30/04/2007
Bordj Bou Arreridj 1969-1971 (Henri EHRET)
Bonjour à tous,
J’ai appris avec intérêt et émotion la création de ce blog consacré aux anciens coopérants en Algérie. Mon épouse et moi avons été enseignants au Collège national d’Enseignement Général de Garçons à Bordj Bou Arreridj de 1969 à 1971. Cette période qui remonte à présent à près de 40 ans reste une expérience mémorable pour nous. C’était, tout à la fois, le début de notre vie de couple, le démarrage de la vie professionnelle, la découverte d’un pays et de personnes inoubliables.
J’ai relaté nos deux années en Algérie sur mon site à l’adresse :
http://perso.orange.fr/ogygie/
que je vous invite à visiter. Ces pages ont permis de nombreux et riches contacts avec des Algériens de Bordj Bou Arreridj qui témoignent de l’authenticité des relations qui ont pu exister entre les coopérants et la population.
Je serais heureux si ce blog me permettait de renouer avec les coopérants de Bordj Bou Arreridj de 1969-1971. J’ai toujours des contacts réguliers avec Christine et Jean-Pierre Damman et des nouvelles du couple Deruyt. Mais ça me ferait plaisir d’avoir un signe de vie des autres membres de la petite communauté de Bordj de l’époque. Les noms suivants me viennent à la mémoire : Libert Collel, Andrée Belmont, Marcel Quentric, Michel Brisson, Castella, Patané, Trine, Lesné, Dumazert, Guilbert, Le Gallou. Et que ceux que j’ai oublié de citer me pardonnent.
Henri Ehret
Vue actuelle de BBA (Photo de Mokdad KERRIOU)
09:30 Publié dans 3-AVIS DE RECHERCHE : | Lien permanent | Commentaires (12) | Facebook
11/04/2007
FETE BERBERO-BRETONNE LE 29 AVRIL A RENNES
08:00 Publié dans X-AGENDA | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
07/04/2007
POUR UNE CITOYENNETE DE RESIDENCE (Paul ORIOL)
Paul Oriol est médecin retraité. Ancien coopérant en Algérie puis militant dans l’immigration depuis son retour en France en 1972, il travaille en particulier sur les questions de citoyenneté.
Voici un extrait d’un de ses articles écrits en 2003 :
…
Se battre pour rattacher la citoyenneté à la résidence, c’est avancer vers l’unité des couches sociales les plus défavorisées dans le respect de la diversité. Les altermondialistes ne peuvent se désintéresser d’un tel combat
Les principes sont clairs. Toutes les personnes sont porteuses de droit. De tous les droits. La Déclaration universelle des droits de l’homme proclame : "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits" (art.1er). La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, partie intégrante de la Constitution, ne dit pas le contraire. Pourtant, à l’article 3, la Constitution réserve le droit de vote aux seuls nationaux.. Dans les pays démocratiques, toutes les personnes ont des droits qui en font, d’une certaine façon, des citoyennes : droits sociaux, culturels, syndicaux. Mais la citoyenneté politique qui permet de participer aux élections politiques comme électeur ou comme candidat, passe par la nationalité.
…
En attribuant la citoyenneté aux seuls nationaux, des millions de personnes sont exclues des décisions qui les concernent. Sans rompre le lien nationalité-citoyenneté, il faut lui enlever le caractère exclusif dans l’attribution de la citoyenneté. Ce lien paraît tellement naturel que, bien souvent, les mots, citoyenneté et nationalité, sont employés indifféremment. En réalité, quasiment sacralisé par la notion de nationalité qui peut être ressentie comme essentielle, incréée, il n’est qu’historique. Si les législations sur la nationalité combinent quelques principes - droit du sol, filiation, possibilité d’acquisition à la suite d’un mariage, naturalisation - les lois sur la nationalité varient énormément dans le temps et dans l’espace en fonction des intérêts réels ou supposés de chaque pays. Ce qui n’est pas sans conséquences.
…
Pour une citoyenneté de résidence
Paul ORIOL
26 novembre 2003
Son site donne accès à de nombreux documents :
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