, 8 avenue des Minimes - 94300 Vincennes Cedex – France.

11. Nombre d'années dans l'entreprise : 18 années  

12. Qualifications principales :

• Ingénierie de la formation professionnelle agricole

• Conception et implantation de programmes de formation professionnelle agricole par apprentissage

• Développement d’outils de validation des acquis professionnels pour la mise en oeuvre de formations continues diplômantes  

13. Expériences particulières à l'étranger :

Guyane, Portugal, Brésil

2002 : Définition et faisabilité d’un projet de formation au développement durable.

Espagne

2000 : projet européen LEONARDO. Constitution d’une banque de données de ressources bibliographiques et pédagogiques sur l’élevage caprin en Europe, projet professionnel et projet de vie.

Québec

1998 : réalisation d’un voyage d’études pour les étudiants en BTS ACSE.

Découverte de l’agriculture québécoise et financement comparé des agricultures française et québécoise.

Italie, Espagne

1998 : projet européen NOW. Conception d’un CD Rom présentant les pratiques pédagogiques des différents partenaires : débroussaillage technologique et élaboration de la première version.

Maroc

1990 et 1991 : Formation de formateurs

+ Date : De 1981 à 1983

Lieu : Djelfa - Algérie

Entreprise : Service National/Gouvernement français

Fonction : Enseignant coopérant

Description : Enseignement en Institut Technologique de Machinisme Agricole.

15. Autres informations utiles : Activité familiale d’élevage de brebis laitières avec transformation fromagère.

 

CV intégral ici

   
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