Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/12/2010

Enquête auprès d'anciens coopérants (DCC-1997)

 

"Ce temps de coopération a été un temps fondateur pour moi. Il y a un avant et un après mon passage en Afrique. Extraite de mon milieu d'origine, j'ai été provoquée à faire appel en moi à des ressources jusque là ignorées. Dans la rencontre-choc avec une autre culture, un autre milieu, une autre façon d'être au monde, mon séjour là-bas m'a ouvert des horizons insoupçonnés, a changé mon regard sur l'Autre, me permet de relativiser les situations et d'aller à l'essentiel. J'ai sûrement plus reçu que je n'ai pu donner : 20 ans après j'en cueille encore les fruits".

 

Ce témoignage de Pierrette est une parfaite synthèse de ce qu'ont vécu et vivent encore aujourd'hui des dizaines de milliers de coopérants ou volontaires partis au cours de ces trente dernières années. Partir en coopération n'est pas seulement une expérience extraordinaire de deux ou trois ans, c'est aussi une étape décisive dans l'histoire d'une vie.

Afin de démontrer cela au-delà du témoignage individuel, le réseau des volontaires de retour, créé en 1992 à l'initiative de la DCC (Délégation Catholique pour la Coopération) et de quelques anciens volontaires et comptant maintenant mille membres, a lancé une enquête. Celle ci se présentait sous forme d'un questionnaire, composé de onze chapitres, diffusé à 450.000 exemplaires par voie de presse (celle des partenaires : du CCFD, de la DCC, La Croix, La Vie, Croissance, Le monde en développement) et par le milieu associatif (le CLONG). L'enquête a démarré en février 97 pour une durée de 4 mois. Elle couvre la France entière. Plus de 4000 réponses ont été traitées par informatique. À l'heure où les réflexions sur l'intérêt d'une telle expérience vont bon train du fait en particulier de la restructuration liée à la suppression du service national, l'enquête apporte un éclairage nous semble-t-il intéressant.

La quasi totalité des réponses provient d'anciens volontaires partis dans le cadre d'ONG et d'anciens coopérants du service national. Les coopérants en entreprise constituent moins de 2% des réponses alors qu'ils représentent près de 90% des expatriés français. Ceci semble démontrer qu'ils ne se considèrent pas comme coopérants dans le sens : "rencontre avec une autre culture et aide au développement".

- 97% des anciens coopérants jugent cette période importante dans leur propre vie, même pour ceux rentrés depuis plus de trente ans.

- 42% de ceux partis dans le cadre associatif considèrent que cette expérience a eu une influence "capitale" sur leur vie actuelle (contre 30% de ceux partis avec l'Etat). Les différences qualitatives entre une coopération par une ONG ou par l'Etat ressortent d'ailleurs à travers de nombreux indicateurs de l'enquête.

- Les deux principales motivations au départ sont : rencontrer des gens d'une autre culture (70% l'évoquent), et aider au développement du Tiers Monde (66%).

- Plus de 80% d'entre eux estiment que leur présence a été bénéfique pour le projet pour lequel ils ont travaillé.

 

Une expérience qui a des retombées sur toutes les sphères de la vie des anciens coopérants.

- 53% d'entre eux estiment que cette coopération a une influence sur leur vie professionnelle, 47% sur leur rôle de citoyen, 37% sur l'éducation des enfants et 22% sur leurs choix financiers.

- La moitié d'entre eux sont actifs dans le milieu des associations de solidarité.

- 91% précisent que cette expérience les a rendus plus ouverts à d'autres cultures, même si 1,9% disent être revenus moins tolérants pour d'autres religions.

- 60% d'entre eux poursuivent une relation épistolaire avec des personnes de leur ancien pays d'accueil, et 39% les accueille ici en France.

Cette enquête fait actuellement l'objet d'une exploitation plus approfondie. Elle démontre à l'évidence la richesse de ce qui a été vécu et reçu par tous ces coopérants. Tous affirment à quel point ils ont plus reçu que donné. Leur regard sur les pays dans lesquels ils sont allés ne témoigne pas d'une rencontre avec des miséreux ou des incapables mais avec des hommes et des femmes qui ont, comme chacun d'entre nous, vocation à vivre debout ! Cette expérience permet de prendre conscience que la question du développement n'est pas une problématique qui ne touche que les pays du Sud mais aussi nos pays. Les exclusions économiques et sociales se retrouvent partout. Vouloir aider d'autres à transformer leur quotidien nécessite une conversion personnelle. Une expérience de coopération peut en être le ferment.


 

D'après : Enquête auprès d'anciens coopérants.

Principaux résultats.

Opération "Appel à Témoins" menée par le "Réseau des volontaires de retour".

DÉLÉGATION CATHOLIQUE POUR LA COOPÉRATION.

 

France, 1997/08, 12 p.

 

 

DCC_logo-n&b.jpg

Fiche : Partir en coopération, découvrir l'autre pour se redécouvrir soi-même, établie par DEROLEZ, Manuel. BULTEAU Marc
 

 

Commentaires

Bonjour. Je désire avoir des nouvelles des mes anciens professeurs de français, entre 1973 et 1978, au lycée Ben Boulaid de Batna. Parmi eux; il y avait Mesdames Espagnet et Bonzolakis et Mme et Mr Gandy.Merci et bonne année

Écrit par : Fethi | 06/01/2011

J'étais professeur d'hist-géo à BenBoulaïd de 70 à 75.
Recontactons-nous?

