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09/11/2006

COMPTINE KABYLE

Et si on écoutait une comptine kabyle ?


podcast

 

« BERCEUSE »

  • Dodo,  tu vas grandir.
  • Et tu seras le plus fort.
  • Tu vas devenir le meilleur parmi ceux de ton âge.

        ******

  • Celui-ci, m’a dit le ciel,
  • Que dieu le bénisse !
  • Tu protèges des malheurs.
  • Tu donnes l’épaisseur de la liberté
  • Qui effleure et agrandit.
  • Grâce à toi mon dieu ! (2)

 

******

 

  • Les berges. !!
  • Quand vous vîtes le loup passer,
  • Il chassait un agneau qui suivait la rivière.
  • Mon fils l’a poursuivi et l’a enlevé.
  • Le loup a pris les os.
  • Mon fils a pris la chair :
  • Elle avait tort envers le bienfaiteur.

     

          ******

  • Dodo, tu vas grandir.
  • Et tu seras le plus fort.
  • Tu vas devenir le meilleur parmi ceux de ton âge.

     ( Traduction de "Mohamed Bensmaïl")

 

01/11/2006

Tamanrasset vue par Maëlys et Jean-Michel

En septembre 2006, un jeune couple de Coopérants français a rejoint la Communauté de Tamanrasset.

Voici leur vision de cette ville du Sahara :

 

Tamanrasset est à 1 400 mètres d’altitude. C’est une ville relativement récente qui ne comptait il y a un siècle qu’une quarantaine de Touaregs et aujourd’hui (enfin, d’après ce qui est dit…) 100 000 habitants. Il s’agit d’une population très mélangée : se côtoient des Algériens du Nord venus s’implanter ici, notamment pendant les années noires du terrorisme (qui a surtout marqué le Nord du pays), les Touaregs originaires de Tam ou des environs, des Africains du Mali et du Niger (considérés comme des « travailleurs trans-frontaliers »)… Tout cela donne aux rues de Tamanrasset un aspect parfois plus « Afrique noire » que maghrébin (il n’est pas rare de rencontrer des femmes africaines , habillées tout en couleurs, porter leurs provisions sur la tête). Tamanrasset est une ville commerçante, une ville de marchés, porte de l’Afrique au cœur du Sahara où végètent, dans ce qu’on appelle les « rochers » autour de la ville des migrants clandestins venus dans cette ville-étape dans l’espérance de continuer leur route vers l’Europe ou du moins, le Nord de l’Afrique.

Cette ville ne cesse de s’étendre, de nouveaux quartiers gagnant le pas sur le désert. Il ne faut pas rêver de bâtiments en hauteur : tout est à échelle humaine. Traverser la ville à pied reste faisable, de toute façon, ici, on a le temps pour tout faire ! Parfois, des chameaux traversent notre rue. Se côtoient voitures, mobylettes et chameaux sur des routes on ne peut plus cabossées. On apprécie cette ville dans laquelle on se sent en campagne (pardon… en désert !). Les murs, comme on a pu souvent l’apprécier cachent des trésors verdoyants, comme ce jardin dont s’occupe Jean-Marie, petit frère de Jésus… Oui, même si l’architecture n’est pas des plus raffinées, on ne peut qu’aimer cette ville si particulière, quand on l’habite de l’intérieur… Signalons au passage que notre régal, c’est de faire les courses ensemble (au marché aux légumes…) ou de traverser l’oued, le soir, au moment de la rupture du jeûne, quand il n’y a plus personne dans les rues, au moment du coucher du soleil, tout est si calme ici. En ce moment, on distingue très nettement les différentes montagnes qui entourent la ville... un peu de rêve vous invitant à oser le voyage !

Maëlys et Jean-Michel

 

En effet, Jean-Michel et Maëlys s’occupent de l’accueil au Gite Diocésain de Tamanrasset. C’est un lieu pour des temps de silence, des retraites spirituelles et des excursions vers l’Ermitage de Charles de Foucauld et le Hoggar 

Si des personnes sont intéressées, je peux leur fournir l’adresse email du Gîte.

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