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01/07/2006

RENCONTRES ET RETROUVAILLES

Que d’émotion en posant le pied sur la Terre-Algérie le 8 mars 2002.

 

Voici mon récit :

« À l’aéroport d’Alger, le temps est gris et les forces de l’ordre très présentes à  l’extérieur près des avions que l’on peut voir, tous décorés d’un aigle bleu, ceux de Khalifa Airways.

Pour le contrôle du visa, pas de complication comme à Nantes ! Un policier fait signe à une famille avec de jeunes enfants de s’avancer vers le dernier portique. Boussad les suit et m’invite à en faire autant. Non sans scrupules, je les rejoins et je gagne ainsi une dizaine de minutes. Je récupère ma valise  qu’un douanier marque aussitôt d’une croix. Me voilà mal barré : elle est tellement pleine que, si je dois l’ouvrir, je n’arriverai jamais à remettre mes affaires correctement pour la refermer. Mais non ; cette croix à la craie, c’est mon laissez-passer !

Je suis les voyageurs qui ont franchi les portiques et nous voilà entre une double rangée de supporters comme les footballeurs qui entrent sur le terrain. Vite ! Exhiber la photo de Saïd ! C’est le signe convenu pour ne pas risquer de se louper ! Il y a là des centaines d’hommes mais je ne vois personne ! D’ailleurs, à quoi bon regarder les visages ? Je ne reconnaîtrai pas mon ancien élève; cela fait près de 30 ans que je l’ai pas vu ! J’avance lentement, courbé sur la valise qui roule difficilement et je vais bientôt atteindre le parking lorsqu’une voix retentit derrière moi : « Monsieur Gérard ». Dans cette masse humaine quelqu’un m’attend  et mon cœur explose de joie . Je me retourne et là, à quelques enjambées, un homme me tend les bras. Il me salue, me souhaite la bienvenue et veut voir la photo. C’est bien lui, en gros plan avec sa mine enjouée ; il est accompagné par un grand jeune homme qui me salue avec respect. C’est son fils Kamel qui se charge immédiatement de transporter les bagages à la voiture. »

 

 

Ci-dessous, Mohamed et Arezki à TIPAZA en janvier 2006

medium_Youcef_Arezki_GeLamBre_mf.jpg

Vous aussi, vous avez retrouvé tel ou telle.

Racontez.

Commentaires

SUPER VIVE LALGéRIE

Écrit par : LAGAB SLIMANE | 04/07/2006

bonjour Je m'appelle MARISE je suis né en 1951 a marseille ; ma mère s'appelerait JACKLINE ou JACKETTE et mon père MAURICE ou MOURRIOUS il était constructeur des puits ou entrepreneur des aiguillières en 1948 jusqu'en 1955 dans la région de MESKINA AIN BEIDA-KHENCHELA dans l'est de l'Algérie. Mes parents m'ont laissés à cause de problèmes personnelles liés à mon père à 20 kilomètres de MESKINA. Il m'ont laissée chez un laboureur FELLAH (paysan). Suite à la dispariion de mon père biologique(MAURICE ou MOURRIOUS), quand j'avais 3 ans pour continuer à faire marcher l'entreprise familiale ma mère me laissait chez ma famille adoptive Mr MOHAMED SADEK S. et sa femme. Ma mère s'occupait de moi où elle résidait (MESKINA) en fin de journée de travail. En 1957, Mr MOHAMED SADEK S. a déclaré au tribunal de GUELMA que ma mère JACKLINE ou JACKETTE ne pouvait s'occupée de moi. Ma mère essayait de règler les problèmes de faillite de l'entreprise pendant que Mr MOHAMED SADEK S. profitait d'elle (s'accapparait de l'entrprise et de mon adoption). En 1959, le tribunal a accordé mon adoption au sein de la famille de Mr MOHAMED SADEK S., ma mère a essayé d'annulée le jugement et de me récupérer mais a dut s'y rédoudre et rentrer en FRANCE nous sommes en 1959 car la guerre entre la FRANCE et l'ALGERIE venait d'être déclarée. Je n'est plus revu mes parents depuis cette date (1959). Si une personne connait mon histoire ou pouvait me donner des renseignements sur mes parents ou un membre de ma famille veuillez me le faire savoir. Merci

Écrit par : maryes | 10/11/2012

Marise, je comprends l’urgence de votre démarche et j’espère qu’elle aboutira.
Ce n’est pas une raison pour publier 25 fois le même commentaire !
Puis-je la reprendre sur FaceBook ?

Écrit par : GéLamBre | 11/11/2012

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