Écrit par : LISZKOWSKI | 26/03/2011

Monsieur LISZKOWSKI : 5 ans à Ben Boulaïd !
Vous devez en avoir des choses à raconter : cet espace est là pour ça.
Le mieux est que vous m'envoyiez un (ou plusieurs) article(s) et photo(s) à cette adresse : erbmaleg@hotmail.fr
À bientôt.
Gérard Lambert Bretagne

Écrit par : GéLamBre | 27/03/2011

bonjour,
je voudrai retrouver un coopérant de ouadhia tizi-ouzou chez les pères blancs : ivan guigan année 1962-1963
Mes remerciements! a. HIRECHE

Écrit par : hireche | 20/04/2011

J’étais élève au Lycée Mohamed Kerouani à Sétif et j’avais beaucoup de jeunes professeurs: de France, ex-URSS, Syrie, Irak, Inde,Ghana et Algérie bien sur.

Pour mes professeurs de France je me rappelle de
Madame Lacrosaz, professeur d’Anglais. Je la salue très chaleureusement et lui dit que ses cours n’ont pas été en vain car j’avais eu la chance, après le BAC d’avoir une bourse d’étude, de la part une société nationale, aux USA où j’avais obtenu le diplôme d’ingénieur en 1980.

Merci du fond du cœur, à tous mes anciens professeurs, de toutes les nationalités..

Écrit par : rabah | 26/04/2011

Bonjour,
J'ai garde en memoire le souvenir d'institutrices du primaire Mme Palmarini et Mme Leyx (?) 1966-1970 Aintaya Alger
Du Lycee Mme Chevalier 1978, Mr Brugiere (1977) et Mr Bazat (?) Hussein Dey Alger.

Puissent ils se souvenir de ces annees, notre jeunesse et nos ideaux-Longue vie a vous-

Écrit par : HIreche | 28/04/2011

Bonjour mr Lizskowski je suis tres heureux de vous retrouver sur ce site.
Les meilleurs souvenirs du lycee Ben Boulaid me reviennent.
J' etais un de vos aciens eleves (1971-1972) 1ereS3 .
Je souhaite reprendre contact avec vous pour avoir de vos nouvelles.
Je serais tres tres ravi de reprendre la discussion avec vous! tres bonne journee

Écrit par : athmani djamel eddine | 08/06/2011

JE VOUDRAIS RETROUVER MON ANCIEN INSTITUTEUR M.RENAUD Dominique qui a enseigné à Ain-Bessem -Algérie;J'étais son élève en classe de sixiéme en 1966- IL M'a invité chez lui en France à Dommartin Les Touls en 1976-Après un échange de courrier , j'ai déménagé plusieurs fois perdant ainsi tout contact avec lui.
Je souhaiterais vivement reprendre contact avec lui.
Merci d'avance pour l'aide que vous voudrez bien m'apporter

Écrit par : AZIEZ SEID | 10/06/2011

M. Liszkowski, bonjour !

Cela fait un bon moment que je vous cherche, vous, M. Bernard Leduc (français en 2°), M. Bernardeau (hist-géo lui aussi),M. Bonzolakis (français en 1° et TL), Peter Delien (anglais) et tous les autres.

Je me rappelle un truc drôle : on avait remixé la chanson de Nino Ferrer "Le téléfon" pour vous y inclure en bonne place.

Vous n'étiez pas seul dans la chanson, bien sûr...

Comment vous contacter ?
mon email : chorfa(arobase)laposte.net

Écrit par : Chorfa | 09/07/2011

je cherche mes anciens profs a ouadhia met madame bouchet mireille areou au lycee ali mellah

Écrit par : BATTOU | 03/08/2011

Moi, j'aimerai bien avoir des nouvelles de mes profs français au technicum de Tizi Ouzou (1970/1971/1972). Je cite :
-Mr Labesque : Prof d'électricité
-Mr Galopin : Prof de dessin
-Mr Barrot : Prof de mécanique
-Mr Lacube : prof de français
-Mr et Mme : Décina (dessin)
-Mr Conva : Prof d'électricité
...Mes profs Kabyles aussi :
-Mr Hammouche : maths
-Mr Iratni : mécanique

Ca me fera aussi plaisir d'avoir des nouvelles de mes anciens camarades également.

A TOUABI

Écrit par : TOUABI Amar | 08/10/2011

Zut, j'ai oublie les prof d'anglais :
- Mr Durand, un français de nationalité anglaise : Rugbyman et supporter acharné de la JSK. On allait ensemble au stade, lui et mes camarades (et amis) Hamid, Malek, Seddik, Smail, Rachid et Mohand!
- L'autre prof d'anglais -un américain- dont j'ai oublié le nom. Celui là était agé et je ne sais pas s'il est tjrs de ce monde?

Écrit par : TOUABI Amar | 11/10/2011

Bonjour,
je recherche des profs du lycée Ben Boulaid année scolaire 1977 et 1978.Il s'agit de Madame Felix prof de sciences naturelles ,Madame Libere prof de français et Monsieur Camelon prof de physique .
Si quelqu un pouvait me donner de leurs nouvelles .Merci

Écrit par : Hakim | 14/03/2014

je suis ancien eleve du lycee med kerouani , et je voudrais avoir des nouvelles de mes ex profs, madame lakroza , mr robreau, francais, et bien sur mes anciens collegues, internes ou externes, mr okka de ain azel, hachemi boubekeur,et ceux que j'ai peut oublié, j'espere qu'ils se portent bien, et me donner de leurs nouvelles.

Écrit par : IKHLEF | 16/01/2015

Les commentaires sont fermés.