06/04/2008
René GAQUIÈRE (17 ans en Afrique)
Originaire d’un village d’Artois. Professeur de lettres, il part faire sa coopération en Algérie. Puis ce sera le Burundi, la République Centrafricaine, l’Angola. Directeur de l’Alliance Française au Zaïre. Il a exercé dix-sept ans en Afrique. Il est aujourd’hui installé au pays Basque.
Il a reconstitué en une chronique saisissante la vie d’un village d’Auvergne au XVIIème siècle (Le Chauche-Vieilles ou le Dit de Vitale - 2002 – Ed Créer).
Il publie des nouvelles dans diverses revues : Brèves, Sol’Air, Les hésitations d’une mouche.
Également auteur de nombreuses pièces de théâtre.
Ouvrages :
LE CHAUCHE VIEILLES
LE CARROUSEL DES DUPES
Au début des temps, il y eut sans doute un trompeur et un trompé. Les choses étaient claires alors. Mais bientôt tout se compliqua. Vinrent l’arroseur arrosé, les apprentis sorciers de tous crins, plus ou moins adroits, plus ou moins pervers, les charlatans, bonimenteurs, illusionnistes, faiseur de miracles, le bon docteur Freud, le fameux « à l’insu de mon plein gré », les petites combines, les mensonges anodins et les grosses arnaques. On finit même par découvrir que le propre de l’homme n’était peut-être pas tant le rire que cette prodigieuse faculté qu’il a à se mentir à lui-même.
Qui dupe qui ? Est-ce toujours par intérêt personnel ? Quelle est la part du ludique dans la tromperie ? Le ciel lui-même, le destin, ne seraient-ils pas, au bout du compte, les plus grands arnaqueurs ? etc. Autant de questions auxquelles ces courts récits ne prétendent certes pas répondre. Du moins jettent-ils un éclairage contrasté sur la risible vanité de l’humanité, cet immense « Carrousel des dupes ».
Que la fête commence donc ! Tournez les pages, tournez manège.
***
Anglet Magazine: Dans votre recueil "Au petit bonheur la mort", ce sont des nouvelles que vous regroupez. Est-ce le genre qui vous correspond le mieux?
René Gaquière : Aussi loin que je me souvienne, j écrivais et je me racontais des histoires... Comme les enfants.... Mes histoires étaient d'abord destinées à moi-même. Vous savez, quand on se raconte des histoires avant de s'endormir, il est évident qu'il ne faut pas qu'elles soient trop longues sinon, on s'endort avant.. Et puis j'ai des piles de carnets de route et les notes que je prenais étaient forcément brèves. J'ai voyagé par la force des choses et j'ai sollicité cette force-là. J'ai rassemblé ces nouvelles dont le dénominateur commun est l'insouciance par rapport à la mort. Elles s'inscrivent dans un parcours de trente ans de ma vie, mais il y a aussi des fictions comme celle que j'ai imaginée quand j'avais 16 ans.
SOURCES : Editions CREER et Ville d’ANGLET (page 33)
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